8 leviers pour réduire le churn et réduire la perte de vos clients
Découvrez 8 stratégies pour réduire la perte de vos clients. Apprenez à identifier les causes et à mettre en place des solutions efficaces contre le churn.
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Perdre des clients, c’est jamais une bonne nouvelle.
Surtout quand on a investi du temps (et du budget) pour les faire venir.
Le churn, c’est ce moment un peu amer où quelqu’un décide de ne plus revenir, de ne plus acheter, ou de résilier son abonnement.
Et si vous avez l’impression que ça arrive un peu trop souvent… vous n’êtes pas seul.
Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions.
Dans cet article, on va voir ensemble comment mieux comprendre le churn, comment le calculer (promis, ce n’est pas si sorcier), et surtout, comment l’anticiper pour garder vos clients plus longtemps.
Objectif : transformer une menace en opportunité pour booster la rétention.
Qu’est-ce que le churn ?
Le churn, aussi appelé attrition ou désabonnement, c’est tout simplement le taux de clients que vous perdez sur une période donnée.
En gros, ce sont les personnes qui arrêtent d’utiliser votre service, qui ne renouvellent pas leur abonnement, ou qui décident de ne plus acheter chez vous.
Dans le monde du marketing et du e-commerce, c’est un indicateur clé.
Il permet de savoir si vos efforts de fidélisation paient… ou pas.
Plus votre taux de churn est élevé, plus vous perdez de clients.
Et donc, plus ça peut coûter cher à votre entreprise.
Mais attention : tout churn n’est pas forcément négatif.
Ce qui compte, c’est de le comprendre, de savoir d’où il vient, et surtout, de mettre en place les bons leviers pour le réduire.
Comment calculer le taux de churn ?
Comprendre le churn, c’est bien.
Savoir le mesurer, c’est encore mieux.
Un tauxdechurn bien suivi vous permet d’anticiper les pertes, d’ajuster vos actions de fidélisation et, au final, de sécuriser vos revenus.
Formule de base
La formule la plus courante pour calculer le taux de churn est la suivante :
Taux de churn = (Nombre de clients perdus / Nombre de clients en début de période) x 100
Prenons un exemple simple.
Si votre entreprise comptait 1 000 clients en début de mois et que vous en avez perdu 50 sur cette période, le calcul est :
(50 / 1 000) x 100 = 5 %
Ce taux de churn mensuel indique qu’un client sur vingt a quitté votre service ou arrêté ses achats.
C’est un signal à surveiller.
Formule du taux de churn
Variantes du churn
Selon votre activité vous pouvez affiner votre mesure en explorant d’autres types de churn.
Churn client vs churn revenu
Le churn client mesure le nombre de clients qui se désengagent (résiliation, inactivité, désabonnement).
Le churn revenu (revenue churn) s’intéresse à la part de revenus mensuels récurrents (MRR) perdus à cause de ces départs.
Si vous perdez peu de clients, mais qu’ils représentent une part importante de votre chiffre d’affaires, le churn revenu devient un meilleur indicateur que le churn client.
Churn net
Le churn net prend en compte les pertes et les gains liés aux clients existants (upsell, cross-sell, extension d’abonnement).
Il se calcule ainsi :
Churn net = Revenus perdus – Revenus générés par les clients existants
C’est une excellente façon de mesurer si votre croissance interne compense vos désabonnements.
Churn mensuel vs annuel
Le churn mensuel est utile pour les modèles à cycle court (abonnements mensuels, services en ligne).
Le churn annuel offre une vue plus stratégique, adaptée aux produits ou contrats à engagement long.
Dans tous les cas, l’important est de suivre une métrique cohérente avec votre cycle de vente et vos objectifs business.
Pourquoi le churn est un indicateur vital pour votre entreprise
Le churn, ce n’est pas juste un indicateur parmi d’autres.
C’est l’un des signaux les plus critiques pour évaluer la performance réelle d’une entreprise.
Quand il grimpe, c’est souvent que quelque chose cloche.
Et ses effets se font vite sentir, à plusieurs niveaux.
1. Diminution vos revenus récurrents
Chaque client perdu représente une baisse directe de vos revenus, surtout si vous travaillez avec un modèle d’abonnement ou de ventes répétées.
Moins de clients actifs signifie moins de chiffre d’affaires.
Et si le churn devient récurrent, la situation peut vite devenir difficile à redresser.
2. Dégradation de vos indicateurs de rentabilité
Un churn élevé augmente mécaniquement votre CAC (coût d’acquisition client) puisqu’il vous oblige à remplacer constamment les clients perdus.
En parallèle, la LTV (valeur vie client) chute, car la durée de vie moyenne des clients diminue.
Autrement dit, vos investissements marketing deviennent moins rentables.
3. Ralentissement de votre croissance nette
Le churn impacte directement votre net growth rate, c’est-à-dire votre croissance réelle une fois les pertes et les gains pris en compte.
Si vous gagnez 1 000 nouveaux clients mais en perdez 800, votre croissance réelle est limitée.
Et dans certains cas, elle peut même devenir négative.
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Quels facteurs influencent le taux de churn ?
Comprendre pourquoi vos clients partent est aussi important que de chercher à les retenir.
Un taux de churn élevé ne tombe jamais par hasard : il reflète des signaux précis dans l’expérience que vous proposez.
Voici les facteurs principaux qui influencent directement votre taux de churn.
1. La qualité du produit ou du service
Un produit qui ne tient pas ses promesses ou un service qui déçoit, même ponctuellement, suffit à créer de la frustration.
Et en e-commerce, une mauvaise expérience peut rapidement conduire à un désengagement durable.
2. L’expérience utilisateur
Temps de chargement, bugs, étapes de paiement trop longues, navigation mobile compliquée… chaque friction peut faire grimper le taux de churn.
Une UX fluide et optimisée est un levier essentiel pour réduire les désabonnements.
3. Le manque d’engagement client
Un client qui n’interagit plus avec vos emails, qui n’ouvre plus vos offres ou qui n’est plus actif depuis plusieurs semaines est un client à risque.
L’engagement est un indicateur fort du niveau de fidélité et un très bon prédicteur de churn.
4. Les problèmes liés au paiement ou à la facturation
Cartes expirées, prélèvements refusés, manque de transparence sur les renouvellements…
Ces détails techniques sont responsables d’un grand nombre de churns involontaires.
Automatiser les relances et clarifier les conditions d’abonnement permet de limiter ces pertes évitables.
5. Une concurrence plus visible (ou plus agressive)
Si votre proposition de valeur n’est pas claire, ou si vos concurrents proposent mieux ou moins cher, la tentation de partir est forte.
Dans les secteurs ultra-concurrentiels (mode, beauté, food…), la différenciation est un enjeu clé pour maîtriser son taux de churn.
5 facteurs qui agissent sur le taux de churn
Qu’est-ce qu’un “bon” taux de churn ?
En e-commerce, perdre quelques clients fait partie du jeu.
Mais à partir de quand faut-il vraiment s’inquiéter ?
Et surtout, à quoi ressemble un taux de churn “normal” dans votre secteur ?
Spoiler : il n’y a pas de réponse universelle, mais il y a des repères utiles.
1. Se comparer aux bons benchmarks
En e-commerce, perdre quelques clients fait partie du jeu.
Mais à partir de quand faut-il vraiment s’inquiéter ?
Et surtout, à quoi ressemble un bon taux de churn selon votre modèle ?
Voici quelques repères concrets basés sur les analyses de Shopify et Churnkey.
Sites e-commerce traditionnels (achat ponctuel)
Selon Shopify, les sites e-commerce classiques (sans abonnement) affichent souvent un taux de churn mensuel compris entre 5 % et 8 %, notamment lorsque le panier moyen est bas ou que l’achat est peu récurrent.
Passer sous la barre des 4 % est déjà un très bon signal de rétention.
Marques avec abonnement (box, compléments, soins, etc.)
D’après Churnkey, les marques basées sur un modèle par abonnement enregistrent généralement un churn de 10 % à 15 % par mois durant les trois premiers mois suivant l’inscription.
Ensuite, un taux stabilisé autour de 5 % est considéré comme sain et maîtrisé.
Marchés très concurrentiels (mode, beauté)
Shopify souligne également que dans les secteurs très concurrentiels comme la mode ou la cosmétique, les taux de churn sont souvent plus élevés.
À moins de proposer une expérience vraiment différenciante, il est plus difficile de fidéliser sur la durée.
Modèles à achats récurrents (DNVB, DTC)
Toujours selon Shopify, les marques en DTC ou à fréquence d’achat régulière doivent impérativement maintenir un churn bas pour assurer la rentabilité à long terme.
C’est souvent un indicateur clé de performance dans ce type de modèle.
2. Savoir quand ça devient problématique
Un churn élevé pendant une courte période, ça arrive.
Une mauvaise campagne, une rupture de stock, une hausse de prix mal perçue... mais si votre taux reste élevé plusieurs mois d'affilée, là, il y a un vrai souci.
Les signaux d’alerte à surveiller :
Baisse du taux de réachat ou d’abonnement.
Hausse des paniers abandonnés.
Moins d’interactions avec vos emails ou vos SMS.
Taux de retour anormalement haut après commande.
Ces indicateurs montrent souvent que quelque chose cloche dans l’expérience d’achat.
3. Ne pas se reposer sur un chiffre “acceptable”
Un taux de churn bas ne veut pas dire que tout roule.
Parfois, c’est juste le reflet d’une base client peu renouvelée, ou d’un manque de croissance.
Si vous avez un bon taux, mais que vos ventes stagnent et que vos coûts d’acquisition explosent… vous n’êtes pas forcément en bonne santé.
Le bon réflexe ? Croiser le churn avec d’autres KPI clés : LTV, CAC, fréquence d’achat, marge par commande.
C’est cette vision d’ensemble qui permet de vraiment savoir si votre stratégie tient la route.
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8 leviers pour réduire votre churn
Vous avez l’impression de perdre des clients trop vite ? Pas de panique.
Il existe des actions concrètes (et souvent simples à mettre en place) pour améliorer la rétention.
L’idée, c’est de donner du love à chaque point de contact, de la première commande au réachat, en passant par le serviceclient et les relances.
Voici les 8 leviers à activer en priorité.
1. Récupérez les clients avant qu’ils partent
Avant de churner, un client envoie des signaux : moins d’ouvertures d’emails, moins d’achats, plus d’hésitations.
Avec un scoring de churn basé sur ces comportements, vous pouvez repérer les profils à risque et agir à temps.
Un message personnalisé, un bon d’achat, un rappel utile… parfois, il suffit juste d’une petite attention pour retenir un client.
2. Relancez au bon moment, sans être lourd
Un client silencieux n’est pas forcément perdu.
Ce qu’il faut, c’est relancer avec du sens.
Un email ciblé, une reco produit pertinente, une promo bien placée... et bim, vous recréez de l’intérêt.
Pas besoin de harceler : un message bien timé, c’est souvent ce qui fait la différence.
3. Éliminez les irritants invisibles
Beaucoup de churn passe sous le radar : carte bancaire expirée, bug mobile, étape de paiement trop longue…
Ça ne crie pas, mais ça s’en va.
Vérifiez que tout roule côté paiement, UX et mobile, et mettez en place des alertes automatiques.
Moins de frictions signifie moins de départs.
4. Créez un programme de fidélité engageant
Un bon programme de fidélité, ce n’est pas juste des points : c’est une expérience qui donne envie de rester.
Paliers, cadeaux, parrainage, contenu exclusif… si vous valorisez vos clients à chaque interaction, ils vous le rendent bien.
Et ils restent.
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