Aujourd'hui, Joseph reçoit Quentin Fitamant, Head of Studio chez Stride Up, une agence d'acquisition qui combine ses expertises en SEA, Social Ads, SEO, création de contenu et Email marketing dans le but d'accompagner la croissance et le développement des marques e-commerce.
Il accompagne aujourd'hui +50 clients dans la définition de leur Creative Strategy et la création de contenus publicitaires.
Car comme il le dit lui-même : "En acquisition, le nerf de la guerre c'est la créa".
Ça donne 1h de discussion passionnante durant laquelle Quentin nous partage ses conseils et ses outils pour créer des ads les plus optimisés possibles qui viennent soutenir les performances des campagnes d'acquisition.
Il faut savoir déjà, c'est qu'un bon hook rate, c'est trente pour cent. Si déjà, d'un point de vue créatif, on ne travaille pas l'accroche et que du coup, de ces trente pour cent là qui sont un bon taux, tu dégringoles à dix pour cent, c'est énorme. Et si tu n'arrives même pas à attirer l'utilisateur, il n'y a aucun moyen que tu arrives à le convaincre. Bonjour, vous écoutez le podcast qui parle de e-commerce tout simplement. Une fois par mois, je reçois une personnalité inspirante de l'écosystème e-commerce français pour des discussions entre amis et sans prétention autour des sujets qui les passionnent. L'objectif décrypter les tendances e-commerce et partager des astuces concrètes pour faire cartonner votre e-shop. Je suis Joseph Aubry, cofondateur de Loyoly, la plateforme de fidélité et parrainage qui vous permet d'engager vos clients à travers plus de cinquante mécaniques, partage, contenu utilisateur, avis clients et bien plus pour augmenter votre LTV et diminuer votre cac. Si Loyoly talks vous plaît, abonnez-vous et n'hésitez pas à nous laisser cinq étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify pour nous soutenir. Bonne écoute. S'en est passé des choses en trente minutes. Vous avez l'impression qu'on commence l'épisode. Mais en fait, il s'est passé un tas de trucs. Là, on a tout fait. On avait fait tomber toutes les plantes. On a remporté une plante. On a passé l'aspirateur. On est déjà à fond, écoute, c'est très bien. En tout cas Quentin, je suis hyper content de te recevoir sur le podcast. Et puis, du coup, tu n'es pas en terre inconnue aujourd'hui parce que pour la petite histoire, c'est des anciens bureaux de Striked up ici. Exactement. Un an et demi ici, je travaillais juste juste là, donc c'est vrai que c'est nostalgique. Merci de m'inviter. C'est clair. Non, mais écoute trop cool. Aujourd'hui, on va pouvoir parler de pas mal de sujets. Donc, on va parler un petit peu sur Amazon, les ads, les contenus, évidemment les UGC parce que c'est aussi ta partie, tu vas nous expliquer plus en détail ce que tu fais. Réseaux sociaux, il y a des conseils, voilà bref ça va être encore une fois je pense une conversation assez enrichissante. Donc écoute très très content de commencer et du coup avant de nous lancer peut-être si tu veux nous raconter un peu qui tu es, qui est Quentin, finalement qu'est-ce qu'il fait dans la vie et pour quelle entreprise travaille, pour qu'est-ce qu'il fait pour cette entreprise, et caetera. Avec plaisir. Donc Quentin, moi je de la vidéo depuis que j'ai onze ans, donc ça fait un bail. Au début, pas du tout de l'ads. Mais c'est vrai qu'au fur et à mesure, je me suis vraiment tourné sur la partie com dans un premier temps et en fait, à la fois chez l'annonceur, en agence et au bout d'un moment, la frustration principale, c'était la création très objective. Et quand j'ai rencontré Sofiane et Mathieu il y a trois ans et demi, bientôt quatre ans, Toute la discussion a tourné autour du fait de comment on peut réconcilier la data et la créa. Et là, ça m'a animé. Donc, ça fait quatre ans que j'essaye de répondre à cette question chez Stride-up, donc qui est une agence d'acquisition à la base. J'ai rejoint Stride-up un an après sa création. Donc novembre deux mille vingt dans ces eaux là, on était quatre à l'époque. Ça a bien changé. Aujourd'hui vous êtes. On est près de soixante dix maintenant. Alors sur l'acquisition, c'est le coeur de métier. Et dans l'acquisition, un des nerfs de la guerre aujourd'hui, et je pense que tout le monde commence à être bien au courant, mais c'est la créa. Comment on fait pour faire les créa les plus optimisées possibles pour aller soutenir les performances des campagnes Donc aujourd'hui, on est douze créa chez Spread up et moi, mon rôle, c'est de faire en sorte qu'on reste à la page, qu'on accompagne aujourd'hui une cinquantaine de clients sur ces problématiques et puis de faire en sorte de faire de toujours le meilleur créa. Trop bien, trop bien. Et donc, Stride-up, c'est une agence à la base d'acquisition et aujourd'hui, vous avez lancé plusieurs b u si tu veux nous en dire un mot. Exactement. Donc, acquisition, c'est vraiment le nerf de la guerre. La spécificité de Strid up initialement, c'est vraiment une agence d'acquisition avec deux valeurs la performance et la transparence. C'est ce qui drive un peu tous les accompagnements des clients aujourd'hui, à peu près une cent quarantaine de clients sur la partie acquisition dont certains où on gère justement aussi toutes les questions créatives pour faire en sorte d'avoir les meilleures créa pour aller chercher le plus de performances derrière. Et en fait, au fur et à mesure des mois d'accompagnement avec nos clients, il y a des nouvelles expertises qui ont été nécessaires avec le SE0 dans un premier temps, avec Geoffrey Matane qui est arrivé et qui justement a amené cette brique d'expertise. L'e-mail ensuite parce que pour les clients, voilà, il y a, c'est un sujet qui est crucial, je pense tu sais, tu le sais bien et dernièrement aussi Amazon du coup pour vous voilà accompagner en fait les commerçants qu'on a accompagnés déjà sur les sujets ads, créa une step plus loin. Et justement donc ça vous les accompagnez sur quelle thématique sur Amazon spécifiquement Alors c'est vraiment tout le scope Amazon. En fait Amazon, c'est un peu, c'est énorme à lancer. Ce n'est pas du tout anodin, c'est assez lourd et du coup, il faut vraiment des gens qui aient le nez dedans pour lancer toute la boutique en fait. Et même ce qui est intéressant, c'est qu'aujourd'hui, des clients qu'on accompagne sur la créa pour les AAS, on est en mesure d'optimiser les contenus derrière pour Amazon. J'ai exemple d'un client qu'on a lancé sur Amazon et donc on a aussi pu être en mesure de gérer toute la déclinaison visuelle pour les boutiques, pour les pages produits en ayant du coup tous les assets de marque dès le point de départ en fait. Et justement, il y en a pas mal qui disent, enfin j'ai pas mal entendu justement, c'est très bien de commencer par Amazon au tout départ. Souvent, c'est un peu là où tu vas tester tester ton marché en quelque sorte parce que du coup, tu n'as pas, ce n'est pas toi qui va gérer une infrastructure de vente derrière. Et peut-être si du coup, toi qui commence à avoir un petit peu visibilité là-dessus, tu veux nous donner peut-être les quelques erreurs un peu à éviter parce qu'il y a des quick-win ou des choses justement à éviter. Ce qu'il faut avoir en tête et j'en discutais un peu avec justement la responsable Amazon chez nous Inès, c'est il ne faut pas avoir d'idées reçues, être préconçu sur Amazon, surtout pas se dire c'est simple. C'est un peu se lancer sur Amazon, il y a plein de choses à mettre en place qui sont assez lourdes pour les e-commerçants finalement. Et donc c'est bien de commencer par là, mais ce n'est pas aussi facile que faire un e-commerce. D'accord ok. Donc en fait c'est un peu une idée reçue Quelque part. En tout cas de ce que j'ai pu en observer, c'est vrai que c'est beaucoup plus compliqué que ce qu'il n'en paraît de se lancer sur Amazon. Il y a plein de subtilités que qui ne sont pas natives des environnements comme Shopify par exemple, que beaucoup d'e-commerçants utilisent aujourd'hui et qui nécessitent justement des techniques vraiment spécifiques. Ok. Donc tu disais justement que c'est un peu, ça peut être un peu une idée préconçue de dire ok je mélange sur Amazon, t'inquiète ça va être ça va être difficile. Ça va marcher tout de suite. Et en fait il y a donc il y a la boutique, mais après il y a aussi toute la partie gestion des avis, des répond, des stocks. Quelles méthodes de stock tu privilégies Et un des sujets aussi très importants, c'est les marges qui sont bien spécifiques à la plateforme et qui doivent être pris en compte dès le début en fait. Ils prennent combien par exemple de marges de com, ça dépend. En fait, il y a plein de com intermédiaires et il n'y a pas une marge globale. Tu vois, c'est plein de frais forcément de frais annexes que tu viens additionner quoi et qui sont à prendre en compte dans leur totalité en fait. Sinon tu te retrouves déficitaire. Ce n'est pas le but. Est-ce que tu en as vu justement qui avait fait un peu des grosses erreurs peut-être qui peuvent s'éviter, à part le fait de considérer que c'est justement hyper facile et que ça va être vite fait. Selon ta typologie de produits et le secteur, tu vas avoir des environnements qui sont beaucoup plus concurrentiels les uns que les autres. Et donc un des problématiques aussi potentiellement, c'est de voir beaucoup de ses concurrents sur Amazon. Donc le marché est bien développé, mais du coup comme il y a beaucoup de concurrence, le pénétrer sur la plateforme va être d'autant plus difficile. Donc ça, c'est un des points que j'ai pu voir et l'autre, c'est encore une fois selon les typologies de produits, tu peux avoir beaucoup de refus pour te lister. Et de refus sur tes produits spécifiques. Il y a plein de raisons différentes qui sont parfois même obscures sur lesquelles ils refusent ses produits. Et du coup, tu te retrouves à avoir lancé ta boutique, mais avoir la moitié de tes produits refusés. Et les mécaniques pour les faire whitelister en gros sont parfois assez longues et complexes. Donc ça, c'est un peu frustrant de se dire ok, je lance, je mets de l'énergie dans le truc, j'ai fait toutes mes pages boutiques, tous mes visuels et en fait, deux semaines après, Amazon te dit ok, en fait, tes produits là, on les bloque pour x raisons. Ok. Et parfois, c'est pour te pousser à certaines actions. Certaines actions du genre. Passer par des solutions qui les avantages. Ok, on n'en dira pas plus. Voilà. Beaucoup Jeff, gros bisous. Et bon, en tout cas intéressant le petit point sur Amazon. Et justement, ce qui est assez intéressant, donc voilà, c'est encore une fois de considérer que c'est trop facile de se lancer. Et finalement, c'est presque un peu pour en revenir à ton sujet de coeur, comme se lancer sans stratégie créative. Ça, c'est peut-être une erreur un peu que font pas mal de marchands. Jess, est-ce que tu peux nous définir un peu ce que c'est la créative stratégie Et puis, pourquoi il faut en avoir une aussi. Ouais, c'est un terme qui se développe vachement et qui prend de l'ampleur et c'est hyper important parce que c'est toute la pédagogie qu'on fait avec nos clients depuis depuis moi trois ans et demi que je suis sur ces questions créa. L'objectif, c'est de la créative stratégie, c'est d'avoir finalement une roadmap la plus cohérente possible des tests qu'on veut être, qu'on veut appliquer dans nos campagnes et d'être en mesure d'avoir les insights les plus précis dans le temps. Donc comment ça se matérialise L'idée, c'est d'avoir une analyse de départ sur les enjeux principaux des paines auxquels les produits répondent ou des bénéfices des portes d'entrée, de solliciter ces portes d'entrée-là, de les coupler avec les mécaniques qu'on a déjà observé performantes sur un secteur similaire ou sur d'autres secteurs et aussi d'aller voir ce que fait la concurrence parce que eux, ils ont déjà testé et du coup, c'est une mine d'informations. L'avantage aujourd'hui de la créa notamment sur les leviers comme Meta ou TikTok, c'est que tout est accessible. On ne peut pas se cacher. Derrière autant tu vois les performances des campagnes, ça reste dans le BM, c'est voilà, c'est propre à chacun et c'est confidentiel même. Alors que du coup la créa, c'est en libre service, Tu n'as juste pas les indicateurs qu'on ne peut pas les campagnes, mais tu as déjà quand même pas mal d'infos. Et donc en fait de ces éléments-là, on est en mesure d'y associer un concept publicitaire avec un payne ou un angle marketing qu'on veut tester et ce, on va le prioriser donc pour justement être en mesure d'analyser au mieux en fait et d'avoir les insights les plus précis dans le temps. Et justement donc comment tu fais un peu pour trouver des idées d'angle de concept marketing, si tu devais un peu nous détailler en gros voilà pour des marques qui parfois se lancent dans l'ads, on a des exemples avec des marques assez cool comme la belle boucle, on en parlait le jour avec pl ou en fait justement il y a tout qui est à faire. Ce serait quoi un peu la check list et les grandes étapes pour aller s'inspirer, trouver des angles d'attaque Déjà, il faut je pense se projeter dans le produit. C'est un peu la base marketing, mais il faut se dire ok, mon produit, en quoi il est utile Qu'est-ce qui, qu'est-ce qu'il résout comme problématique Essayer d'être le plus exhaustif possible pour être en mesure ensuite de créer des grandes, des grands groupes de familles et qui seront ensuite justement étalés dans le temps. Il y a aussi quand on veut parler technique pure, les avis clients qui sont une source d'information ultra pertinente sur la pertinence, les problématiques rencontrées par tes vrais clients. Et donc là en fait aujourd'hui, on a pas mal d'outils d'analyse d'émotions et analyse de base de données chat JPT pour ne citer que qui justement peuvent permettre de aussi avoir un aperçu assez fiable et redoutable sur les priorités. Normalement, tu donnes les avis clients à une base, enfin une base de données à analyser et du coup, tu en ressors les éléments les plus importants. C'est hyper intéressant ça. Et ça, c'est redoutable. C'est Ça marche bien ouais. Ouais, ça marche très très bien et du coup, en parallèle de se projeter soi-même dans l'utilisation du produit, dans le persona, dans la cible, vraiment les éléments marketing un peu classiques, cette analyse-là complémentaire permet souvent d'amener des pistes auxquelles on n'avait pas pensé qui nous permettent justement ensuite de faire des accroches. Donc c'est un peu la continuité sur la partie créa, des hooks qui vont aller s'adresser typiquement à la cible qu'on a envie d'aller charger. Ok, donc en gros si je récapitule en fait tu vas lister un peu les paines, peut-être que ton produit peut permettre de résoudre et tu vas un peu les lister et puis ensuite tester différents formats pour les présenter. Les coupler aussi donc avec l'analyse des avis de tes clients. Je parlais l'autre jour avec un pote qui est fondateur de la marque Regglo qui me disait aussi, en fait nous, on a appelé nos clients et en fait, on aurait dû le faire avant parce que c'est suite à ça. On a appris plein de trucs et on a réaxé un petit peu nos apps sur justement ces peignes de manière beaucoup plus profonde et c'est là où ça nous permet vraiment de décoller un petit peu. Est-ce que tu verrais d'autres choses à compléter sur cette sur tout ça. Non, c'est hyper intéressant le SAV en vrai, enfin dans ma boîte précédente, j'étais dans une start-up, on faisait tous les jours et toutes les semaines une journée de SAV. Avec dans la team, dans les bureaux tu vois et c'est vrai que ça apporte une mine d'informations ultra intéressante pour bien comprendre les problématiques, qu'est-ce quels outils tu vas faire ton site, les angles aussi du coup créatifs derrière. Et du coup, j'oubliais ta question, mais c'est pour rebondir sur qu'est-ce qu'on peut faire en plus. Je pense que aller aussi voir les avis de tes clients concurrents, c'est aussi un élément pour peut-être s'il y a un pattern qui ressort de leurs avis d'un win qu'ils ont, c'est potentiellement un angle qui peut être intéressant à aller creuser. Et on parlait d'Amazon, mais Amazon, il y a énormément de produits de secteurs bien spécifiques notamment sur le du pur e-commerce et du coup d'aller voir les mêmes gammes de produits, que ce soit comment est construit les arguments de vente ou les retours, ça peut permettre de nourrir justement ces réflexions-là de façon assez complémentaire. Ok, une fois que tu as cette liste là donc avec la méthode de convert d'évoquer, du coup, tu vas faire des tests, j'imagine. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu comment tu tabétesses tout ça après Mais écoute, vraiment le plus important, c'est de prioriser et de se mettre d'accord sur un payne à tester avec différentes mécaniques ou alors la même mécanique avec plusieurs payne. D'être assez précis sur l'AB test qu'on veut faire. Il ne faut pas tout tester d'un coup parce que sinon on n'aura pas de résultats intéressants derrière parce que qu'est-ce qu'on veut savoir dans la finalité C'est qu'est-ce qui marche. Et du coup, pour savoir qu'est-ce qui marche, il faut être assez carré et précis dans la méthodologie de test et dans les paramètres qu'on va vouloir tester. Et donc ça, on essaye de l'étaler sur sur des mois. Et ensuite, qu'est-ce qu'on va suivre comme KPI d'un point de vue purement créa. C'est donc le CTR classique, mais redoutable associé au R0S bien sûr, ça, c'est la même. Mais on suit aussi des indicateurs purement créa qui vont être le stop scroller rate, le ou crafe qui nous permettent d'avoir des éléments. Donc le stop scroller rate, c'est l'impact de l'accroche. C'est les impressions sur les trois premières secondes et le hackrate, c'est les impressions sur les quinze premières secondes de visionnage. Et du coup, ces deux paramètres-là associés au CTR et nous permettent de pouvoir dresser des hypothèses beaucoup plus précises. Exemple, on a un super accroche, donc on a un un stop scroller rate. En gros le mec il lit dans son insta et il a réalisé des fois la pub il s'arrête. Il s'arrête. Et ce qu'il faut savoir déjà, c'est qu'un bon c'est trente pour cent. Ça dire quoi Ça veut dire que tu perds soixante-dix pour cent des gens qui vont être comptés dans les impressions. C'est pas qualifiés en fait, qui ne sont pas qualifiés et qui ne s'arrêtent pas. Si déjà d'un point de vue créatif, on ne travaille pas l'accroche et que du coup de ces trente pour cent là qui sont un bon taux, tu dégringoles à dix pour cent, c'est énorme. Et si tu n'arrives même pas à attirer l'utilisateur, il n'y a aucun moyen que tu arrives à convaincre. Donc le hook est vraiment c'est le coeur de notre métier en cas. Et pour bien comprendre, en gros donc le stop scroller, donc ça c'est je suis sur Instagram, ça m'interpelle, je m'arrête et ensuite l'étape d'après c'est le look, donc en gros je me suis arrêté et là je vais consommer du coup une certaine quantité des quinze premières secondes que tu disais. Exactement, c'est c'est le old rate, le old rate, old rate, il s'appelle aussi le stop scroller rate. Ok, tous ces trois trucs là, c'est la même chose. Ok. Et donc une fois qu'on l'a arrêté, on a envie qu'il regarde forcément ce qu'on a à lui dire, mais que dans la finalité, il clique et surtout qu'il convertisse. Donc c'est, on n'est pas là en créa, en tout cas pour les clients qu'on accompagne à faire du clic notre priorité. Il faut vraiment que ça convertisse derrière. Donc, c'est un bon curseur entre les deux qu'on doit avoir d'intéresser, d'arrêter d'intéresser, de maximiser le clic et derrière la conversion. Il ne faut pas non plus qu'il y ait de déception entre la créa et le site d'arrive. Justement, pour rebondir sur ça, c'est qu'en rentrant par un Payne, on a beaucoup moins de risques de créer un décalage entre ce pourquoi le prospect s'arrête et la finalité qui est nos produits. Et du coup, c'est pour ça que c'est aussi pertinent d'avoir cette approche-là. Ouais, les deux sont vraiment liés. Tout le final est lié en fait et d'avoir quelque chose de cohérent parce que même si on va au-delà de la créa, mais une fois qu'on a une créa et une stratégie créative sur des angles de payne et des portes d'entrée bien identifiées, bien priorisées. Et bien après, on peut avoir des landing pages qui vont être cohérents sur cette problématique, vont reprendre les arguments et aller encore une étape plus loin. Et vous vous faites la partie landing page aussi chez les. On le fait ponctuellement sur des moyens très précis, mais ce n'est pas du tout le coeur de métier aujourd'hui. D'accord, ok. Juste pour information. Oui. Non, mais c'est, on pense que c'est important d'avoir quand même la vision d'être en mesure de faire des tests pour voir l'impact que ça peut avoir. Et sur les tests qu'on fait, on voit du coup la finalité, c'est le coût par acquisition qui peuvent être vachement plus intéressants avec des landing bien optimisés. Oui carrément, carrément. Et justement est-ce que toi tu as des petits conseils un petit peu pour créer justement ce moment où l'utilisateur va s'arrêter, maximiser le du coup, est-ce que tu as un peu des tips et après deuxième partie de la question, c'est un peu est-ce que tu as un peu un benchmark sur les étapes optimales des différents étapes de ce qu'on vient d'évoquer. Toute la difficulté en fait, si on veut arrêter les gens, il faut faire du click bait. Oui. Cependant, faire du click bait, ce n'est pas forcément en accord avec l'univers de la marque et les valeurs des clients qu'on accompagne. Donc en fait, nous, notre rôle aujourd'hui en créa, c'est d'avoir le meilleur des deux mondes. C'est de faire en sorte d'avoir les créa les plus performants. Donc il nous faut arrêter, cliquer et convertir sans dégrader ou en tout cas rester dans les contraintes graphiques et éditoriales des clients qu'on accompagne. C'est vraiment ça aujourd'hui notre rôle parce que faire une créa qui clique énormément, je pense que tout le monde en a vu. Stop, arrêtez-vous en mettant des photos un peu, on va vraiment sur du clickbait un peu trash. Dans ce cas là, on est vraiment sur l'archétype du hook et du stop si on veut bien comprendre ce que c'est. Mais ce n'est pas cohérent forcément avec du coup la marque qu'on a envie de mettre en avant et donc il ne faut pas qu'ils n'ont plus un décalage. On n'est pas là pour ruiner tout le travail qui est fait de brand à côté. C'est vraiment pas l'Euro. Donc c'est vraiment de trouver l'équilibre d'associations entre des houx qui vont bien marcher. Donc des houx, je pense que ça peut être en vidéo, c'est une notification qui pop, c'est un message d'alerte d'iPhone, ça va être en statique mécanique de versus qui permet de bien. C'est quoi c'est avant après versus avant après. Oui, c'est avant après. Oui, c'est avant après ou alors mon produit versus sa version traditionnelle. D'accord. La version old school. Old school, ouais, c'est le avant et le après compagnie des mots. Oui, exactement. Et du coup, ça, visuellement, ça arrête. Ça permet de bien faire comprendre aussi tout de suite la plus value de ton produit et du coup, mais encore une fois dans la limite de ce qui est correct pour la marque. D'accord ok. Est-ce que tu as d'autres petits exemples un peu comme ça de contenu qui convertissent pas mal même sans parler du coup que du stop scroller, mais aussi qui vont vraiment permettre de convaincre l'utilisateur. Je pense que avant après, ça marche assez bien sur moi. Est-ce que tu en as d'autres un peu en tête Il y en a pas mal d'autres. Et ce qui est assez marrant, c'est qu'on se rend compte que les contenus qui marchent bien aussi, c'est ceux qui n'ont pas l'air d'être des publicités. Oui. J'en ai deux exemples en tête. C'était un de nos sujets aussi, c'est l'u g c. On a l'impression de voir des contenus qui sont diffusés par des amis potentiellement et donc on s'arrête parce qu'on a envie de savoir ce qu'ils nous disent. Ce n'est pas forcément quelque chose d'agressif le stop scroller. Et un autre, c'est des contenus plus médiatiques. C'est des contenus qui vont être tirés de parution que tu as pu avoir dans des médias qu'ils soient écrits ou télévisuels web et les exploiter comme si c'était le média qui l'exploitait. Ok. Et ça, c'est des contenus qui ont l'avantage de bien faire cliquer et de convertir derrière. Ok. Est-ce que ça marche les, enfin désolé je ramène ça pas mal à mon expérience perso de consommateurs lambda. Est-ce que moi j'ai un truc qui marche bien sur moi c'est les notes sur iPhone un peu et du coup en fait c'est vrai que c'est un contenu entre guillemets plus reposant en fait. Parce que c'est vrai que tu arrives souvent les publles, ça ça commence à part comme ça. En fait, je pense que pour le coup, c'est un format qui est plus nuancé dans le sens où ça va dépendre vraiment ce que tu viens mettre dedans. La forme, le concept publicitaire en tant que tel, il marche bien parce que ça revient au point juste avant ce que je te disais sur tu n'as pas l'impression que c'est une pub. Potentiellement, c'est comme si quelqu'un avait utilisé sa propre note iPhone, fait un screenshot et diffuser. Donc pour cet aspect là, on l'a déjà vu très, très bien fonctionner. Mais ensuite, il faut que les arguments ils soient les plus pertinents possibles vis-à-vis de tes points, les bénéfices que tu listes et du coup, le contenu purement copywriting quoi. C'est ça qui va faire la différence plus que le conseil. C'est pour ça que c'est intéressant de le tester sur certains comptes. Ça va très, très bien marcher. Ça va porter les perfs, et caetera. Et dans certains autres, ça va un peu bader parce que les arguments ont été peut être moins bien choisis ou parce que sur le pain point qui avait été ciblé, ce n'est pas celui qui prend le mieux. Et vous aidez les marques sur cette partie un petit peu copywriting. Est ce que ça fait partie du scope créa Totalement. En fait, c'est tellement impactant sur les performances qu'en fait, on est obligé enfin, ne pas le faire, ce serait ce serait contre productif quoi. Donc, donc non, on est obligé d'être à minima force de proposition, donner à la fois la stratégie et des exemples. Et ensuite, bien sûr, s'il faut réajuster des éléments vis-à-vis du côté éditorial, des manières de mettre en avant l'info. On trouve des compromis qui nous permettent d'avoir la finale, au final, une créa avec laquelle ils sont à l'aise visuellement et sur le fond et qui nous permet d'aller chercher de la part. Ok. Alors on fait juste une petite pause pour attendre, en temps écouter les sirènes. Et la créa en plus, enfin c'est vrai que ça fait trois ans et demi. Et là on arrive à un stade où les commerçants, ils comprennent à la fois l'intérêt de la créa et ils sont beaucoup plus matures sur ce qui va fonctionner et ce qui ne fonctionne pas. Typiquement, il y a, il y a quatre ans, quand tu parlais du GC, il fallait expliquer ce que c'était, convaincre que c'était très intéressant pour les pères, mais des fois, ça ne suffisait pas. Donc il fallait vraiment réinsister très longtemps pour qu'il soit ok de le tester et voir que ça fait la différence. Ouais. Et ensuite se dire ok, maintenant on ne fait plus que ça. J'ai des clients comme ça, il a fallu un an et demi de recommandations diverses, de formats pour se dire OK, on trouve le bon équilibre avec l'UGC. Il ne faut pas que ce soit crade, mais en même temps, c'est un format qui marche bien. Donc comment on peut réussir à l'amener pour qu'il soit ok d'en faire un premier, voire les performances radicalement décollées. Et du coup, aujourd'hui, avec ce client-là, on fait quasiment plus que ça, plus que du des UGC que justement, on vient intégrer dans une stratégie créative avec par typologie produit, des pain identifiés. Et puis, et puis à terme, l'objectif, c'est qu'au bout d'un an, deux ans, on est notre formule magique entre guillemets sur la partie créa. On additionne toutes les les indicateurs gagnants et tu as ta créa performante. Pas à coup sûr parce qu'il n'y a pas de magie, mais vraiment facilité quoi. Avec les chances de ton côté en tout cas. Ok, et je vais vous poser une question, tu vois, c'est justement en fait vu que donc un des premiers trucs que tu as dit, c'est de regarder forcément ce que fait la concurrence. Est-ce que du coup, à un moment, tu as remarqué que si tout le monde fait le même truc, ça marche moins bien ou alors au contraire, c'est juste qu'en fait il y a des tendances et que justement au contraire, il y a des nouvelles tendances qui se créent, mais il y a quand même des des des biais cognitifs entre guillemets sur lesquels tu peux jouer un petit peu peu importe le produit, peu importe la typologie et que du coup il n'y a pas vraiment d'impact sur les performances de regarder ce que fait des concurrents au contraire. C'est quoi un peu ton point de vue là dessus Ouais, non, je pense que forcément, comme quelqu'un trouve un format qui fonctionne bien, tout le monde va l'essayer comme je te le disais au début, on peut on ne peut rien cacher. Donc la bibliothèque publicitaire, elle est accessible à tous et donc je pense que voilà et puis c'est ça aussi tout le monde se regarde, tout le monde regarde ce que les ses concurrents ont fait et envie de tester aussi des nouveaux formats. J'en ai un en tête justement sur un podcast. Le format faux podcast où il YA6 mois, voilà tout le monde s'est mis à faire des podcasts en tout cas à exploiter la mécanique de podcasts qui sont C'est un vrai podcast. C'est un vrai podcast. C'est un vrai podcast. Non non, mais tester quitte à ce qu'il soit faux. Et puis pourquoi pas en fait parce que finalement, d'un point de vue performance, pour l'avoir testé, ça fonctionne très bien. Aujourd'hui, ça s'est un peu essoufflé, mais ce n'est pas non plus un format qui est complètement à mettre la poubelle. C'est-à-dire que s'il est pertinent dans la stratégie, il peut être à exploiter et c'est pareil un peu avec les UGC. C'est-à-dire qu'au début, il fallait convaincre les e-commerçants d'aller tester cette cette mécanique-là. Quand ils ont testé et compris que ça faisait la différence sur les performances, Là, on a voulu faire que ça, mais ce n'est pas en faisant que de l'UGC qu'on va pouvoir réussir à aller chercher tous les pleins fonds de verre auxquels les commerçants sont sont confrontés. C'est la complémentarité des formats. En fait, il ne faut pas se mettre de, en tout cas, c'est mon point de vue, mais il ne faut pas se mettre de barrières dans les contenus qu'on va tester. Peut-être que selon l'univers de la marque, plus si elle est plus ou moins premium, a plus ou moins de marge de manoeuvre, mais tous les formats seraient à tester et parfois on a des surprises dans le sens où j'ai des exemples de comptes sur lesquels ce sont des statiques qui fonctionnent le mieux. Sur des comptes sur lesquels on a testé de l'UGC, on a testé du reportage t d qui fonctionne très bien, qui a très bien fonctionné sur son compte là aussi. Mais aujourd'hui, ce qui porte le compte, c'est deux trois statiques. Ok. Si on ne les avait pas intégrées dans la stratégie, potentiellement, on serait passé à côté de de de step de performance en fait. Ouais carrément. Et parce que encore une fois, je rapportais à mon expérience, mais ce que je trouve assez cool, c'est quand tu as des marques, je pense par exemple à des Space Goods, des des des des gens comme ça qui font en fait, il y a une diversité en fait dans les contenus qui est genre dingue où ils vont te présenter une pub, mais de plein de façons différentes, même elles wings, ils font ça aussi très bien. Et je trouve que voilà, c'est, je ne sais pas quelle est la proportion de gens qui vont acheter, tu vois dès qu'ils voient la première pub, j'ai l'impression qu'avec ce n'est pas la majorité, tu vas acheter au bout d'un certain nombre de fois, encore une fois, c'est la répétition qui fait qu'au bout d'un moment, tu ne vas pas acheter acheter le produit. Parce qu'on te l'a présenté sous plein d'angles différents et que toutes les objections que tu avais un petit peu dans ta tête ont été traitées par ces différentes typologies de de contenu là et qui au final à la fin te donnent envie d'aller au bout du au bout du truc quoi. Est-ce que vous du coup vous vous incitez vos clients à tester plein de contenus en même temps C'est quoi un peu tu vois la bonne répartition voilà en tout début j'essaie, c'est quoi un peu ton process là-dessus en fait En fait, c'est totalement vrai ce que tu ce que tu expliques, c'est la complémentarité des formats qui fait aussi la différence de tester pour voir ce qui va prendre le mieux. Et aujourd'hui, l'avantage qu'on a avec Barametas notamment, c'est que ce sont les algorithmes derrière qui vont être en mesure d'aller proposer le meilleur contenu à l'utilisateur le plus adapté en fait. Et donc tu vas avoir un peu, il va prémâcher le travail sur ces questions là et donc il va pousser tout de suite les bonnes créa à la bonne personne. Donc ça, c'est déjà un point hyper important. Et ce que tu disais aussi sur faut le temps pour convaincre, on a un format qui fonctionne très bien pour répondre à cette problématique-là, c'est ce qu'on appelle le reportage. C'est des formats qui vont être, qui sont un peu contre intuitifs par rapport à ce qu'on a l'habitude d'entendre sur les contenus qui marchent sur Meta et sur les autres leviers sociaux, c'est des formats qui vont être longs, voire très longs. Si vous voulez. Un format long sur Meta, typiquement, c'est plus d'une minute, c'est dans la minute quoi. Alors que l'idée reçue sur Meta, c'est plutôt faire des ads de quinze, vingt secondes, c'est quand même très très, très, très direct, alors ça peut très bien marcher. Mais une ads longue, une minute, voire beaucoup plus. On a une ads qui a super bien marché, qui a tourné pendant plus d'un an, cinq minutes. C'est énorme. C'est énorme. Et pourquoi, pourquoi, enfin en tout cas l'hypothèse de pourquoi ça marche, c'est qu'on vient créer tout un storytelling. Du coup, on a le temps de plus raconter l'histoire de la marque au global ou d'un produit dans son détail, de donner tous les arguments de façon la plus exhaustive possible en y ajoutant de la vie client. En fait, c'est un peu une synthèse vidéo de la page produit pour la faire très simple, voire du site si on prend la marque dans sa globalité avec l'ensemble des gammes, avec la spécificité de la marque, les avis clients, avec beaucoup d'incitation à l'action et une voix off qui vient faire du liant avec avec tous ces contenus-là. Et donc en fait pour pourquoi Parce que du coup, une fois qu'on a réussi à arrêter avec un bon stop scroller le prospect, qu'on le retient avec tous les arguments, il finit la vidéo et se dit ah ouais, mais pourquoi je ne l'ai pas acheté avant Il est déjà convaincu. Et du coup, on arrive à avoir des bons indicateurs de conversion sur des premiers visionnages avec ce ce type de vidéos. En fait, c'est un peu aussi ce que avait pour habitude de faire un sur leurs produits. C'est des vidéos qui sont très longues. Ils faisaient ça il y a un an ou deux quand ils y allaient fort sur la partie acquisition et ça marche super bien. Ouais c'est vrai et justement, alors attends, on est allé un peu vite sur les UJC. Je crois que vous avez un studio chez Stride-up pour les UGC. Du coup, j'ai un petit peu, déjà, ce serait intéressant que je nous explique un peu comment vous fonctionnez là-dessus. Et je me demande aussi, tu vois, en réfléchissant à ça, si les UGC professionnels, entre guillemets, fonctionnent toujours aussi bien qu'à un moment où si les gens commencent à se rendre compte que ok genre j'ai vu ce format là plein de fois et je sais que c'est quelqu'un qui est payé pour ça, même si ça paraît plus naturel, etc. Je suis heureux d'avoir un peu ton process et puis ton point de vue sur les UJC un peu pro. Ouais, ça, c'est une vraie problématique la génération du g c pour les clients qu'on accompagne. Bon maintenant du coup, au début, il a fallu convaincre. Maintenant, à peu près tout le monde, tous les commerçants avec qui on peut discuter comprennent l'intérêt de cette typologie de format beaucoup plus authentique. Et il y a trois catégories, trois niveaux un peu d'attente à ce sujet-là. Le premier, c'est quelqu'un qui va pouvoir être en mesure de faire lui-même l'exercice, d'aller trouver des créateurs de contenu. Je sais qu'aussi la communauté UGC en France, mais surtout à l'étranger, elle a beaucoup, elle s'est beaucoup développée ces dernières années. Donc, ils contactent eux-mêmes les marques pour aller créer du contenu. Donc potentiellement, ça peut être facile pour les marques déjà d'avoir un premier contact. Après il y a comment je débrief, comment je m'assure que le contenu soit de qualité. Mais si ce n'est du temps, c'est jouable. Des clients, ils ne veulent pas forcément s'en occuper, c'est-à-dire que ils veulent seulement qu'on le fasse pour eux. Ils n'ont pas le temps, potentiellement les moyens en interne de le faire. Et donc là, ils ont besoin que quelqu'un s'en occupe. C'est là où justement on a travaillé cette offre-là juste parce qu'en fait, c'est tellement important dans l'acquisition qu'un client qu'on accompagne et qui ne nous fournit pas des UGC, on va être bloqué sur une typologie de format qui fonctionne. Bien. Donc en fait, on l'a fait pour être en mesure de répondre à cette typologie de client parce qu'il y a une autre typologie client qui veut avoir la main sur les contenus. Une des problématiques avec les créateurs de contenu, c'est le résultat, il peut être pas forcément en totale maîtrise. On a des paramètres, on n'est pas là sur le tournage simplement. Donc cette typologie de clients là a besoin qu'on ait la main sur toute la production. Et donc là, on déclenche des tournages en fait où on va faire du faux UGC, mais en ayant la main sur la lumière, sur la caméra, sur les acteurs, les scripts et du coup, il n'y a pas de surprise et on est très très safe sur le rendu. Et je parlais de trois typologies, mais du coup, il y a la dernière typologie en fait qui est finalement suffisante si elle existe, si le process existe chez lui et commerçant en question, c'est des vrais UGC. En fait, pourquoi faire du faux alors qu'on pourrait générer du vrai UGC C'est simplement mettre en place une stratégie pour récolter ces UGC là. C'est vrai. Et nous en fait non, mais c'est vrai, mais c'est ce n'est pas parce que parce que c'est ce que vous faites. Mais nous aujourd'hui, notre expertise, c'est de faire la créa pour les ads. J'ai un client qui m'envoie des vrais UGC et que et j'en ai plein qui permet d'aller soutenir les performances, on n'a pas besoin d'appeler des créateurs. Si on a, on fait appel à des créateurs, c'est parce que alors soit on veut avoir la main précise sur le script même si on peut quand même l'avoir un peu avec les vrais UGC, soit parce que voilà ils n'ont pas cette cette dynamique de récolte en fait de vrais UGC. Totalement oui totalement. Et est-ce que c'est un peu comme tu sais h&m ou d'autres, moi je sais que c'est un mauvais exemple, mais une marque de mode, donc pas h&m du coup, mais tu sais qui fait des espèces, tu sais ils produisent des jeans et puis après il y a des gens qui scratchent un peu les trucs comme ça. Est-ce que vous, c'est un peu le même process du coup pour les UGC ou tu essaies de jouer un peu avec la lumière pour pas que ça soit non plus trop nickel ou alors pas du tout justement est-ce que tu veux que le truc toi, il soit ultra-calib. En gros, est-ce que tu essaies d'ajouter des facteurs un peu dégradants pour que l'u g c ait l'air plus authentique ou pas, tu vois Non, on ne va pas jusque là. On fait même le contraire quand on reçoit des vrais UGC, de vrais clients qui sont un peu un peu trop basse qualité. On a des outils qui nous permettent d'aller améliorer un peu la qualité, que ce soit dans la colorimétrie, la luminosité, mais la restauration même du contenu, c'est des choses qu'on est en mesure de faire. Un contenu trop quali, on ne va pas le dégrader. On n'a pas, on n'en est pas arrivé à ces conclusions-là de ok c'est vraiment parce que c'est c'est sale que ça marche. Donc donc non on ne fait pas ça. J'ai perdu le fil par rapport à ce que tu me disais. Non non, c'était juste à gérer. Non non, on ne dégrade pas. C'est vrai que si on a un contenu hyper quali et justement quand on fait des des formats, encore la semaine dernière, j'ai déjà, on a organisé un tournage pour un client où on a fait des UGC justement avec un acteur où on gérait la lumière. On était, c'était nous qui étions derrière derrière la caméra parce que le client a des exigences très précises et il veut être sûr que ce soit exactement ce qu'il a en tête dans le résultat. Mais par contre pour ça, non, c'est ça que je voulais te compléter aussi pour s'assurer qu'on ait un contenu qui soit le plus optimisé possible, bien on va le tourner avec l'iPhone. Ok. Potentiellement. Comment En tout cas, c'est une proposition qu'on va faire. Et pourquoi du coup, c'est plus optimisé Parce que l'angle, le format vertical. Le le le look and fil, le rendu final. Moi quand c'est filmé avec l'iPhone, ça se voit moins de profondeur de champ. Il y a, tu vois, il y a un truc, on a beau avoir des téléphones maintenant qui filment avec une qualité incroyable, ça ne reste pas de la caméra professionnelle. Ouais bien sûr. Et c'est normal. Mais du coup, si on fait un tournage, on va toujours proposer les deux mécaniques, soit on tourne vraiment avec du matériel de tournage professionnel pour avoir le meilleur rendu possible. Auquel cas, on est un peu moins authentique ou alors on va utiliser directement le téléphone. Comme ça, on a un rendu le plus proche possible de ce qu'un vrai client pourrait faire. On est en maîtrise. Ouais ok. En fait le plus important c'est la maîtrise du script en fait pour contrôler un petit peu, surtout structurer ce que le client on va dire pour que ça soit cohérent avec tout. Si on a la main en effet, si on a la main sur le tournage autant construire vraiment notre argumentaire des plus plus structurés possible quoi. Oui carrément. Avec notre accroche. Ouais c'est comme le peu le template justement d'un bon format UGC. Il y a différents framework type AIDA, problème solution et caetera. Marketing. C'est vrai que c'est efficace. Non, mais globalement, il faut, il faut un look. Il faut un focus sur du coup la solution d'une manière ou d'une autre, soit dès le début, soit au cours de la vidéo, un focus sur les bénéfices produits, les caractéristiques de ce qu'on vend et surtout du call to action à la fin. Ce n'est pas à négliger de se dire ok, si mon prof paie, il est arrivé jusque là, qu'est-ce que je lui demande de faire Globalement, c'est sur la fiche produit, mais ça peut être d'autres d'autres mécaniques et quelles qu'elles soient, il faut, il faut, il faut y penser. Ok. Et justement donc alors dans les sujets, c'est en général la série pour s'y concentrer sur les photos vidéos. Donc est-ce que c'est quoi un peu la part des avis clients justement dans la créa Je sais qu'à un moment, on voyait ça beaucoup. Est-ce que c'est toujours le cas Des vrais avis clients, tu vois tu vas les mettre à la suite les uns des autres avec une petite animation. Est-ce que ça c'est j'imagine une des typologies aussi de contenu sur lesquels vous allez intervenir. Ouais ouais ça c'est un contenu qui marche très bien et qui est aussi enfin qui est en fait le vrai c'est la source du format et c'est un format comme tu le dis qui marche bien tout seul. C'est-à-dire que si on a un vrai client qui nous envoie une vidéo de tout son parcours d'achat, enfin de son unboxing qui nous donne son avis et que ça permet de faire une alve. C'est très intéressant de la tester telle quelle, avec des sous titres et toutes les bonnes pratiques qu'on connaît, mais aussi de l'intégrer dans des mashup. Du coup avec plusieurs clients. Parce que du coup, ça nous permet d'intégrer des passages, une phrase très intéressante d'une cliente, mais le reste n'était pas forcément aussi pertinent pour être utilisé en Asie. Par contre, je sais qu'aujourd'hui, il existe des solutions pour intégrer aussi ces sujets là directement sur ta fiche produit. Ouais. Et du coup, c'est aussi ça qui est ultra important aujourd'hui dans notre accompagnement. C'est la synergie de la réutilisation des contenus. Oui, c'est comment, comment tu fais en sorte de produire les contenus qui vont être le plus déclinable sur l'ensemble de tes canaux. Oui, ok. Et en fait, aujourd'hui, dans l'accompagnement créa pour l'AD, on se retrouve à faire cette typologie de stratégie là, d'accompagner les clients sur ces ces méthodologies là pour que ce qu'ils vont produire en organique potentiellement soit le plus optimisé possible pour être réutilisé en ads. Comme ça, c'est gagnant gagnant et voire intégré dans les fiches produits sur leur site, à d'autres endroits. Avec des solutions comme John stories, par exemple. Oui, exactement. C'en est une très bonne qui, du coup, permet d'intégrer directement ces contenus-là qu'on va exploiter en ads et pourquoi pas en organique finalement. Parce que si ça fonctionne en ads, je pense que ça fonctionnerait très bien en organique aussi. Ok ok intéressant de voir comment on réutilise aussi un peu les contenus. Et quand je peux parler des avis, je parle aussi des avis textes. Est-ce que ça sert un truc que vous faites au même titre que les avis vidéo du coup Oui, tout début d'accompagnement avec un client demande, on lui demande la plupart maintenant ont des pages dédiées avec des plugins Shopify où justement ça regroupe l'ensemble des avis clients avec la photo associée, la vidéo, et caetera. Donc soit nous, on vient se servir dans cette base-là, soit on demande des extracts, des bases de données d'avis qui derrière vont alimenter des mécaniques publicitaires typiquement où on met en avant les avis clients. Un avis client, plusieurs avis clients. Tu vois là où là en ce moment on fait pas mal de parler du format avant après, mais on intègre un avis à l'avant après sur le résultat. Ouais ouais ouais ouais. C'est un jeu de la réassurance. Ouais exactement. Exactement. Ok très cool. Et bien écoute intéressant et donc là on a parlé du contenu qui était assez authentique finalement et du coup ça m'amène à un sujet totalement inverse donc qui est l'intelligence artificielle. Alors du coup pas mal de, pas mal de questions. Peut-être si on veut rester un peu sur la thématique de l'OJC, du coup, première question un peu provoque entre guillemets. Est-ce que demain, on va avoir des des créateurs de contenu intelligence artificielle qui vont faire de l'Ougc et ça existe déjà. Ah ça existe déjà. Ok. Je ne sais pas si tu as vu ça, c'est c'est Agen, un outil justement en intelligence artificielle à la base il y a je dirais trois mois, ça avance tellement vite, mais c'était il y a vraiment récent, ils ont sorti une fonctionnalité d'avatar, mais un avatar vraiment poussé. Tu mets deux minutes de vidéo de toi et derrière tu peux lui faire dire tout ce que tu veux génération de voix, ellipse et mimiques. Donc c'est puissant. C'est vraiment puissant et ils ont très bien compris aussi l'engouement autour des UGC. Donc là, ils ont sorti très récemment il y a moins d'un mois justement des fonctionnalités, alors ils sont même allés plus loin. Le nom du truc exact s'appelle URL to UGC. Tu mets l'url de ton produit, il vient automatiquement créer un script, enfin quatre propositions de script UGC basé sur ta fiche produit. Mais non. Et il te génère sur une base de dix créateurs, tu choisis ton créateur, la vidéo. Sachant que ça peut être toi, ton avatar à toi. Ça peut être ton avatar à toi. Ok. Mais ça peut être des et tu peux faire dire lire le même script aux dix différents et tester celui qui fonctionne le mieux sur ta marque. Genre tu peux prendre une vidéo d'Emmanuel Macron, l'uploader et dire un UGC sur ta marque de cosmétique. Non parce qu'il y a une limite, enfin il y a une sécurité plutôt qu'une limite. Tu dois donner ton consentement en vidéo avec ta webcam. Voilà je suis un tel, je certifie que donner mon autorisation à IGN pour générer un avatar virtuel de moi et ça tu es obligé de le faire via une webcam pour éviter des engagements. Tu utilises une autre IA qui est exactement. Ce serait un peu badant. Donc il y a quand même une sécurité. Ok, c'est rassurant. Ouais, ouais, c'est un peu rassurant. Mais par contre, justement, les personnes qui ont été, qui ont prêté leur corps, en fait, enfin leur image pour les UGC sont ok que tu utilises leur portrait et leur image pour justement générer des contenus type UGC. C'est une nana qui est dans sa voiture, une qui est chez elle. La limite, c'est qu'ils ne vont pas avoir le produit en main, mais c'est là où ils ont été très smart, c'est qu'il y a une mécanique qui marche bien aussi chez les créateurs de contenu. C'est s'intégrer et se détourer. Tu sais, tu mets derrière la page produit de ta commande, et caetera. Oui. Et cette fonctionnalité-là est intégrée. D'accord, du coup ça fait du coup. Du coup, c'est vraiment c'est ouf. C'est assez incroyable et ça promet des évolutions dans les mois à venir qui vont être assez dans le domaine, je pense. Et toi tu suis sûr de très près j'imagine. C'est au monde à moi que tu es sorti, tu as déjà testé un peu sur des clients où là-dessus. Il y a des limites encore par exemple sur cet outil précis, il intègre les sous-titres, tu ne peux pas les désactiver. Ils sont mis en forme d'une manière dont tu n'as pas la main. Donc tu n'as pas le choix. Et en post prod, tu peux les enlever Non, enfin, il y a des IA qui permettent d'enlever les sous-titres, mais ce n'est pas parfait. Ça fait une battle d'IA. Mais après l'IA, c'est vraiment la combinaison des outils qui est diabolique quoi. Mais du coup, ce n'est pas encore parfait, parfait pour être exploité aujourd'hui chez les clients. Ok. Enfin pour le compte des clients qu'on accompagne. Ouais voilà, c'est après quand il y a une marque qui se lance, tu peux. Exactement. Quand en fait tu n'as pas de barrières sur justement beaucoup moins de barrières sur l'univers de marque et que tu es prêt à tout tester. Ouais. Les limites elles sont aujourd'hui vachement libérées quoi. Ah c'est ouf. Je ne savais pas que c'était déjà en fait aussi poussé quoi sur ce en particulier. Et comme tu sais, je ne sais pas si tu as vu ça les les influenceurs qui ont des comptes en leur nom propre et justement qui prennent le rôle de vrais influenceurs qui sont rémunérés alors que ce sont des IA. Oui oui. Ça, c'est pareil aujourd'hui les outils pour faire ça, elles sont très accessibles. Oui, c'est incroyable parce que du coup tu fais des collabs avec des marques, tu as tu as tu as déjà vu plusieurs marques du coup ou d'une seule finalement pourquoi pas et du coup c'est c'est hyper intéressant. Est-ce qu'il y a des influenceurs hier qu'on peut qu'on peut suivre sur les réseaux que tu recommandes Honnêtement, je ne les recommanderais pas, mais je me suis fait avoir. Je me suis fait avoir par certaines certaines influences ouais en me disant ok, c'est un peu chaud là et une semaine après voir un article telle personne était en fait une influenceuse IA n'existe pas. Waouh. Ouais c'est un peu alors que je suis quand même payé dedans. Ouais, c'est clair. J'en fais au quotidien et du coup, je me suis quand même fait avoir parce que je pense que en fait, quand tu scroll, tu n'es pas dans une, tu n'es pas attentif de la même manière que quand tu regardes un contenu ou pour vérifier que c'est authentique ou pas. Tu te laisses avoir en fait super bien. C'est fou. C'est un peu badant. Ça va être intéressant de voir comment, comme vous pouvez l'utiliser dans dans vos process aujourd'hui. Donc aujourd'hui voilà, ça ce n'est pas encore totalement abouti. Mais j'imagine donc tu parlais tout à l'heure de importer des bases de données, d'avis dans Chat GPT pour lui demander des angles d'attaque ou les paines principales qui ressortaient. Est-ce que tu as d'autres choses cases de vous chez Strid up en interne Comment tu utilises l'IA au quotidien Il y a plein d'outils aujourd'hui qu'on intègre, qu'on a intégré au fur et à mesure avant que j'ai b t arrive. Il y en a un dont je te parlais juste avant, c'est améliorer la qualité d'une vidéo ou d'une photo. Aujourd'hui, on a des outils qui sont ultra performants et il y a un an, deux ans, ça aurait été incroyable d'avoir ça à disposition. Donc ça, on a aussi C'est quoi des noms, des outils On a Topaz qui est un très bon outil, un logiciel qui a fait une mise à jour assez récente. Donc tu as la version photo, la version vidéo, Topaz AI photo, Topaz AI vidéo. Et c'est pareil, ils ont plusieurs modèles d'intelligence artificielle selon les typologies de vidéos que tu as. D'accord. Et c'est vraiment assez intéressant. Voir après même tu en as, donc ça ce sont des logiciels avec des licences, mais tu as aussi les versions online. Moi j'utilise beaucoup créa point a I, ça va être un k et c'est pour ajouter de la texture à des photos. Ok. Et ce n'est pas juste augmenter la qualité d'une photo. Ça peut venir recréer de la matière sur la base d'un prompt. D'accord. C'est c'est vraiment impressionnant. Par exemple, tu n'as pas, tu travailles avec un client, il n'a plus les packs de ses produits. Admettons. Tu peux aller récupérer ceux de son site, les passer dans une intelligence artificielle de ce type-là Et du coup, tu récupères des contenus qui sont exploitables derrière en motion design que tu peux réutiliser un peu pour toutes les ads quoi. Et rien que ça, en fait, ce truc là, c'est une barrière technique qui est levée. Il y a quelques années, on se serait juste retrouvé avec des packs shots de mauvaise qualité dans les ads et du coup qui est complètement ouvert aujourd'hui. On a aussi des outils qui nous permettent de faire de la traduction de voix justement dans les vidéos, des outils aussi qui lips le contenu. Donc en fait d'une version française ou anglaise, on va être en mesure de décliner sur plusieurs langues. Ça, c'est pareil, c'est une levée de barrières techniques qui a quelques années, il fallait parfois faire une voix off, mais bon, c'était un peu lourd avec des acteurs ou alors faire deux contenus et aujourd'hui c'est largement facilité. C'est incroyable en vrai. Est-ce qu'il y a d'autres choses cases de vous en interne vraiment, tambouille interne chez Thread Up dans lesquels vous utilisez l'IA pour l'optimisation de process, trouver des idées. On utilise aussi l'IA, enfin ce n'est pas pour trouver des idées, mais c'est plus encore une fois pour aller chercher des choses qu'on n'a pas de la part de nos clients potentiellement. Ok. Avec de la de la génération de l'IA générative. Donc plutôt que d'aller chercher du stock footage D'aller les chercher pardon. Du stock footage, c'est des images de d'illustrations en fait que tu que tu as dans des parts dans des banques qu'elles soient photos ou vidéos, on va utiliser Midjourney pour aller justement chercher du contenu supplémentaire. Et justement là tout le travail là depuis deux semaines, je suis à fond là-dessus. C'est la problématique principale, c'est comment faire en sorte d'intégrer les produits spécifiques de nos clients dans le résultat de l'IA. Ouais parce que c'est ça la barrière. En fait c'est-à-dire de tu alors soit donc tu as ton contenu que toi tu as fait ou tu lui dis rajoute un arbre derrière parce que voilà. On rajoute du soleil parce que c'est l'été. Et là, c'est l'inverse, c'est-à-dire dans un contenu déjà existant ajouter des packs shots. Exactement. Ou alors se dire là j'avais le cas justement, c'est bon l'été arrive, ils n'ont pas encore eu les moyens d'aller faire un shooting sur la plage. Déjà parce qu'il ne fait pas beau et parce que le temps, l'argent, Il faut y aller. C'est voilà quand tu es à Paris, ce n'est pas forcément facile. Et du coup assez rapidement, on est en mesure de faire une photo d'illustration avec l'intelligence artificielle pour intégrer notre produit sur la plage assez facilement. Et justement, moi, je fais de la photo depuis assez longtemps maintenant, notamment de la photo argentique, donc c'est un peu le contre-pied du truc. Mais ça aide énormément sur l'IA parce que le plus difficile sur une journée, c'est d'aller faire les contenus photo réalistes, faire des choses très très très marquées, steampunk, tu vois des univers qui très codifiés, c'est plus accessible, mais faire des contenus très réels type photo réaliste, c'est un peu il faut se tirer les cheveux quoi. Et du coup en fait de lui donner le type d'appareil que tu utilises, ta composition, l'objectif, la lentille, le grain que tu veux, le type de pellicule argentique que tu veux, ça va lui donner énormément d'indicateurs pour aller générer des contenus qui vont être beaucoup plus réalistes et du coup exploitables derrière dans les ads. Ok, trop cool. Est-ce qu'il y a d'autres outils qu'on n'a pas évoqués qui peuvent être intéressants pour les d'aller creuser Sur l'IA, c'est fou quoi. Ouais. Non mais j'en ai un autre vraiment dingue. C'est vraiment s'adresser aux créa qui commencent à être vraiment la créa. Sur after effects. Ouais. En fait, c'est un plugin sur after effects, donc un logiciel vraiment assez poussé dans la suite Adobe pour faire des animations motion design et SFX. Et donc, c'est en fait un plugin qui vient faire le pont entre chat GPT et after effects qui intègre chat GPT enfin open I dans after effects qui s'appelle Clut JPT. Ok. Et en fait, tu vas pouvoir via cet outil créer des expressions des scripts directement sur des peignes que tu rencontres dans le logiciel. Il y en a un, c'est l'import de sous-titres sur after effects pour être en mesure de faire des animations complètement personnalisées. Et bien la manière basique de l'importer, c'est un fichier, un calque texte. Et j'ai fait un script qui nous permet justement d'importer chaque piste de texte sur des calques uniques et du coup d'être en mesure de les retravailler hyper facilement derrière. Et ça, je l'ai fait en cinq minutes avec OpenAI dans After Effects. Et ça, c'est pareil. C'est avant, il fallait être développeur pour être en mesure de faire ce genre de tout et un bon développeur spécialisé à After Effects. Donc ça ne court pas les rues non plus. C'est clair. C'est ouf hyper hyper intéressant, ça me donne plein d'idées. C'est sans fin du coup. Moi j'y passe des des nuits à tester les outils. Alors ce qui est un peu frustrant, c'est qu'il faut tester beaucoup d'outils d'IA pour trouver les bons, la bonne manière d'utiliser tel et tel outil. Ouais, c'est souvent ça aussi quoi le, c'est comme tu disais voilà mi-journée, si tu lui demandes fais moi ça et que au final le résultat ne te convient pas. D'ailleurs si je lui dis utilise telle pellicule, tel appareil, et caetera. C'est quand même, c'est là le vrai, ce qui va te permettre d'avoir du résultat vraiment convenable par rapport à ce que tu attends, c'est l'utilisation plus que l'outil en lui-même au final. Oui, exactement. L'outil reste un outil et il y a en étant au même titre que n'importe quel outil. Et justement la problématique derrière, c'est une fois que tu arrives un peu à maîtriser l'outil, c'est comment tu fais en sorte que le reste de l'équipe, le reste de créa puisse l'utiliser de la même manière. Et là tu vois sur Midjourney, j'ai fait un prompt formula qui justement aide à la génération des prompts avec des menus déroulants tu vois et tu choisis ta lense, tu choisis l'effet que tu veux et avec l'aide de quelques prompts chat JPT pour de la description d'univers, et caetera. Derrière, ça te fait ton prompt Midjourney automatiquement et bien optimisé par rapport aux différents tests qu'on a pu faire avant quoi. C'est ouf. Ouais en fait ton ton métier est en train de se transformer aussi. Tu passes de créatif à point de Engine. Exactement. Mais en fait, c'est hyper excitant car je pense qu'il faut s'y intéresser aussi. C'est ça va devenir incontournable. Je ne pense pas que ça remplace. Enfin aujourd'hui, il n'y a aucun aucune IA magique qui va intégrer ton produit et avoir quelque chose qui sera exploitable tel quel. Ouais bien sûr. Je sais que j'en ai beaucoup parlé avec Cavaïa qui sont très avancés sur les sujets et très intéressés par toutes ces opportunités que ça ouvre. Mais voilà, la problématique, c'est d'avoir quelque chose qui soit exploitable derrière pour une marque. Et ça sans intervention, c'est très compliqué. C'est ce qu'on disait encore une fois, il faut être capable de bien utiliser l'outil et ça c'est vraiment un truc qui s'apprend quoi au final. Au final. Ouais et puis il faut il faut y passer des heures. Je sais pas combien d'heures, c'est combien d'heures le le la base pour maîtriser un outil, je crois que c'est dix-mille heures comme ça, il y a des chiffres comme ça. Il y a des ouais effectivement bien maîtriser un outil c'est voilà que ce soit After Effects ou une IA, c'est un peu la même Oui carrément. Le même ordre d'idée quoi. Oui totalement. Donc ne vous inquiétez pas, vous n'allez pas être remplacé demain par une intelligence artificielle, mais pour être remplacé par ceux qui savent les utiliser et vous non peut-être. Voilà peut-être. Pas tout de suite en tout cas. Ok trop bien. Et bien écoute, on a, c'était hyper intéressant d'apparaître pas mal de trucs. Et juste du coup pour finir, donc là pour encore une fois pour ceux qui nous écoutent, il y a peut-être un peu deux catégories de de marques, peut-être celles qui se lancent et puis celles justement qui veulent un peu passer, qui sont en train de scaler, qui veulent passer au next level. Du coup, j'imagine que c'est des approches qui sont totalement différentes, plein d'égards. Est-ce que toi tu aurais pour finir deux trois petits conseils par rapport à ton expertise Donc d'un côté pour une marque qui se lance et puis ensuite pour une marche justement qui veut qui passe à l'échelle justement. Pour les marques qui se lancent, je leur conseillerais de tester vraiment un maximum de sur la partie créa ads en tout cas un maximum de formats différents et pour vraiment trouver ceux qui vont fonctionner le mieux. La créative stratégie, elle intervient justement plutôt dans la deuxième typologie de marques qui scale et qui ont besoin de poser vraiment une direction et avoir des insights beaucoup plus granulaires sur ce qui va fonctionner sur des angles d'accroche beaucoup plus précis et quantifiable. Donc, ce que je conseille d'ailleurs aux clients, tu veux qu'on qu'on attend deux secondes. Ouais. Je crois qu'on est, je crois qu'on est pas mal. Désolé, c'était hyper intéressant ce que tu ce que tu nous racontes. Non du coup ce que je conseillerais à une marque qui se lance c'est vraiment d'envisager tous les possibles avec le moins de préjugés possible même si ça peut paraître compliqué sur un démarrage justement où on travaille son univers de marque de façon très précise, on n'a pas encore de certitudes, mais on établit des grandes directions. Il faut, je pense, se laisser quand même une marge de manoeuvre sur la partie ads. Le gros avantage de la publicité, c'est qu'elle peut aussi se couper beaucoup plus rapidement, enfin instantanément en fait, versus des postes en organique versus un email. Donc, il faut aussi sur ce canal là, je pense, se laisser plus de flexibilité. C'est vrai. Et sur une justement un acteur qui est plus établi, qui commence à scaler ses budgets, tester encore plus de formats complémentaires, itérer sur les ceux qui fonctionnent le bien, c'est-à-dire sur une créa qui fonctionne bien, la découper, découper son architecture pour être en mesure de la dupliquer avec un autre créateur, avec un format qui fonctionne bien, on n'a pas beaucoup parlé, c'est le fait scam fondateur qui est accessible à tous les commerçants à partir du moment où ils sont d'accord de se mettre en scène et d'incarner leurs marques, mais c'est un contenu qui est très accessible. C'est un téléphone, c'est encore mieux si vous êtes dans la rue ou dans le marché. Oui, ça c'est Paul Etienne qui fait ça hyper bien, je trouve typiquement. Oui. Ça, c'est puissant ou On accompagne plein de Tout à fait, oui, il y en a plein, le font le font beaucoup aussi. C'est des formats qui qui sont d'un point de vue production accessible sur lequel justement on peut découper les séquences, refaire un peu à souhait des tests pour voir ce qui marche le mieux et du coup de le poser dans une stratégie créative qu'on vient prioriser selon les, les problématiques confrontées que les clients ont vis-à-vis de la marque, des gammes de produits et aussi des bénéfices et des caractéristiques. Ok, trop bien. Et bien écoute, c'est ça me paraît être, à mon avis assez riche d'enseignements pour pour des marques, donc quel que soit leur stade. Je sais. C'était le but. Moi j'ai appris plein de trucs en tout cas, donc franchement hyper hyper content d'avoir fait ça ensemble. Et puis du coup simplement pour finaliser, où est-ce qu'on peut te retrouver toi et puis où est-ce qu'on peut retrouver Strid up aussi l'agence Strid up point f r. Non mais on est, on est tout à fait disponible pour échanger. C'est, on a un formulaire de contact qui est plutôt accessible. On peut échanger sur la partie créa, je serai complètement disponible et avec plaisir pour échanger sur les stratégies, que ce soit sur un client qui se lance ou sur voilà. Aujourd'hui, on a plein de prospects qui viennent nous voir aussi. Voilà, je fais ça, ça, ça en ads. Qu'est-ce qu'on peut faire de plus J'ai l'impression d'arriver bloqué. Et en fait, aujourd'hui, en tant qu'agence, on a quand même une visibilité sur un panel de marques de secteurs plus vastes, plus vastes et du coup, qui nous permet d'avoir un peu de recul et d'être en mesure d'établir cette stratégie créative de façon la plus objective possible. Donc sur le site et puis bien sûr sur les autres expertises aussi, c'est on est avec plaisir pour échanger. Trop bien. Et bien merci beaucoup Quentin, c'était hyper cool et puis et puis très bien. Merci à toi pour l'invitation. Et puis très sympa de rééchanger. Grave. Mais à très vite. Merci d'avoir écouté cet épisode de Loyoly talks jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu et que vous y avez trouvé plein d'astuces à tester pour votre marque. Si c'est le cas, abonnez-vous pour ne pas rater le prochain. Parlez-en autour de vous et laissez-nous une note cinq étoiles sur Apple Podcast, ça nous aide beaucoup. Enfin, si vous avez besoin d'augmenter votre LTV, n'hésitez pas à me contacter sur LinkedIn ou sur notre site point I o. À bientôt