Loyoly Talks - Episode 12

Réussir son pop-up store pour le retail en 2025 (avec Maxime de Shareclient)

Écoutez l'épisode sur :
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Guest profile pictire
Maxime Tromas
CEO @ ShareClient
« Tu es là vraiment face à des gens. Ça ça change tout. Franchement c'est un levier qui est incroyable et on s'en rend pas assez compte mais c'est vraiment très puissant. »

Notre invité

Joseph est rejoint par Maxime de Shareclient pour parler de pop-up stores, d'omnicanal et de retail.

En quelques mots, Shareclient est une agence de retail experience design qui accompagne les marques dans la conception de boutiques, de pop-up stores et d'environnements retail mémorables.

Ouvrir un pop-up, c'est bien. Mais gare aux faux pas !

Il faut le faire de manière stratégique pour maximiser l'impact et s'assurer que l'investissement en vaut la peine ! 📈

Dans cet épisode, nous parlons des signaux à surveiller, du retour sur investissement, de l'expérience client en magasin et des prochaines tendances du retail.

Une discussion pleine de conseils pour toutes les marques qui veulent réussir leur stratégie omnicanale.

Bonne écoute !

Qu'apprendrez-vous ?

  • Maxime et Shareclient
  • Le grand retour du retail
  • Les défis des marques pour lancer un pop-up
  • Les signaux clés pour passer à l’omnicanal
  • Pop-up : viser un ROI rapide ou jouer le long terme ?
  • Combien de temps pour un test retail idéal ?
  • Communication : bien préparer son pop-up en amont
  • Créer une expérience d’achat physique mémorable
  • Personnalisation en magasin
  • Gamifier l’expérience client
  • Champion : un pop-up store inspirant
  • Comment mesurer le succès d’un pop-up ?
  • 3 erreurs à éviter pour un lancement réussi
  • Quel budget prévoir pour un pop-up ?
  • Les tendances retail pour 2025
  • Comment allier digital & physique
  • Le conseil ultime pour réussir son pop-up

Lire la transcription de l'épisode

Bonjour, vous écoutez le podcast qui parle de e-commerce tout simplement. Une fois par mois, je reçois une personnalité inspirante de l'écosystème e-commerce français pour des discussions entre amis et sans prétention autour des sujets qui les passionnent. L'objectif décrypter des tendances e-commerce et partager des astuces concrètes pour faire cartonner votre e-shop. Je suis Joseph Aubry, cofondateur de Loyoly, la plateforme de fidélité et parrainage qui vous permet d'engager vos clients à travers plus de 50 mécaniques. Partage, contenu utilisateur, avis client et bien plus pour augmenter votre LTV et diminuer votre CAC. Si Loyoly Talks vous plaît, abonnez-vous et n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify pour nous soutenir. Bonne écoute. Salut Maxime. Hello. Et bien écoute, hyper content de te recevoir dans le podcast. Aujourd'hui, on va parler d'e-commerce, d'expérience client, mais aussi et surtout d'omnicanalité. Parce qu'effectivement, on voit qu'il y a de moins en moins d'e-commerce sans point de vente physique ou sans en tout cas. Aujourd'hui, du coup, je suis avec Maxime qui est fondateur de Share Client. Donc déjà, bienvenue dans le podcast encore une fois. Et puis pour la petite introduction, donc Share Client, c'est une agence de design retail spécialisée dans la création de pop-up store et d'expériences mémorables qui transforment les interactions entre les marques et leurs consommateurs. Donc, en gros, vous aidez des marques comme Birkin Stock, Sephora, Kabaya, Citadium ou encore Championne à dépasser un petit peu les défis de l'omnicanalité et puis à maximiser leur présence physique à travers des stratégies innovantes et des déploiements qui sont rapides. Est-ce que ça te paraît bien déjà comme entre eux Très bon résumé, en effet. Écoute super. Et pour compléter un petit peu mon introduction, ce serait peut-être intéressant que tu nous partages un petit peu le point de départ de ShareClient. Qu'est-ce qui t'a un petit peu inspiré pour créer créer la boîte et les problématiques auxquelles vous voulez répondre. En fait, c'est arrivé après pas mal d'années parce que j'ai commencé à entreprendre il y a quand même quelques années, une bonne douzaine déjà maintenant et j'étais autour du design d'espace notamment sur des salons, sur des opérations très événementielles. Et en fait plus ça allait, plus je voyais des marques qui avaient un besoin de s'implanter, de créer des connexions. Ça je l'ai toujours eu, c'était toujours un peu lancinant, mais je l'ai toujours eu en tête. Et notre façon de designer des expériences, elle a toujours été orientée un peu par ce fait de connecter les marques avec les gens et un peu l'enjeu social du truc tu vois. C'est ça qui moi me faisait vibrer, c'est comprendre pourquoi d'un coup tu te mettais à t'attacher une marque quand tu vivais une expérience avec. Ça c'est resté. J'ai fait beaucoup de stands, beaucoup de centres d'exposition, puis en plus de l'événementiel, puis ensuite des mises en place dans des centres commerciaux. Et là, on a eu l'opportunité de commencer à faire un pop-up, puis de, ça, c'était avec mon ancienne agence. Et puis chemin faisant, on a assez, on a grossi. J'ai cédé les titres de cette cette cette boîte et puis j'ai monté Sharklianz il y a 3 ans maintenant avec cette ambition-là de dire on va remettre au coeur du réacteur le le lien social des gens avec les marques et on va essayer de créer des expériences. Et de là, on a commencé à s'attacher à qui sont les marques qui ont envie de créer des expériences, typiquement les marques de du e-commerce parce qu'à un moment donné elles elles ont peut-être ce besoin, on va reparler mais elles ont un peu besoin de connexion et puis aussi des enseignes qui existent depuis longtemps, qui ont besoin de se réinventer, qui ont besoin de se repositionner. Et là, c'est pareil, elles viennent, elles viennent nous chercher et nous, on vient leur adresser justement ce service-là de se dire comment on connecte des conso bien aujourd'hui, bien dans leurs pompes avec des envies, avec des marques qui ont des choses à dire quoi. Écoute, j'ai plein de questions. Maintenant, pour remettre un petit peu de de contexte en amont de ces questions-là, je voulais partager un petit peu avec nos auditeurs un panorama d'innovation du Digital Native Group qui est sorti récemment. Et effectivement, une des tendances qu'on observe, c'est quand même le retour au retail. Donc, je vous cite le rapport au regard de l'augmentation des coûts d'acquisition et du plafond de verre e-commerce, les boutiques redeviennent les canaux d'acquisition souvent plus rentables. Le coût d'acquisition client a augmenté de 60 pour 100 entre deux-mille-dix-huit et deux-mille-vingt-deux versus 11 pour 100 de croissance des loyers des baux commerciaux en France et sur la même période. Il y a aussi Bastien, le CEO de Cabaïa, qui nous dit que l'omnicanalité aujourd'hui, c'est vraiment un incontournable. Et d'après lui, donc sa priorité, c'est le PNL global. Il accepte rentabilité qui est dégradée sur le e-commerce, car tous les canaux se renforcent mutuellement. Il prend l'exemple de l'Allemagne, donc sur laquelle ils ont ouvert une boutique pour le go to market. Et donc ça a permis de pénétrer le marché là où en France, la notoriété leur permet déjà de moduler des investissements. Donc effectivement, c'est quand même assez flagrant, 60 pour 100 d'augmentation versus 11 pour 100. C'est vrai qu'un peu contre intuitivement, il faut savoir que l'e-commerce, c'est une des lignes, en tout cas dans le PNL, qui est vraiment la moins rentable versus les boutiques. Donc ça, moi, quand je l'ai appris, j'étais assez assez surpris. Et donc finalement, entre ce que tu as dit, ce que le rapport dit aussi, ce que Bastien nous dit, La question de se lancer en omnicanalité, finalement, ce n'est plus vraiment une question. L'idée maintenant, c'est de savoir un petit peu comment on fait ça concrètement. Et typiquement, dans la démarche de test and learn, une bonne première étape, ça me paraît être donc l'ouverture de pop up store pour pouvoir un petit peu tester le marché. Carrément. Et donc c'est ton expertise. Donc je te propose d'aborder le la question un petit peu en 3 temps, donc avant, pendant et puis après. Donc ma première question, ça serait déjà en amont de de lancer donc cette opération. C'est quoi pour toi un petit peu les bonnes questions à se poser, C'est quoi pour toi un petit peu les bonnes questions à se poser Par exemple, quand les marques viennent te voir aujourd'hui, c'est quoi un petit peu les plus grandes problématiques ou en tout cas leurs plus grands objectifs lorsqu'ils prennent contact avec toi Alors déjà c'est qu'on accompagne des marques, des enseignes, donc il y a différentes typologies d'attente et évidemment dans les marques e-commerce pour essayer de de schématiser un peu les questions on va dire de manière générale. Sachant que tout le monde a des besoins un peu différents, donc ça il faut savoir déjà l'identifier, donc c'est presque le premier point, c'est de dire ok, quelle maturité tu as sur le marché, quel est ton objectif en termes de développement de ton magasin ou d'acquisition de nouveaux clients ou d'acquisition de retour client parce que ça sert à ça aussi d'être en front avec en physique avec des clients et des prospects. Donc les premières questions c'est plutôt ça, c'est-à-dire quelle est la bonne stratégie à adopter, c'est ce que c'est ce qu'on fait à chaque fois, on part de là et on se dit ensuite quels vont être les leviers, aller faire du physique finalement et on parle d'omnicanalité, c'est vrai qu'on a tout de suite un impact un peu, en tout cas une vision, on se dit pop-up store tout de suite, mais pop-up store en fait c'est un peu galvaudé. On fait énormément de choses en physique. Tu peux aller faire des salons du made in France par exemple, alors il y a pas mal de marques des DNVB qui qui sont sur ce modèle-là, donc des salons. Tu peux avoir des présences dans des centres commerciaux, tu peux avoir des présences dans des magasins, donc en shopping shop, tu peux être sur un parvis de gare, tu peux être en activation très courte durée, plus longue durée. Donc ça c'est plutôt, c'est ça le le point de départ. C'est comment on calibre qui tu es en tant que marque et quelle va être ta stratégie et de quoi tu as besoin en fait pour faire de la croissance. Donc c'est plutôt ça, le premier point il n'est même pas vraiment sur l'opérationnel pur et dur, il est sur où tu vas et pourquoi tu y vas quoi. Et En gros, si je comprends bien, ça peut servir à la fois des objectifs d'acquisition, mais aussi de notoriété, voire de rétention pour faire revenir ses clients et connecter avec eux dans la vie réelle entre guillemets. Est ce qu'il y a un petit peu des signaux qui permettent quand tu es une marque de se dire ok là c'est le bon moment pour me lancer dans l'omnicanal. Oui il y a des signaux alors déjà il y a des marques qui vont avoir la problématique d'avoir soit des coûts d'acquisition qui sont de plus en plus haut, on t'en parlait en préambule tu vois avec l'étude DNG, mais qui sont de plus en plus haut et donc par essence on commence à s'intéresser à d'autres canaux. Donc c'est ces marques-là qui peuvent commencer à s'intéresser à d'autres canaux et qui ont déjà aussi les moyens d'aller tester ces canaux-là avec un peu d'énergie tu vois. Tu as aussi des marques qui vont se dire ok on a un produit qu'on doit évangéliser et par exemple ça peut être un très bon exemple d'aller en physique et de proposer toucher tester essayer et cetera. Typiquement dans la cosmétique, dans la parfumerie, dans des produits un peu techniques et caetera, ça c'est des leviers hyper importants. Et puis tu as aussi des enseignes qui vont se dire ok on veut réadresser un peu le marché, on veut avoir une aura ou un positionnement un peu différent, on veut renouveler un peu, on veut dynamiser, là ça s'adapte hyper bien aussi. Donc tu as vu en fait globalement il y a sur chaque schéma, tu as une typologie de réponse retail et je ne parle pas que de pop-up, tu peux avoir des boutiques en dur aussi. Il y a une typologie de réponse. Ok, hyper intéressant et je me demande un petit peu, tu vois, d'un point de vue financier, parce que comme tous les fondateurs ou responsables marketing, tout commence un petit peu d'une spreadsheet. Je me demandais d'un point de vue rentabilité, tu vois, quand tu vas vouloir faire tes calculs pour te lancer sur ce canal là ou pas. Est-ce qu'il faut estimer un ROI qui est tout de suite rapide ou est-ce que c'est plutôt un investissement à moyen terme avec une attribution qui est indirecte et qui va aller supporter d'autres canaux d'acquisition Sur, partons d'une marque, une DNVB qui fait, qui fait déjà un chiffre d'affaires confortable, qui a un peu d'argent à en mettre quoi, qui a déjà une vision, une visibilité sur du de l'omnicanalité ou aller se mettre en physique, qu'est-ce qui va de, qu'est-ce qui va être important à bien monitorer en termes de coût D'une part il y a où est-ce que tu vas t'implanter Donc déjà tu as potentiellement un loyer, tu peux aussi négocier au-delà du loyer tu peux négocier du variable donc tu as des lieux qui peuvent t'accueillir et juste contre du variable. Donc ça c'est très bien parce ça te permet de tu vois pas avoir de charges fixes déjà. Ensuite tu vas avoir les coûts de déploiement, donc là je parle un peu des des de la vision un peu en brute de d'un déploiement tu vois. Donc les coûts de déploiement qui vont être le mobilier, l'installation, la mise en place opérationnelle, tu vas avoir un coût de staff, ça c'est assez important et franchement je préconise la plupart du temps qu'il y ait une présence des équipes market ou du CEO ça dépend quand on travaille avec des 6 level directement ou qui sont déjà partie intégrante de la boîte, il faut qu'ils passent du temps dessus parce que le levier il est énorme en termes de retour. Tu parles à des clients qui potentiellement t'en feront, te font un retour immédiat sur ton produit et du coup tu vas comprendre des trucs que tu n'arrives pas à comprendre en e-commerce. Même si tu captes genre tu as un trafic avec 100 personnes, tu vas réussir à voir où est-ce qu'il y a des points de friction etc sur ton Shopify mais en réalité avoir une personne en face de toi qui te fait un feedback direct auquel tu réponds, ça c'est un levier incroyable. Bref je divague mais mettre un peu le CEO dedans pour alléger aussi un peu les charges potentiellement ou des des gens du marketing et puis après tu as tous les coûts inhérents à la mise en place, c'est-à-dire qu'il faut faire du stock, il te faut un système aussi de paiement et d'encaissement, big up à à Payplug pour le paiement et l'encaissement, tu peux aussi utiliser tu vois le P0S Shopify par exemple qui qui arrive aussi en grande pompe pour les utilisateurs Shopify, Mais du coup tu as tout ça à prendre en compte et puis après il y a toute la partie gestion opérationnelle avec le lieu dans lequel tu t'installes. Parfois il faut des autorisations, il faut répondre à des normes et caetera et c'est là où on conseille de se faire accompagner quand même par des gens qui savent implanter des magasins pour gagner du temps parce que clairement ce qui coûte cher c'est les erreurs d'évaluation comme ça. Intéressant, on va pouvoir revenir un petit peu justement sur sur les différentes erreurs mais mais plutôt vers la fin de de l'interview. Pour toi, c'est quoi un petit peu la durée d'un test idéal en retail avant de se lancer dans un déploiement qui est plus large La durée idéale, c'est plutôt, en fait elle est plutôt liée à ce que tu attends en termes de d'opérations parce qu'on en parlait au départ, tu tu peux te dire ok je vais aller faire un pop-up store pour pour montrer mes produits. Donc tu as tu n'as pas un besoin ROIste immédiat même si tu peux en vendre et caetera, tu n'as pas un besoin héroïste immédiat. Nous le conseil qu'on donnerait c'est plutôt de dire vas-y de manière très légère mais assez quali, il faut que ta marque, ton branding et tout existe bien, ça c'est hyper important, il ne faut pas y aller cheap mais même si tu y vas simplement ou de manière très très légère mais il faut que ce soit tout quali, tu fais de la démonstration produit, le but ce n'est pas du R0I direct mais c'est plutôt de la visibilité d'évangéliser ton produit, de rencontrer des clients hyper nichés et caetera et caetera. Là tu peux t'installer sur des temps très courts. Parce que tu vas du coup limiter le coût de staff, le coût de loyer et caetera et caetera. Donc c'est le principe du vendeur de saucisson, faire goûter des saucissons au supermarché. C'est con mais c'est hyper puissant parce que tu transformes des prospects qui potentiellement aiment le saucisson en un acheteur quasi immédiat. Il l'a goûté, il le trouve bon voilà tu lui vends point. Donc ça c'est des leviers qui sont hyper puissants, on peut simplement les copier, ça existe depuis longtemps, ça fonctionne très bien. Ensuite tu as le but de t'implanter, imaginons que tu as une quinzaine, une vingtaine de produits, tu as toute une gamme complète, typiquement des produits solides pour la maison, pour l'entretien de la maison ou pour la de la cosméto solide et caetera. Là tu vas t'implanter, tu veux rester plus longtemps parce que ça va te permettre de amortir tous ces frais fixes dont on a parlé tout à l'heure sur plusieurs semaines ou plusieurs mois et là c'est beaucoup plus logique de s'implanter longtemps. D'une part tu vas réussir à avoir un trafic régulier de dans un centre commercial par exemple x samedi, x mercredi avec des forts flux, là tu peux en profiter tu vois. Tu n'es pas obligé de tout concentrer sur un seul samedi. Donc là on on voilà on conseille plutôt de rester plusieurs mois voire 6 mois, 6 à 12 mois, ça c'est génial parce que tu crées une habitude aussi avec tes conso et c'est super et surtout tu peux activer avec tous les marronniers qu'on connaît, mais tu peux activer très fort entre le digital, tes réseaux sociaux, et caetera et ton magasin et créer tout le temps des connexions, tu vois pour faire venir tes clients, pour, et caetera, et caetera. Et tu parles des réseaux sociaux effectivement, c'est vrai que attirer des nouveaux clients en magasin, c'est quand même un vrai défi. La communication, j'imagine, c'est une composante vraiment du succès d'une opération en omnicanal. Comment toi, tu conseillerais de procéder maximiser l'impact des communications et faire venir le plus de monde possible C'est vrai qu'on a tendance à penser qu'à partir du moment où tu es dans une zone physique avec un trafic, ça suffit. Et alors oui et non. On a par exemple fait une op pour les cosmétiques tarte, c'est des marques new-yorkaises qui s'est implanté, on a mis boulevard Haussmann en face du printemps. Et donc il y a un trafic sur cette taxe qui est énorme et donc sans en parler il y a beaucoup de gens qui s'arrêtaient, qui attendaient, qui avaient envie de rentrer dans le dans le magasin éphémère. Mais le gros du trafic il s'est fait parce que la communication en amont, elle a été de faire un FOOH, tu sais de faire une fausse apparition en 3 d, en IA et caetera, dans les rues de Paris exactement. Le banderole qui est descendu dans le bâtiment. Voilà, ça on connaît donc on a tous vu Jacquesmus et caetera, ces foires en font beaucoup. En tout cas Tarte en a fait un, Ça a été de communiquer sur ça pour dire on arrive, on est à Paris et donc tu utilises les réseaux. L'avantage c'est que tu comprends tout de suite qu'il y a un truc physique qui va se passer. Ensuite il y a connecter tous les influenceurs autour de la marque. Donc là inviter tous les gens avec qui vous travaillez sur la marque, tous vos influenceurs, tous tous les prescripteurs de la marque, il faut les inviter, il faut en parler. Ils vont faire un relais en amont, donc il faut écrire un petit script pour que en amont de l'opération ils puissent venir venir et surtout en parler à leur communauté. Et surtout, il faut faire des gros effets d'annonces sur peut-être du gift, sur des expériences spécifiques, sur peut-être un lancement de nouveaux produits, ça s'adapte très très bien aussi. Tu vois des choses comme ça. Ok, donc imaginons que ça y est, j'ai décidé de m'implanter. J'ai réussi à faire venir plein de monde dans mon super pop up store. Maintenant, une fois qu'on y est, comment tu conseilles de retranscrire un peu l'aspect concept storytelling qui est entre guillemets assez évident à mettre en avant sur un site, car tu contrôles quand même pas mal le parcours des utilisateurs. Et comment tu arrives à retranscrire un petit peu cette expérience-là d'achat en magasin. Ça c'est hyper bien ce que tu dis, c'est vrai qu'on n'en a pas parlé mais c'est un point qui est souvent central. Quand tu fais du e-commerce, tu as une bonne data d'image, tu as des bons assiettes graphiques, tu as plein de trucs des logos, des images, des shootings et caetera. Tu n'as rien qui existe en physique, tu n'as pas de matière à toi, tu n'as pas, tu vois ton ADN il ne vit pas encore physiquement. Donc ça nous c'est un temps qu'on néglige pas au contraire on passe pas mal de temps en amont à bien réfléchir à la stratégie et bien réfléchir comment on transforme une marque digitale en marque physique. Et pour ça tu n'as pas que une forme de meubles, des matériaux différents et caetera, mais tu as tout un parcours que tu dois imaginer. Exactement le même tunnel que tu vas faire mais qui est un peu technique sur le e-commerce parce que là le but c'est de maximiser ta ton taux de transformation. Là ça va être un peu pareil sauf qu'on va le réfléchir avec tout plein de connecteurs un peu sensoriels ou émotionnels. Donc on va te faire croiser par exemple du staff qui évidemment souriant, qui t'accueille, c'est bonjour, on te fait tester quelque chose et caetera, on peut mettre un environnement sonore, on peut mettre un environnement olfactif, on doit le faire aussi. Tu as aussi tout un tas de petites étapes pour fonction du de la position de la marque aussi de sa stature, mais tu peux avoir tout un tas d'étapes pour soit prémiumiser l'expérience, soit pour au contraire simplifier, emmener les gens à rentrer. Donc tout ça c'est tous les encodants que tu vas réussir à positionner autour de ton expérience globale et donc ça ça se réfléchit pour que typiquement je reprends l'exemple de de Size Up qu'on a fait sur la au coeur de la défense, c'était il y a quelques semaines, on a fait une grosse structure qui faisait deux-cents mètres carrés qui était toute fermée, tu voyais un peu l'intérieur mais pas tout pas tout à fait et donc là c'est les produits de Sephora c'est un mascara, c'est qu'il te fait un regard incroyable. Et donc là tu rentrais à l'intérieur et tu avais tout un scénario où tu allais faire tamponner une petite carte, donc tu avais quand même des trucs tangibles dans la main. Tu vois on se déconnecte volontairement de tablettes, de de trucs digitaux en magasin et caetera, au contraire là on est allé sur quelque chose de beaucoup plus tangible où là on fallait tester des produits une fois que tu avais testé ou tu avais fait ton atelier de justement de maquillage et caetera, t'avais le droit à ton truc, ensuite tu passais à une une petite boîte où il fallait attraper un ticket avec du vent, des trucs comme ça, donc un truc très très ludique. Si tu as attrapé le bon ticket, tu avais aussi d'autres lots potentiels ou d'autres petits échantillons gratuits, tu passais à une autre étape avec une petite roulette, tu pouvais parier donc un peu comme un petit casino, c'est très très marrant mais en quelques secondes, tu avais encore quelque chose et plus tu faisais comme ça de petites activation et plus tu prenais de contact avec la marque, au moment de sortir, plus tu avais des petits cadeaux, des petits plus en fonction de ton expérience. Et un truc hyper tangible que des trucs très tangibles tu vois. Et ça ça a cartonné. Ouais ça m'étonne pas, c'est vrai que là ça se démarque très clairement de l'expérience digitale. Donc vraiment couper net avec ça pour proposer quelque chose de différent par rapport à d'habitude. Ça me paraît, ça me paraît super intéressant et ça touche un peu au sujet de la personnalisation. Aujourd'hui, sur le digital, tu peux personnaliser les parcours d'achat, les dans tes fiches produits, toute l'expérience finalement du client d'après son comportement avec des solutions comme Webin par exemple à laquelle je pense. Comment cette personnalisation peut se faire sur un exemple physique Peut-être que tu as un exemple un peu un peu précis là-dessus. Je crois que tu m'avais parlé de une marque de thé, il me semble. Oui, exactement. Là on déploie une boutique pour une marque de thé qui est b to b aujourd'hui qui fait des thés pour quasiment tous les grands chefs et des thés pour les hôtels et caetera. Et en fait on a réfléchi ça parce que comme tu le dis personnalisé des tunnels de vente et caetera suivant la typologie de ton client, ça se fait facilement. C'est vrai qu'en magasin c'est différent. Quel type de discours tu vas adapter Et typiquement pour cette marque de thé, on est en train de travailler à leur magasin donc là en b to c et leur positionnement c'est ils veulent accompagner de des amateurs de thé mais aussi des connaisseurs et faire passer ces amateurs de thé ou des vraiment des novices en connaisseur de thé. Donc ils ont vraiment un positionnement et ils recherchent des thés, c'est extrêmement extrêmement léché, c'est c'est des très beaux produits. Et en fait on a réfléchi tout cet axe autour des 3 typologies de clients que sur lesquels ils travaillent et on a 3 typologies de discours différents dans le magasin. Tous s'entrecroisent mais tu vas avoir par exemple pour donner un exemple concret typiquement ton client qui est encore amateur, qui connaît pas trop, toi tu vas peut-être lui parler d'infusion de thé, du thé du matin ou de thé de la journée, de thé fruit thé ou de thé plus de caractère et caetera. Pour autant celui qui est un peu plus amateur ou plus confirmé, tu vas lui parler peut-être d'origine de thé, de type de culture, de millésimes et caetera et caetera. Et donc ça n'empêche que ton ton client hyper connaisseur, il peut passer prendre un pack du matin pour offrir par exemple et mais se diriger vers un autre endroit qui sera sur lequel tu vois il sera un petit peu plus attendu. Le wording lui correspondra un peu plus. Donc en fait, on fait à peu près le même travail qu'on peut faire en digital. Sauf que là, on l'étire un petit peu dans le parcours dans le magasin. C'est vraiment hyper intéressant comme expérience. Je me posais aussi la question, tu en parlais tout à l'heure au niveau de la gamification un petit peu des parcours. Si tu avais d'autres exemples en tête, c'est vrai que la gamification, comme ceux qui nous écoutent le savent peut-être, Loyoly, c'est vraiment notre notre dada, si je puis dire. Est-ce que toi, tu as d'autres exemples de voilà comment retranscrire de la gamification de l'expérience sur des expériences type pop store dans le monde physique. Il y en a, on a quelques exemples comme ça. Ce qui est intéressant aussi c'est de penser à l'avant avant que tu ouvres ou avant que tu ouvres ton pop-up ou avant l'arrivée de tes clients ou tes prospects. C'est-à-dire tu peux déjà commencer à les inviter. Tu peux aussi avoir des process de discussion sur WhatsApp automatisés par exemple, il y a des systèmes qui sont incroyables et donc qui vont te permettre justement soit de créer un petit peu de personnalisation pour aller dans le sens de ce qu'on disait juste avant, soit créer de la gamification, donc en retail c'est assez facile parce que tu as plein d'éléments tangibles avec lesquels tu peux tu peux jouer. On voit tous, on a tous vu sur des pop-up, une petite roue pour gagner une réduction des choses comme ça. On avait fait par exemple sur Inga, ce qui était assez intéressant Inga c'est les éponges, ils ont fait un carton et son numéro un des éponges lavables aujourd'hui et et Benjamin qui est qui est d'ailleurs un cerveau complètement génial et éclairé sur ce sur le e-commerce et de vendre des éponges, on a travaillé ensemble sur comment créer un pop-up store et en fait on s'est dit on va créer tout un tas de jeux autour de l'éponge. Alors comment tu crées des jeux autour d'une éponge C'est une bonne question. Et en fait typiquement l'éponge elle est lavable donc dans quoi tu la laves dans une machine à laver Donc on a recréé une machine à laver sur la boutique et tu prends des éponges, on distribue, on donne dans la main des éponges donc en fait tu rentres en contact avec le produit immédiatement, tu sens que ah il est souple, il est quali et en fait le jeu c'est de jeter l'éponge dans la machine à laver pour gagner des réductions et plus tu en jette et caetera plus tu as des réductions alors ça tu fais passer ça pour de la réduction et caetera mais en fait tout de suite tu crées une une approche de la marque où tu te dis c'est fun, tu la jette dans la machine à laver tu comprends qu'elle est lavable et en plus tu touches le produit immédiatement. Donc dès qu'on arrive en fait on te fait jouer un truc ça c'est très drôle et apprendre avec cacher aussi des petits easter eggs un peu partout dans le magasin avec des petites phrases, des petits trucs comme ça qui peuvent donner droit à des réductions donc si tu es un peu observateur, ça pouvait déclencher ça et surtout ça déclenchait aussi la viralité de la boutique. Ça on n'en a pas parlé mais évidemment c'est un temps qui est extrêmement fort, c'est que les gens vont republier, tu vas pouvoir créer énormément de contenu aussi sur ta boutique et ça c'est voilà on n'en a pas encore parlé mais ça fait partie des choses que tu peux faire et que ta boutique te permet de faire crédiviser ton image en plus. Parlons-en justement sur la partie viralité. C'est vrai que moi, de mon expérience, de mon prisme à moi à côté l'oeil au lit, donc solution de fidélité et d'engagement. Tu parlais de la communication, de la préparation. Donc, si je puis me permettre de donner un petit conseil aussi, c'est vos clients, par exemple, qui sont sur des tiers gold, platinum, donc vraiment vos tops clients qui sont habitués à vos produits, qui connaissent bien vos produits déjà. C'est ceux pour moi en tout cas en priorité qu'il faut vraiment inviter de manière un petit peu exclusive sur votre opération physique pour créer encore plus d'attachement. C'est des gens qui ont des paniers qui sont assez élevés aussi. Donc ça peut leur permettre de passer à une autre étape. Et puis aussi lorsqu'on est dans le cadre de l'opération le jour j, potentiellement leur permettre de gagner des réductions supplémentaires ou des points de fidélité s'ils font des stories, des Tik Tok, s'ils créent de l'UGC que vous pouvez ensuite réutiliser à des fins commerciales. Donc moi, ça, c'est ce à quoi je pense intuitivement. Est-ce que toi, par exemple, tu as un exemple d'une marque qui a bien capitalisé sur cet aspect de viralité Clairement alors de base quasiment tous les concepts, ils doivent incarner ce principe-là parce que c'est un des leviers sur lequel tu vas faire durer aussi ton opération. C'est que pendant ça va te faire ça va te permettre de faire de la com, comme tu le disais ça te fait du g c quoi tu peux faire beaucoup de contenus avec et l'utiliser. Et donc tu as par exemple des marques comme ça on a fait une op pour en parallèle du pop-up pour Champion, C'était chez Citadium, c'était il y a quelques quelques mois, on avait créé une une box juste à côté du du pop-up, donc tu avais le pop-up qui a été de qui était déjà implanté d'ailleurs avec toute la nouvelle collection. L'idée c'est d'inviter les influx sur cette la présentation de la nouvelle collection et en même temps on a créé un dispositif où on avait un grand miroir avec un fond sur ce fond il y avait toute la nouvelle com de la Brent de Champion. Avait des ballons aussi, les ballons de basket qui sont un peu le coeur de la communication que tu pouvais prendre et poser avec et on avait un grand miroir face à nous avec des grosses light façon un peu studio, lumière studio avec un un photo boost et donc le principe c'est que tu pouvais te prendre en photo et tu obtenais des jetons en magasin, donc dans la partie shop auprès du vendeur, il pouvait te distribuer des jetons, donc tu crées une interaction avec le vendeur et tes clients et en distribuant ce jeton tu pouvais aller donc soit te faire te prendre en photo, imprimer ta photo, te l'envoyer par mail évidemment donc on récupère de la data mail parce que le typiquement les photos boost c'est parfait pour ça. Ouais. On récupère la data mail et en même temps avec le jeton il pouvait jouer pour obtenir des goodies. Donc là il y avait 3 types de goodies, il y avait des chaussettes championnes, un bonnet et autre chose un sac je crois et et on avait des espèces de petits distributeurs tu sais un peu à la japonaise avec des boules ces ces boules en PVC là dans lesquelles il y a un jouet donc là à l'intérieur tu avais un un truc gagnant ou perdant et donc tu en avais plusieurs sur l'opération et en fait tu venais réellement donc mettre ton jeton tourner cette manivelle et caetera. Donc tu avais une vraie interaction physique avec le truc, les gens ont adoré ça. Donc story à fond et caetera parce que, mais en fait c'est un truc mécaniquement c'est simple, mais en fait c'est valorisant pour la marque, tu as une, tu as un, il y a un truc qui se passe quoi. Et ça ça a super bien fonctionné et c'est des idées qui sont finalement toutes bêtes, mais bien réalisées surtout bien intégrées et le dispositif il était très quali. Tu vois on avait un revêtement un peu ballon de basket sur toute la structure du espèce de cube et caetera. Tout était bien éclairé, on avait remis des éléments de de charte, les ballons qui étaient posés dessus et caetera. Donc tu vois ça, c'est des petites opérations, mais qui ont vraiment un aspect de com viralité qui est hyper puissant. Ouais, c'est fou, je trouve, de voir à quel point on peut se permettre d'être créatif sur ce genre d'initiative. C'est je trouve hyper hyper intéressant et ça me donne quelques quelques idées pour certaines marques avec qui on travaille aussi. Ok donc maintenant, si on pense un petit peu à l'après, donc j'ai fait mon opération, plein de monde est venu. J'ai récupéré plein d'optin au site, on a parlé rapidement. C'est aussi un des gros gros enjeux si un de nos objectifs, c'est de faire de l'acquisition notamment. Comment je mesure le succès de mon opération C'est quoi un petit peu les KPI que je vais regarder Ce serait ma première question. Alors en fonction de, en effet en fonction de ce que tu as voulu mettre en place, de l'objectif de ta marque et de l'objectif de ton opération, imaginons que tu sois resté très peu de temps pour faire de la communication, évidemment là tes KPI sont assez différents de une installation sur 12 mois pour faire du ROI. Partons du principe où tu veux juste aller évangéliser de la marque, tu vas réussir à collecter de la data de clients avec qui tu peux avoir échangé. Donc ils sont potentiellement des clients en puissance ou déjà des clients que tu as réussi à réidentifier en physique avec peut-être des problématiques qui t'ont évoqué sur des produits ou simplement des questions que tu vas pouvoir toi réutiliser, faire upgrader ton discours aussi tes tunnels de vente grâce à ça. Donc ça c'est déjà beaucoup d'informations que tu peux traiter. Tu vas voir aussi potentiellement la possibilité d'avoir créé du contenu sur place, du contenu visuel, de la réputation pour ta marque aussi parce typiquement tu lances une nouvelle marque de chaussures un truc comme ça, on peut la toucher d'un coup ça change ton ton ta vision contre tes clients potentiels à l'autre bout de la France sur le digital parce qu'ils ont vu que tu avais fait une boutique à un moment donné. J'ai un bon exemple comme ça avec bi-collagène, c'est une marque qui est devenue neutre maintenant, une marque de compléments alimentaires. La boîte elle avait, elle elle commençait il y a un peu plus d'un an, elle a un peu plus d'un an. La marque elle commençait, elle a commencé à se mettre pour faire un coffee shop dans les Galeries Lafayette, c'est un petit coffee shop qui mettait du collagène dans ses boissons. Le but ce n'était pas de vendre du collagène, le but c'était de vendre des cafés et des boissons fonctionnelles avec du collagène devant collagène c'est bon pour la peau, pour les articulations et caetera. Et donc de jour 0 à jour 10, les gens nous demandaient mais comment on peut acheter le collagène parce qu'on ne sent pas, ils se disent bien et caetera et caetera. Et en fait la marque bi collagène elle est née comme ça, s'est mis à vendre du collagène parce qu'en fait les clients le demandaient, jamais la marque elle aurait commencé à en vendre, empaqueté, sachets et caetera sans être passé par là. C'est-à-dire que la crédibilité du lieu a rendu tellement fort le produit qu'il est devenu désirable par des clients. Et l'exemple il est incroyable parce que imagine que ta marque elle existe un petit peu, tu arrives en physique d'un coup en fait tu as une tu as une aura particulière, tu es réel tu vois, tu n'existes vraiment, tu n'es pas un mec qui fait de l'import de produits un peu bizarres et ça. Tu es là vraiment face à des gens. Ça ça change tout. Franchement c'est un levier qui est incroyable et on s'en rend pas assez compte mais c'est vraiment très puissant. Donc il y a ça par exemple et la marque neutre est venue aujourd'hui à un site e-commerce et caetera, elle continuait que ça et il y a eu d'autres opérations comme ça en physique dans Paris avec un petit bar et caetera et caetera. Et donc typiquement tu peux avoir ce pour finir de te répondre, tu peux avoir déjà ces retours-là sur une petite activation courte juste pour faire de la notoriété. Ensuite tu peux te mettre en place pendant plus longtemps et donc là tu veux faire du R0I, tu as plus de produits, c'est quoi tes retours Tu vas voir quels produits performent en physique, combien tu as fait de vente, achat versus vente, quel chiffre d'affaires tu as fait, quel bénéfice tu as tiré. Tu peux aussi avoir toutes les notions de trafic. Alors il y a différentes façons de s'installer. Quand tu fais de la boutique ou de la boutique éphémère, et caetera, et que tu veux faire du R0I, il faut absolument mettre des compteurs de trafic. Ça te permet déjà de voir si par exemple tu es en centre-ville, tu loues une boutique pendant 6 mois en centre-ville. Tu vas voir tous les gens qui passent dans la rue, tu vas voir ton taux de transformation avec les gens qui rentrent dans ton magasin. Donc là tu as les mêmes outils en digital. Sur Google analytics tu as le même principe. Et donc déjà tu installes ça et tu vois aussi ton taux de transformation. Sur tel jour tu as eu combien de trafic, combien tu as fait de panier et quel volume et caetera et caetera. Donc tu peux récupérer quand même pas mal de data. Évidemment ta rentabilité globale ça tu la calcule au fur et à mesure. Et en plus, tu crées du trafic depuis la zone géographique, du trafic digital, depuis la zone géographique dans laquelle tu es implanté. Ça à l'époque on l'avait vu avec Cabaïa qui était un des premiers clients de mon ancienne agence où on a fait ses pop-up, ses premiers bars à bonnet. Donc là c'était les sacs existaient pas encore et tout, c'était vraiment le début avec Bastien Valandi. Et donc lui s'était rendu compte que sur son e-commerce, il avait des bons spectaculaires de trafic depuis les zones depuis lesquelles il s'implantait. Ok. Lui il allait du genre en Bourgogne, il allait dans plein de villes de taille moyenne et dans les villes dans les grands centres commerciaux de villes de taille moyenne, là il avait des des hubs de trafic hyper importantes sur son site. Parce qu'il était crédible en physique, il faisait des ventes en digital et ça il arrivait à le monitorer. Donc tu peux avoir ça aussi, ce qui est un peu plus dur à faire, mais tu as aussi du trafic sur ton site et tu as aussi des ventes directement sur ton site. Hyper hyper intéressant. En fait, ce que je retiens, c'est que en fait se lancer dans un pop-up store, c'est un excellent moyen de vraiment se confronter au marché avec des consommateurs réels qui vont nous permettre de comprendre un petit peu les objections qu'il pourrait avoir sur certains produits. Ça peut aussi permettre voilà de faire tester justement des nouveaux produits auprès d'une d'une audience qui qui peut-être nous connaît déjà un petit peu. Il y a aussi un gros gros sujet sur de manière générale parce que assez facilement comme tu l'as évoqué, il y a plein de choses qu'on peut faire pour créer de la viralité relativement facilement avec des expériences qui se démarquent vraiment et qui vont laisser aussi une mémoire assez assez intéressante chez le consommateur. La question que j'aurais maintenant si on reste un petit peu sur l'après et comment en fait on va pouvoir capitaliser dans la durée sur cette opération là. Je pense par exemple à la brique CRM une fois qu'on a collecté tous les opt-in. Voilà, ce serait quoi toi un petit peu si tu as de la visibilité sur cette étape là du parcours qui intervient beaucoup plus en aval pour le coup de ce que vous faites avec Share Client. Est-ce que tu as un peu des bonnes pratiques comme ça sur vraiment continuer de capitaliser dans la durée après l'opération sur les clients Alors c'est vrai que nous, notre coeur du, le coeur du réacteur, nous, c'est d'être ce passeur de flambeau entre des problématiques de d'adressages en digital pour aller en physique, de créer des expériences, de connecter les marques avec ses conso et puis ensuite on re laisse la main jusqu'à ce qu'on recrée des activations, qu'on re-réfléchisse à des connexions avec les clients et la marque et caetera. Donc là-dessus on a, j'ai moins de, j'ai moins les informations mais évidemment le fait de continuer à les activer, de travailler des communications directes avec tes clients via des newsletters et caetera et d'utiliser tes réseaux pour essayer de garder un peu cet engouement évidemment on va travailler ces sujets quoi en tout cas les boutiques vont permettre de de créer ce genre de de de de data et de contenu, mais nous on intervient vraiment sur la partie physique tu vois. Donc là clairement il faut s'adosser avec une agence qui va bien collecter ces données-là, qui peut en traiter quelque chose. Mais nous, notre travail, c'est plus de l'élan, l'élan là-dessus tu vois. Ouais, je comprends. Écoute, là on a parlé un petit peu des cas qui se passent au mieux avec des exemples qui ont été a priori successful. Maintenant, j'aimerais qu'on parle un petit peu à l'inverse des erreurs les plus fréquentes que tu observes de ton côté. Les erreurs les plus fréquentes, tu veux tout le pendant de des bons types ce qu'on a évoqué au départ, c'est c'est de la bonne intelligence, la bonne préparation de ta stratégie pour aller te déployer. Il y a eu une époque où les pop-up presque toutes les start-up ou les marques e-commerce et caetera faisaient pour faire. Parce que c'est bien, parce qu'il faut être présent public, parce que les autres le font et caetera. Alors tant mieux parce qu'il avait beaucoup de choses activées mais on a vu des trucs se passer qui n'étaient pas du tout alignés, c'est-à-dire que se précipiter sur le mauvais emplacement. Ouais il y a une super opportunité tel tel centre, tel gare nous propose un emplacement et tout génial on y va on ne peut pas le louper. T'as un peu le le tu vois le la peur de louper le truc et caetera fait que tu sautes dessus première erreur. En règle générale tu n'es pas allé le visiter. Tu ne te rends pas compte parce qu'en fait il y a un poteau un mètre 50 devant qui te cache la moitié de la visibilité de la porte principale et caetera. C'est des trucs cons mais c'est hyper hyper important d'aller sur place et de voir physiquement comment je vois la vitrine, comment est placé tel kiosque et caetera et caetera. Il y a des il y a des vraies contre-vérités là-dedans et surtout il y a des vraies erreurs à éviter simplement en te déplaçant. Tu restes quelques heures à côté, tu vas te prendre un café, tu restes poser une demi-heure tel jour et caetera, tu regardes un peu le trafic, tu vois si les gens ils consomment, tu as des endroits aussi où donc là je suis plutôt basé sur quoi la réflexion est plutôt sur le lieu, mais c'est hyper important dans le commerce physique parce que tu peux avoir des endroits où les gens ils vont être de passage mais avec une mission en tête, typiquement dans un lieu de transport, tu peux avoir entre un quai et un autre quai, un lieu de flux où les gens ils vont se dépêcher et ils ne vont pas forcément s'arrêter. Tu as d'autres lieux dans une gare et ça c'est facile à comprendre ou tu as du temps de cerveau dispo. Donc quand on conseille nos clients aujourd'hui et qu'on leur dit on vous cherche des emplacements, on va réfléchir aux emplacements pour vous en fonction de la typologie du client, si c'est de la food ou si c'est une marque de mode par exemple, tu n'achètes pas au même moment et pas avec le même cerveau. Quand je dis pas avec le même cerveau, c'est que tu n'as pas la même temporalité dans ta tête au moment où tu achètes. Bien on ne cherche pas les mêmes emplacements même dans une un même centre-co, une même gare tu vois. Et donc typiquement tu vas avoir par exemple tu vas être près d'une entrée principale, tu vas avoir un flux entrant de clients avec une mission, je veux aller acheter des courses pour ce soir ou un cadeau pour ma mère, et caetera. Ok, tu rentres, tu y vas, tu passes à côté, tu es même peut-être pas forcément tiré, mais au moment où tu as fini ton achat, à ce moment-là ton cerveau, il est un peu en train de scanner ce qui se passe. Et là, il faut qu'on te voit. Donc ta hiérarchie de ton message, tes logos, ce que tu vas dire, ton branding et caetera, c'est là où là il doit être puissant ou le sens dans lequel tes clients ils vont passer avec le temps de cerveau dispo pour te voir. Typiquement l'orientation de ton kiosque, il peut vachement varier sur ta performance aussi. Donc déjà faire ça, c'est de la bonne intelligence, mais déjà faire ça c'est primordial tu vois, aller voir le lieu. Ça c'est un bon moyen de de ne pas se planter. Ok donc ouais aller voir le lieu, on retient qu'effectivement toujours bien de checker par soi-même ce qu'il en est. Ouais bien se faire aider sinon tu sais par soit un pote qui a déjà un commerce soit mais même des tips basiques mais il y a plein de trucs quand on fait que du e-commerce on se rend pas compte que ça c'est fondamental. Si la route elle est abîmée par exemple devant ou la chaussée elle est abîmée à cet endroit-là, les gens ils vont faire le détour. C'est normal sauf que toi tu vas perdre un volume de trafic énorme. Donc ça veut dire que soit la boutique elle n'est pas encore prête, ce n'est pas le moment même si elle est super, next, on peut passer à autre chose tu vois. Donc tu as ça, des erreurs à éviter c'est par exemple essayer trop de copier un modèle. Tu vois typiquement on me dit ah alors souvent on a des marques qui nous disent nous on a vu un tel un tel un tel ils font ça on voit la même chose. Alors ouais mais non parce que tu tu peux t'inspirer évidemment on s'inspire tous tu as d'une créa d'un truc à marcher et cetera mais il faut que tu tu pars des fondements de qui sont tes clients, qu'est-ce qu'ils veulent et qu'est-ce que tu leur apportes tu vois Alors tu as beau être similaire à une autre marque, elle fait des bonnes perfs et caetera, mais pas copié pour copier. Que parfois tu vas avoir des des des idées qui vont être, on peut essayer de trouver des idées qui vont être plus malignes, du genre des déploiements peut-être plus légers ou dans des endroits plus stratégiques tu vois, ou aller chercher une niche plus concentrée. Donc c'est bien de s'inspirer mais pas de a à z, c'est-à-dire que essayer de copier juste pour copier, tu peux te retrouver avec des trucs qui marchent pas bien. Parce que tu n'es pas exactement aligné avec avec ta cible et des fois c'est des erreurs un peu légères tu vois. Ok. Donc le lieu, le copier coller. Ouais après tu peux avoir le ton ta typologie de déploiement justement te planter sur le fait d'y aller trop peu de temps quand tu veux faire du R0I parce que tu as du mal à amortir tes coûts fixes Même si tu peux investir tu peux avoir une petite ligne de capex en disant ok on se fait déjà du mobilier qu'on va pouvoir utiliser sur un salon demain, sur un pop-up et caetera. Il faut quand même le stocker, il faut le transporter, tu sais ça a des, il y a des coûts qui sont liés à ça et surtout donc bien calibrer le ton temps d'exploitation avec l'investissement que tu veux faire. Tu as plein de clients dès le départ, on leur dit ok, c'est quoi le budget Ah on a tant un bon budget, imaginons ils ont un bon budget pour le déploiement et caetera, qu'on trouve cohérent. C'est quoi un bon budget d'ailleurs Un bon budget, ça dépend ce que tu veux faire et ça dépend. Si tu veux donner une fourchette par exemple tu vois du Une fourchette entrée de gamme au top du top. Typiquement nous on a une particularité c'est que pour placer rapidement un petit skills de l'agence mais notre particularité c'est de dire dès le départ, au moment où on réfléchit à ta stratégie, on te dit ce qu'il faudrait investir. Parfois on demande aux marques de l'investissement pour ne pas se retrouver en fin d'opération avec avec un déficit ou sinon avoir une dépense qui est beaucoup trop élevée par rapport au potentiel de l'activation. Et alors c'est contre-productif pour l'agence, mais en fait non parce qu'on va travailler dans la durée avec ces clients-là et l'idée c'est que on réfléchit par exemple pour une marque qui va s'implanter pendant 6 ou 12 mois, ton coût sur ton mobilier il va être un peu plus haut parce que tu dois, il faut que ça soit un petit peu plus calé, que ça tienne dans le temps déjà pendant plusieurs mois, ton revêtement de sol, ton installation, l'électricité et caetera, donc tu as plein de coûts qui sont liés et là un budget ça peut aller de vingt-cinq à trente-cinq, quarante-mille euros. Ça compte vingt-cinq à peu près Pour 6 mois, un an. Ça c'est de l'investissement sur le setup tu vois. Après tu as le loyer, tu as ton staff évidemment tu as tous tes coûts variables. Je te parle en charge fixe. Ouais. Et tu as des marques pour lesquelles on va dire non non il faut que tu sois autour de 20 vingt-cinq max parce que tu achètes des produits, ce n'est pas toi qui les transforme et donc tu as une marge peut-être qui est un peu plus condensée et tu te rends compte que le nombre de produits que tu dois vendre pour essayer d'être rentable, ce n'est pas cohérent. Donc on lui dit diminue et on l'aide à le faire. Donc on conserve, on travaille un concept et dès le départ le concept on travaille des choses malines pour que ça soit efficace, esthétique, aux normes évidemment mais que ça ça aide la gueule tu vois. Et donc vraiment ça c'est le les leviers sur lequel tu vas travailler et pour autant tu as des marques qui vont transformer des produits bruts avec des marges très très élevées et là ils pourront se permettre de se dire ok nous on va investir un truc un peu plus dans le dur, plus lumineux des trucs et caetera. Tous ces détails-là qui font que quand toi en tant que conso tu arrives, tu perçois la marque comme mieux placée ou l'écran est un peu plus sympa notamment à Cosmeto qui est en train de d'exposer en ce moment. Tu vois où on investit un peu plus parce que on a besoin de rassurer comme ça donc les finitions, les matériaux c'est hyper important tu vois. Donc tu mets un peu plus de budget. Et puis tu as des O p très court terme et là c'est quelques milliers d'euros ou quelques centaines d'euros parfois. On aide d'ailleurs des centres commerciaux à investir des petits kiosques qui sont prêts à être utilisés par des marques, donc là des plus petites marques. Typiquement tu as un e-commerce, tu fais quelques centaines de milliers d'euros ou quelques dizaines de milliers d'euros, tu commences, tu peux aller dans ce genre de dispositif et pour quelques centaines d'euros pour une semaine par exemple, tu vas pouvoir vendre tes produits en direct. Le levier il est incroyable. Tu passes de marque inconnue 0 à plein de gens qui vont te croiser, qui vont en parler et caetera. Tu peux faire ce que tu veux en ads, tu dépenses dépense cinq-cent balles en ads, pas le retour que tu as en 500 balles en étant sur place une semaine. Et ça c'est un truc, ouais ça paraît compliqué, ça ne l'est pas du tout. Et on accompagne des foncières en leur designant ces dispositifs-là pour les marques justement. D'accord. On essaie d'accompagner dans tous les sens. Parce que toutes les strates c'est hyper important. Donc tu peux attaquer avec vraiment très peu et que ça soit rentable efficace et en plus performant pour ta marque et tu peux aller un peu plus loin comme des boutiques aussi on peut faire des boutiques de plusieurs centaines de mètres carrés à plusieurs centaines de milliers d'euros même pour une semaine pour des grosses marques internationales par exemple mais parce que le levier de communication et c'est un plan marketing national ou international du coup tu vois les enjeux ne sont pas du tout les mêmes. Ouais bien sûr. Mais là on déconnecte un peu on est un peu au-delà du besoin d'une DNVB ou tu vois d'une marque digitale. Et donc ça me paraît assez clair sur les coûts fixes. Et maintenant, si on essaie de redescendre un peu les autres items du BP, des charges de perso, ça s'estime un petit peu à combien Alors les charges de perso déjà suivant où tu es installé, tu as des des temps des temps de d'exploitation un peu obligatoire dans le centre commercial, s'ouvre à 10 heures, se ferme à 20 heures, tu vois il faut du temps qui qui surtout cette durée-là, donc tu as au moins une personne et demie par jour pour faire tout le tout le truc, Donc ça il faut le gérer et ça a quand même un coût. Donc tu peux passer soit par un recrutement direct, c'est ce qui coûte le moins cher, mais il faut recruter, former la personne C'est une personne. Exactement, tu vois un peu la ça peut être ça peut être complexe. Tu as aussi des possibilités avec un Student Pop par exemple. Je ne sais pas si tu les connais mais c'est en fait c'est vachement bien fait. Tu réserves tu as un pool d'étudiants qui va être formé et caetera et qui peut venir un peu à la rescousse comme ça et un peu renforcer des équipes. Tu as beaucoup de marques pour lesquelles ça marche très bien. Genre des produits qui sont faciles à vendre où il te faut une présence. Tu en as d'autres pour lesquels il faut être beaucoup plus technique et là ça peut être un bon aide mais pas forcément le coeur du réacteur. Mais ça ça marche bien. On a aussi, il y a d'autres partenaires qui te font aussi du sourcing de force de vente supplétives. Donc là en fait c'est vraiment honteux source du staff qui est déjà recruté par l'agence en question, qui va être formé et lui son métier c'est de faire du commercial béton quoi. Donc il apprend la marque demi journée de formation et ils arrivent ils sont très forts. On avait fait ça pour Emma matelas à l'époque, une start-up quoi, une tu vois tu connais, tu connais bien. Et je les présente mais ils doivent être quatre-cents maintenant et donc on les a implantés en pop-up et on a organisé comme ça une équipe de vente hyper tu vois calibrée pour toute la durée du pop-up store et ils ont fait des super scores. Donc j'étais hyper contente même si ça ça coûte un peu plus cher parce que tu as un responsable des ventes, tu as des équipes de vente en dessous et caetera. Donc ça ça coûte plus cher. En termes de fourchettes budgétaires là-dessus. Tu prends le coût le tarif horaire d'un vendeur et tu rajoutes une trentaine de pour 100 déjà sur une agence tu vois. D'accord. Après sinon tu recrutes en direct mais c'est comme tout. Si tu les payes bien, tu as potentiellement quelqu'un qui va venir à l'heure qui va être là et qui ne va pas se barrer. Si tu ne les payes pas bien, tu as potentiellement du turn over, donc ça c'est important. Et surtout il y a un truc mais juste il faut être ultra vigilant, c'est que tu peux tout foirer en ayant un vendeur sur son téléphone portable. Ouais. On le croise non-stop tout le temps et nous on fait le tour des pop up center un jeu c'est quand même tu vois les les zones de retail, c'est avoir nos clients boutique nos clients mais que ça soit en magasin en pop up en activation où tu veux franchement tout le monde a le réflexe de se mettre sur son tel ça c'est un peu c'est le loup du business. Ouais, c'est, il n'y a rien de pire. C'est assez en faire. Je ne commenterais pas là-dessus, mais je partage ton sentiment. Ok cool. Et écoute maintenant, pour finir, j'aimerais qu'on parle un petit peu de l'avenir du futur, que tu sortes ta boule de cristal pour nous expliquer un petit peu ta vision des choses sur les prochaines tendances. Je l'ai mentionné au début, c'est vrai qu'on voit qu'il y a un gros retour en force du retail. Et dans ce cadre-là, en termes un petit peu d'expérience physique, c'est quoi toi un petit peu les nouveaux types d'expériences, les nouveaux formats d'expérience que tu vois émerger et qui tu penses vont se développer dans les mois, les années à venir Il y a des sujets sur lesquels on est persuadé tu vois, mais le retour de des connexions humaines tu vois, de justement d'arriver à humaniser au maximum les marques. Donc là c'est plus un travail autour de la marque, mais qui s'exprime en retail, mais tu vois vraiment une vision voilà d'essayer de de mieux connaître ton ton client, essayer d'incarner, humaniser au maximum ta marque et caetera. Je pense que ça c'est un logique qui est important pour l'avenir du retail et du retail physique. On a aussi un sujet sur le sur lequel je crois beaucoup, c'est le mix, le partage des lieux. Tu as plein de marques qui peuvent cohabiter, qui renforcent l'une et l'autre leur positionnement. Donc ça ça, c'est des leviers qui sont hyper intéressants. Déjà ça permet de faire communiquer des marques entre elles. Tu le vois aujourd'hui sur d'autres secteurs mais tu vois un burger king x une autre marque, d'un coup toutes les marques deviennent cool, tu t'intéresses à une autre marque presque tu l'aimes autant que la marque principale et caetera, ça en retail physique c'est ultra puissant, c'est génial tu vois déjà tu imagines tu parles à 2 pour faire venir dans un seul endroit. Il suffit que ton client il soit un peu complémentaire par exemple il soit sportif, tu as un produit sportif et en même temps un complément alimentaire. Tu vois tu vends des baskets des compléments, tu as la même cible en gros. Donc ça c'est extraordinaire tu peux faire de ce genre de choses ça j'y crois beaucoup Et puis après continuer à essayer de créer des connexions fortes entre l'activation digitale et et l'activation physique, tu vois. C'est sur ce dernier point, est-ce que tu as un exemple en tête entre justement créer des meilleures connexions entre le digital et le physique Je pense que ça revient un peu au à l'item numéro un, l'esprit d'humaniser un peu ta marque. C'est-à-dire que il y a quelque temps, on pensait que faire de l'omnicanalité, c'était redescendre du digital sur les magasins. On remettait des tablettes partout. Tu vois ce que je veux dire, tu as forcément le bien. Est-ce qu'il y a eu vraiment des performances autour de ça Il y en a quelques-uns qui ont réussi, il y a des bons exemples avec de la data en magasin ou en tout cas de du complément d'achat en magasin et caetera, mais il y a eu beaucoup de choses avorté qui n'ont pas forcément fonctionné. Donc tu vois pour le coup, c'était plus du feeling, nous on n'a jamais été très chaud à redescendre énormément de contenus digital en magasin pour se dire finalement, on peut peut-être reconnecter notre client digital parce que grâce à son smartphone, il vient sur place et puis il retrouve son compte client, son machin, mais non tu ne mets pas tes infos comme ça quand tu es chez toi sur ton tel ça va ou sur ton ton ordi devant ton dans ton canapé, mais en magasin tu ne mets pas tes infos de CB, tes trucs et caetera. Donc tout ça tu vois c'était une vraie fausse bonne idée et on est arrivé quoi à mon avis sur quelque chose où on va essayer de de créer une connexion un peu meilleure avec ses clients justement en ayant peut-être du staff plus performant qui reconnaît un peu les clients, typiquement notre magasin de thé, notre client, c'est un des un des positionnements, alors je ne vais pas tout dire parce qu'on est en train de finir de déployer son son concept, mais un des positionnements c'est vraiment de ramener l'humain là au coeur du du système et essayer d'avoir un système de fidélité qui passe surtout par le ah je me souviens de vous. Et donc il y a plein de possibilités pour engager des discussions, pour donner l'impression en tout cas qu'on s'est déjà croisé et après d'implémenter dans un système de CRM assez simple, mais d'implémenter des infos pour retrouver rapidement ah bonjour ah vous aviez acheté tel produit, alors ça vous a plu numéro temps et caetera, est-ce que vous voulez goûter ça, on a un nouveau produit qui ressemble à ça, est-ce que vous voulez, Ça pour nous, c'est un levier qui est hyper hyper fort et que tu peux avoir en commerce physique quoi. Ouais, franchement, j'apprends beaucoup de choses. Je suis, j'ai hâte de voir les prochaines opérations que vous allez faire, je me rendrai André personnellement pour pour contempler tout ça. Avec plaisir. Et puis écoute, je pense qu'on a fait un bon tour du sujet en réalité. Est-ce que tu as quelques conseils généraux pour finir peut-être qu'on n'aurait pas évoqué. Ouais de créer en vrai c'est, nous c'est un peu le centre de la discussion à chaque fois on en revient toujours à ça, tout ce qu'on fait, toute la toute l'énergie qu'on met pour aller se développer en physique, c'est de créer une connexion à un moment donné, de créer un truc alors c'est un peu galvaudé de dire qu'on est dans l'émotion et caetera, mais c'est en soi c'est c'est vrai tu vois. C'est d'arriver à avoir un point d'accroche physique et de faire que ton client il devient un peu par essence ambassadeur de ta marque. Et ça à tous les moments de la conception, du point de vente, de l'expérience, du design, de tes enseignes, de ton discours, de ta hiérarchie de tes messages, du lieu dans lequel tu t'implantes, à chaque fois c'est ce qu'on relie à l'ADN de la marque, est-ce qu'on relie bien à qui sont, qui sont les clients, chers clients c'était ça en fait l'idée. C'est dire évidemment il y a le jeu de mots parce qu'on aime nos clients, mais surtout en fait c'est le partage du client. Le client, notre client c'est à lui qu'il faut qu'on parle tu vois. Et notre façon de réfléchir c'était ça, c'était de dire comment on crée ce truc d'émotion, donc surtout le le le point central c'est créer un moment de rencontre, créer un truc où il peut se passer un sourire, un test de produit, on va dire la quintessence de ça, c'est juste l'échange autour de ton produit, de ta marque et autour tu rajoutes des éléments pour créer une atmosphère, pour créer un environnement, pour communiquer correctement. Il faut vraiment penser au coeur du réacteur quoi. La connexion avec le client, la connexion avec ton produit. Ça c'est juste un peu le b a ba mais partir de ça tu as plus de chance de ne pas te louper quoi. Parce que tu ne choisis pas le mauvais endroit parce que tu dis mais non notre produit c'est eux, nos clients c'est eux tu vois cet endroit là c'est pas nos clients tu vois, tac ça peut dégager. C'est du bon sens mais franchement tout doit tourner autour de ça. En tout cas nous c'est notre façon de le penser. Trop bien écoute où est-ce qu'on peut retrouver cher client, où est-ce qu'on peut te retrouver toi Nous partout où il y a du commerce, c'est-à-dire en France, en Europe et aujourd'hui on a de plus en plus de clients à l'international, donc on est très content. On a des marques qui veulent venir s'installer en Europe aussi qui viennent d'Asie, d'US et caetera. Donc on continue à les accompagner et puis moi me retrouver sur LinkedIn où j'essaie de donner un max de tips, de retour de d'expérience et caetera sur l'implantation en boutique, en pop-up store. Donc voilà sur mon insta aussi, sur l'insta de l'agence où on poste quelques petites, quelques petites photos, vidéos de nos opérations. Voilà sur les réseaux traditionnels quoi. Trop bien. Et bien écoute, merci beaucoup Maxime. C'était un plaisir et j'espère que ça plaira à ceux qui nous écoutent aussi. J'espère aussi. Ciao. Merci d'avoir écouté cet épisode de Loyoly talks jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu et que vous y avez trouvé plein d'astuces à tester pour votre marque. Si c'est le cas, abonnez-vous pour ne pas rater le prochain. Parlez-en autour de vous et laissez-nous une note 5 étoiles sur Apple podcast, ça nous aide beaucoup. Enfin, si vous avez besoin d'augmenter votre LTV, n'hésitez pas à me contacter sur LinkedIn ou sur notre site point I o. À bientôt.

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