Loyoly Talks - Episode 7

Masterclass d'optimisation e-commerce (CRO, A/B test, branding) (avec Sébastien Tortu de Boost Conversion)

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Sébastien Tortu
Founder of Boost Conversion
"Tes conseils pour entreprendre ? Se lancer et persévérer"

Notre invité

Aujourd'hui, Joseph reçoit Sébastien Tortu, fondateur de Boost Conversion, une agence CRO qui aide les e-commerçants à booster leur taux de conversion et leur panier moyen.

Ça donne 1h de discussion passionnante durant laquelle Sébastien nous partage des conseils concrets (et ils sont nombreux!) pour créer une marque attirante et cohérente ET un e-shop qui convertit et rapporte. Bon visionnage !

Qu'apprendrez-vous ?

  • Sébastien & Boost Conversion
  • What is CRO?
  • Sébastien's books
  • Finding your unique value proposition
  • Creating your brand story
  • Moving towards your green ocean
  • Finding the right communication angles
  • 3 common merchant mistakes
  • 5 KPIs to track in CRO
  • Don't dilute your message
  • 2 types of A/B test
  • Talk to your target audience
  • His 2 final tips

Lire la transcription de l'épisode

Ce que je dis toujours quand on me dit c'est quoi tes c'est quoi tes conseils pour entreprendre de se dire il y en a deux, c'est se lancer et persévérer. Tu vois, c'est que ça parce qu'il y en a plein qui se lancent et qui abandonnent parce qu'ils pensent que ça va passer vite et caetera mais en fait ça ne va pas vite. Tu vois, c'est très très rare de trouver trois cents clients le premier mois, tu vois Ça ne va pas vite, tu vois. Mais si tu es résilient et que tu tu tu t'accroches, ça finit toujours par marcher. Bonjour, vous écoutez Lodely Talks, le podcast qui parle de e-commerce tout simplement. Une fois par mois, je reçois une personnalité inspirante de l'écosystème e-commerce français pour des discussions entre amis et sans prétention autour des sujets qui les passionnent. L'objectif décrypter les tendances e-commerce et partager des astuces concrètes pour faire cartonner votre e-shop. Je suis Joseph Aubry, cofondateur de Loyoy E, la plateforme de fidélité et parrainage qui vous permet d'engager vos clients à travers plus de cinquante mécaniques. Partage, contenu utilisateur, avis client et bien plus pour augmenter votre LTV et diminuer votre cac. Si l'oeil vous plaît, abonnez-vous et n'hésitez pas à nous laisser cinq étoiles sur Apple podcast ou Spotify pour nous soutenir. Bonne écoute. Bon, content de te recevoir à nouveau sur le toit de tourisme. C'est la deuxième fois que je fais le premier épisode. Pour la petite histoire, on a fait un épisode, mais notre notre son n'était pas bien enregistré. Donc il était, il était génial. Donc on va essayer de faire faire encore mieux cette fois-ci. Évidemment. Toi du coup tu es un peu un artisan de, un artisan comment on pourrait appeler ça de la conversion. Moi j'aide les marques à faire en sorte qu'elles soient plus rentables et à gagner plus d'argent tu vois. Donc je fais presque si on devait résumer avec des métiers que tout le monde connaît, je suis finalement un commercial tu vois parce que je vais chercher des clients pour eux, je les transforme et à la fin ils sont contents de ce qu'ils gagnent de l'argent. Et avant ça, il y a la phase un peu médecin je pense aussi qui est intéressante. Complètement complètement. C'est comment tu parlerais un peu de cette partie là un peu diagnostic. En fait donc moi je suis Sébastien Tentu, j'ai fondé une agence qui s'appelle Boost conversion qu'aujourd'hui on essaye de développer un peu sous forme d'écosystème avec de la connaissance des outils et du service et justement sur la partie service qui est donc vraiment une agence CRO qui vient et qui a pour objectif de d'aider les e-commerçants. Alors quand je dis e-commerçants, ce n'est pas que b to c. Tu vois ça, c'est les gens qui vendent en ligne, donc ça peut être des e-commerçants de produits physiques qu'on connaît, mais aussi de services, de sas, et caetera. Parce qu'on accompagne quand même assez largement et notre objectif, c'est deux points, c'est d'augmenter le taux de conversion, d'augmenter le panier moyen, tu vois. Et du coup, ça augmente une valeur un peu centrale de notre business qui est le revenu par utilisateur. Et du coup, donc notre métier, on va faire plein de choses, optimiser le site, faire des landing pages, faire des AB test pour aider justement à booster tout ça. Et en fait, ce qui se cache et dans ce que tu disais sur le côté médecin, c'est toute la partie analyse. Quatre-vingts pour cent finalement de notre job, c'est d'aller comprendre les points de contact du site web, de comprendre ce que les gens voient, ce que les gens cliquent, ce que les gens aiment, ce que les gens détestent, les les obstacles et les points qui les fait passer à l'action, et caetera pour justement retraduire tout ça. Et en fait, on se rend compte aujourd'hui, nous, on accompagne, on s'est lancé en janvier deux mille vingt et trois et on a à peu près quatre-vingt, enfin, on a eu quatre-vingt clients depuis le début. Et en fait, on se rend compte que des clients qui font un million, des clients qui font trente-cinq millions, il n'y a pas toujours, pour ne pas leur manquer de recettes, une grande connaissance de leur data. Et en fait, il y a beaucoup de, tu vois, d'instinct, et caetera. Mais en fait, tu vois là, on a un client qui fait plus de trente millions. Je lui ai appris des trucs sur son business qui existe depuis quasiment dix piges en deux semaines d'analyse tu vois et c'est trop bien parce que du coup tu dis tu vois ça donne des opportunités aussi pour faire beaucoup plus donc c'est trop chouette. Mais tu te dis ouais il y a une méconnaissance de de la data qui est qui est super importante donc ouais on vient poser des diagnostics puis derrière on va chercher des clients. Et oui c'est ça un peu justement je pense le point aussi d'attention c'est que souvent on pense que le CRO c'est une série de hack, des hack and trucs tu vois mais en fait ce que tu dis c'est que c'est c'est c'est pas du tout ça il y a vraiment une partie d'analyse, une méthodologie vraiment scientifique qu'il faut appliquer pour pouvoir. Les hacks, c'est vraiment le CR0 de LinkedIn quoi. Tu vois, c'est c'est ceux qui veulent dire qu'ils font du CR0, ils te donnent trois hacks sur ta fiche produit, remonter le bouton, faire en sorte que le prix soit affiché là, et caetera. Mais en fait, quand tu es dedans tous les jours, tu te rends compte qu'en fait, c'est des optimisations qui souvent n'ont pas un impact significatif, voire rien du tout quoi tu vois. Parce qu'en fait c'est beaucoup plus profond que ça. Le CR0, c'est de la connaissance client, c'est un travail sur l'offre, c'est un travail sur l'histoire, sur le storytelling, sur l'UX. Mais l'UX ça vient ça vient vraiment finalement quasiment en fin de parcours. Si ton offre elle n'est pas bonne, si les gens comprennent pas ce que tu vends, si ton prix il n'est pas le bon, tu peux avoir l'UX que tu veux, tu vendras pas quoi. Tu vois si demain tu essayes de vendre ça à cent cinquante euros, même si je te mets le bouton au bon endroit que tu vas galérer tu vois. C'est ça qui fait la différence et souvent c'est vrai qu'on a on a beaucoup de prospects qui viennent et qui s'attendent un peu à c'est un coup de baguette magique et quand tu leur dis ça, soit ils prennent conscience et finalement ça les rassure de se dire en fait je n'étais pas à côté de la plaque à ce point-là et et ce n'est pas trois trucs qui vont tout changer. Sauf ça avait fait chier parce qu'ils se disent, mais moi j'attendais un magicien et en fait le mec, il est en train de me dire qui qui va construire un truc qui va prendre du temps, tu vois. Mais mais en fait c'est ça. Donc c'est un peu comme le SE0, tu vois, c'est du travail qui est sur le long terme sur lequel tu viens, tu comprends, tu comprends la data, tu comprends ce qui se passe, tu comprends la concurrence et puis au fur et à mesure, tu viens trouver des idées, trouver des choses qui vont améliorer l'expérience client. Ouais trop bien et et ouais pour changer un peu de sujet, ouais tu avais sorti aussi un un bouquin il y a quelque temps Ouais. Qui était assez, enfin j'aimerais bien qu'on en reparle parce que c'était assez intéressant. J'en ai même je leur sorti deux, j'en ai sorti un en deux-mille-dix-neuf qui s'appelle DNVB le renouveau du commerce. L'idée, c'était justement d'aller à la rencontre à l'époque de ces marques parce que du coup il a écrit, il a été écrit en deux-mille-dix-huit, donc c'était des des marques qui existaient depuis peu. Aujourd'hui, bon les DNVB, on en a tous entendu parler, mais à l'époque, c'était assez nouveau. Et en fait, je suis allé à la rencontre de dix fondateurs. À l'intérieur, il y avait Teddyberg, Bergameote, Merci Andy, Tito, le slip français, Feed, enfin, il y avait vraiment D'ailleurs, il y en a qu'une qui a qui a fermé depuis, mais sinon toutes toutes sont encore là et c'était d'aller comprendre finalement leur business model, ce qu'ils proposaient, et caetera. Donc il y avait un vrai rapport de à l'époque de branding, de propositions de valeur qui qui étaient différentes. Vendre sur le web, je me souviens quand je rencontre Teddy vers l'époque, toutes leurs com allaient sur direct d'usine quoi, tu vois. On vend sur internet, il n'y a plus d'intermédiaires. Aujourd'hui, c'est des, c'est des, c'est des du vocabulaire qui est usé. Tu vois, alors tout le monde l'a dit, tout le monde le, enfin ça n'a plus de valeur pour le client particulier. Mais et d'ailleurs, parce qu'en plus, on se rend compte que c'est difficile de ne vendre que sur Internet, d'avoir zéro intermédiaire. Enfin bref, ça devient compliqué, donc, mais mais donc à l'époque, il y avait ça, oui. Et puis en deux-mille-vingt-et-un, j'ai sorti. C'est pas la suite, mais il y a une continuité quand même qui s'appelle l'ikigai de marque. C'était une période de ma vie où je me demandais pas mal de ce que j'allais faire. Je me suis intéressé justement au modèle des l'ikigai qui est une philosophie japonaise qui a pour but justement un peu de trouver l'équilibre entre ce que tu aimes, ce que tu veux faire, ce pourquoi tu es doué et ce dont le monde a besoin. Et en fait, en faisant tout ce travail, je me suis dit, mais ça ressemble quand même vachement à un objectif de marque quoi. Rendre ses clients heureux, ses employés, avoir une vision claire, savoir où tu vas, rendre service aux clients. Enfin bref, je me disais tiens, ça marche bien. Et du coup, j'ai translaté la philosophie au monde des marques et donc j'en ai sorti un deuxième bouquin qui lui, pour le coup, est très très très branding parce que du coup, l'objectif, c'était comment émerger sur des marchés saturés avec un budget limité. Donc ça s'adressait vraiment, tu vois aux aux gens qui ont un peu lu le DNVB qui se disaient mais comment on fait Et là je leur mettais un peu toute une méthode sur comment finalement faire pour pour créer une marque qui soit distinctive quand tu n'es pas plein de thune quoi, tu as mal levé des des millions d'euros. Et ça ça a bien marché, c'est j'ai eu pas mal de retours là-dessus, de gens qui l'ont lu aussi bien comme un livre de marketing pur que comme un livre, je ne vais pas dire de philo ou de développement personnel, mais tu vois de de réflexion un peu sur comment tu approches ton business parce qu'il y avait pas mal de choses. Je me souviens que moi, je suis un vrai partisan que la marque démarre au moment où tu as un vrai ennemi. Et quand je parle d'ennemi, ce n'est pas quelqu'un, tu vois, mais c'est vraiment un un fait de société, des habitudes ou quoi que ce soit que tu as vraiment envie de changer. Et et en fait, quand tu as quand tu ressens ça, quand tu as le feu de ça en toi, en fait, c'est ça ta marque quoi, tu vois Ok. Et et tu le vois avec des mecs qui Alors après extrême, pas extrême, peu importe, mais tu vois un mec comme Feed qui au début, tu vois son ennemi, il était clair, le temps perdu, le machin, et caetera. Bon, tu n'aimes tu n'aimes pas, mais mais mais il y a des gens qui se ressentent là-dedans, qui qui trouvent des valeurs, qui trouvent que la la mission leur leur plaît les les les ouais les portes. Et à ce moment-là, C'est une cause. Prêts, ouais une cause et ils sont prêts tu vois à se défendre et caetera quoi. C'est un peu comme, c'est la période, mais un peu un parti politique quoi. Tu vois, il y a des gens qui sont prêts à défendre des causes et à se taper les marchés tous les dimanches, à mettre des affiches la nuit. Enfin tu vois, c'est des gens qui sont déterres quoi. Et bien en fait, tu peux faire la même chose avec une marque, mais pour ça, tu vois, il faut avoir vraiment une cause commune, un ennemi commun et après tout tout en découle quoi. Donc c'était un peu ça le thème du bouquin. Oui, c'est hyper cool comme approche de tu vois, ça mêle un peu plusieurs mondes et cette approche des cahiers qui est hyper intéressante d'un point de vue développement personnel. Donc je trouve ça très cool comme approche. Et la suite de ça justement c'est un petit peu j'imagine de permettre aussi de trouver sa proposition de valeur. C'est souvent un exercice qui est compliqué. On rigole parce qu'on on travaille là-dessus en ce moment pour pour Loyoly On se rend compte en fait en le faisant que c'est vraiment pas évident. Et justement, toi, ce serait quoi C'est quoi ce n'est pas évident Non, dis-moi. Parce qu'en fait, tu demandes à quelqu'un de se décrire, d'être en quatre mots, cinq mots, 6 mots, dix mots. Et en fait, tu imagines toi si je devais te résumer en cinq mots. Tu aurais du mal à aller trouver ces cinq mots et tu mettrais du temps à dire ça y est, ça c'est moi. Surtout parce qu'en plus, c'est mouvant. Tu vois, une marque, c'est jamais fixe à un moment. Et puis tu vois, ça ça ça ça ça bouge, tu vois, il y a il y a des il y a des opportunités, il y a des trucs et donc c'est difficile. Et donc c'est un vrai exercice qui est qui est compliqué. Puisqu'à un moment, il faut se dire ok, en fait, je suis ça maintenant et peut-être que dans trois mois, 6 mois, un an, deux ans, je serai un peu différent et ce n'est pas grave. On va mettre à jour, on va évoluer. Et typiquement pour une marque, tu vois, qui se lance, toi, ce serait quoi un petit peu ton ton conseil tu vois pour l'aider un peu à trouver sa proposition de valeur Est-ce que tu as des tips par rapport à ça Pour moi la, comme je le disais une marque qui se lance, il faut qu'elle ait vraiment un ennemi hyper hyper tu vois présent sur lesquels elle va vraiment poser toute sa communication, toute son toute son énergie pour dire voilà, nous on vient, on veut changer ça, on veut changer telle et telle et telle chose. Alors certains disent on veut changer le monde. Non, déjà avant le je je essaye de changer une petite partie de quelque chose et tu verras que ça va t'avoir, ça va t'aider, ça va t'avancer dans dans ton truc. Donc je pense que c'est vraiment ça, c'est de se dire finalement qu'est-ce que je veux apporter Et puis avant tout, il y a ton ennemi à toi, il faut qu'il raisonne dans la tête de tes clients et derrière c'est justement ça, c'est de se dire qui sont mes clients vraiment, tu vois qui sont les clients de mon produit aussi bien faire bien attention à son positionnement aussi parce que tu vois une marque de vêtements, il y a mille clients différents. Tu vois où est ce que tu te positionnes, si tu es à Paris, pas à Paris, si tu es cher, pas cher. Enfin, tu vois, il y a plein d'éléments. Donc, c'est vraiment de trouver ce positionnement là qui est important pour que tu puisses derrière trouver les bons clients qui vont avec ça et puis trouver vraiment quelque chose qui résonne en eux, qui les motive, qui les projettent parce que c'est vraiment ça en fait le client ce qu'il faut se dire c'est que son objectif ce n'est pas d'acheter ton produit. Son objectif, c'est d'avoir le résultat de ce produit, mais de façon égoïste. Des fois, ça va être, je ne sais pas, de se sentir mieux dans sa peau, de de de paraître plus stylé, de de paraître plus intelligent, enfin peu importe. Mais mais en fait, son objectif n'est jamais quasiment sauf si tu vends des glaces au chocolat peut-être, tu vois, ça va être de, mais la dernière fois, c'est de kiffer le chocolat, c'est tu vois ce que je veux dire le, mais tu vois genre, donc c'est c'est vraiment de se dire quel est son objectif, tu vois, et comment mon produit finalement il aide à atteindre cet objectif. C'est vraiment ça qui est super important tu vois. Parce qu'encore une fois, personne ne veut acheter ton produit. Personne n'achète un produit pour acheter un produit. Ils achètent un produit pour quelque chose. Tu achètes une jaguar pour quelque chose, soit parce que tu es passionné, tu les connais toutes, c'est ton rêve de gosse, soit parce que tu vas impressionner ta femme. Il y a toujours une raison réelle. Et d'ailleurs, c'est souvent ce que ce que je dis, c'est qu'il y a la raison déclarative et puis la raison réelle, Le mec c'est quoi dire Par exemple imagine que j'achète le nouveau sac Louis Vuitton. Le déclaratif c'est quand même un super produit hyper qualitatif fabriqué en France. Et puis la vérité, c'est que je veux être, je veux paraître super stylé. Je veux peut-être montrer que je suis devenu riche, je veux peut-être, tu vois. Et ça, je ne vais jamais te le dire. Tu vois, je ne veux pas, je ne veux pas te dire parce qu'en fait, je suis pété de thune, je veux que tout le monde le sache. Personne ne dit ça. Donc donc c'est ça qui est qui est super important et c'est de comprendre les deux. Tu vois, c'est de comprendre justement ce que les gens veulent vraiment ce qu'ils disent et ce qu'ils ne disent pas, tu vois. Et je donne souvent un exemple qui est tout bête, c'est tu vas au restaurant, tu rentres dans un restaurant, tu dis bonjour, je voudrais une table. Mais tu ne veux pas une table, tu vois. Mais mais pourtant, c'est ce que tu dis. Sauf que le restaurateur, qu'est-ce qu'il comprend Il veut dîner, passer un bon moment, peut-être séduire la personne qu'il a en face de lui, lui montrer peut-être qu'il est bien éduqué, qu'il s'en va. Ça a huit ans. Ça a huit ans. Peut-être qu'il veut lui montrer un un superbe endroit. Enfin bref, mais il ne va pas dire tout ça. Tu ne vas jamais réserver un restaurant en lui disant ce soir, je viens avec une fille que j'ai envie de séduire. Je vais lui montrer que je suis super éduqué et que je sais où je l'amène, et caetera, qu'il y aura une bonne musique et tout ça. Je n'ai jamais été dit ça. Je suis réservé pour deux, tu vois. Sauf qu'il y a tout ça qui est induit et c'est ça qui est important. Ce n'est pas de s'arrêter au début, sinon tu lui donnes une table. Donc non non, hyper intéressant de voir aussi justement comment une fois que tu as trouvé cette proposition de valeur un peu unique, justement tu arrives un peu à emmener, tu vois ton prospect pour lui faire comprendre que tu vas aussi répondre à sa demande implicite tu vois et sa motivation réelle. Ce serait quoi toi un petit peu tes tes conseils par rapport à ça tu vois pour créer une histoire de marque qui te permet quand tu la lis en tant que consommateur prospect potentiel de justement te dire ok c'est fait pour moi, ça répond à la fois à mon problème déclaratif et aussi mon problème réel tu vois, est-ce qu'il y a des des des anges d'attaque, des méthodes un peu. Il y a il y a une vraie connaissance client à avoir, c'est-à-dire qu'aussi bien sur qui il est, sur ce qu'il fait, sur comment il se comporte, sur ce qu'il dit. Tu vois, par exemple, si tu t'adresses à des à des jeunes de quatorze, seize ans, il va falloir que tu parles leur vocabulaire, que tu aies leur code, que tu aies tout ça pour que tout de suite, ils se reconnaissent. Tu vois Et c'est ça qui est souvent très difficile parce que les marques, elles ont tendance à céder à des modes, à des tendances, et caetera. Qui finalement ne correspond pas toujours à leur à leur cible, à leur public. Et du coup, tu vois, ça crée une incohérence. C'est d'ailleurs l'un l'un des l'un l'une des erreurs principales des marques, c'est cette incohérence. Tu vois, c'est de se dire j'essaye tellement de coller au code de TikTok qu'à la fin, mais pour qui Tu vois J'essaye de, tu vois Et en fait, à la fin, elles se perdent un peu. Donc, il y a vraiment ce ce ce travail qui est quasi central, qui est la base de tout, de bien comprendre qui ils sont, ce qu'ils veulent, où est-ce que tu veux les emmener, de peut-être aussi être capable de de justement améliorer ou augmenter leurs désirs, c'est-à-dire de se dire finalement, je voulais, je voulais ça, mais je vais pouvoir t'en rajouter parce qu'en fait, j'ai pensé à des choses que tu n'as même pas toi pensé. Et donc ça, ça va être vraiment important. Et le vrai secret, c'est d'être capable de le répéter assez longtemps pour que ça rentre dans la tête des gens. Parce que moi, j'en ai vu beaucoup des marques qui, au début, avaient un tu vois une super plateforme de marque, une super proposition de valeur. Et puis qu'elle s'est diluée au fur et à mesure du temps, souvent par fatigue en interne. Parce qu'en fait, ils se disent, mais on l'a déjà dit cent fois. Ouais, ouais, ok. Mais en fait, la personne qui est en face de toi, elle ne l'a pas entendu cent fois. Et entre temps, elle a entendu cent fois des trucs de quelqu'un d'autre et donc elle a besoin, tu vois, que and just do it quoi. Tu vois Nike ça fait combien d'années quoi Et et pourtant il te le répète encore encore encore encore encore quoi tu vois. Parce qu'en fait ça marche, parce que c'est ça imprime et caetera. Donc c'est vraiment ce ce cette, tu vois une fois que tu as vraiment trouvé ce problème, cette façon de l'exprimer, ton bon positionnement, ton bon ton oeil voice, et caetera, c'est de le garder assez longtemps pour que les gens comprennent qui tu es, comprennent ce que tu fais. Tu vois moi c'est con, mais ça fait un an et demi que j'ai lancé le boost conversion. Je vois aujourd'hui les effets de tout le travail d'il y a un an et demi. Tu vois parce qu'au début tu fais des posts LinkedIn, tu as un mail de temps en temps, un machin et puis là maintenant tu sens que même quand on ne fait pas, tu as des gens qui viennent parce qu'en fait il y a un tel cas parler de toi, parce qu'ils ont ta newsletter, parce qu'ils ont vu ton YouTube, ils ont vu ton Insta, ils ont vu ton. Et en fait, tu vois, c'est c'est c'est tu vois cette boule qu'il faut être capable de de de d'enlever, d'emmener. Au début, c'est lourd. Et après, quand ça, quand ça roule, ça ça ça délivre quoi, tu vois. Et ça, c'est un vrai kiff. C'est sûr que si tu changes tous les quatre matins ton fils d'épaule, tu ne vas pas avoir des des effets composés au final à la fin quoi. Ah, mais complètement. Et ça, et c'est ça qu'il faut aller chercher. C'est comme en finance, c'est comme dans l'optimisation de la conversion, les effets composés, tu viens améliorer ça de cinq pour cent, puis ça de deux pour cent, puis ça de douze pour cent. Et en fait, ce n'est pas juste cinq plus deux plus deux. C'est que tout s'additionne et à la fin, tout prend forme et d'un coup, tu arrives à attirer des gens que tu n'aurais jamais attiré il y a quelque temps quoi tu vois. Ouais ok c'est hyper intéressant cette partie un peu branding et donc c'est pas mal parce que je trouve la conversation elle est assez tu vois ça va un peu dans l'ordre des choses. Du coup maintenant j'aimerais bien qu'on parle du un peu plus concret. Une fois que tu as fait tout ça, tu vois qu'est-ce que tu pourrais donner comme conseil sur la partie un petit peu parcours de conversion. Donc là déjà, si on reprend dans l'ordre tu as bien défini ta marque, tes valeurs, ton positionnement, ton off voice, ta plateforme de marque j'imagine un peu tous ces éléments-là. Et du coup une fois que ça s'est mis en place, que tu as lancé le truc que ça fait un certain temps que tu as le même truc du coup donc que tu l'as bien répété, comment tu vas justement optimiser un peu les différentes étapes parcours d'achat Ce serait quoi un peu toi ta ta méthode par rapport à ça Ça c'est un un travail que j'ai pas mal développé dans dans ce que j'ai appelé moi la méthode de l'océan vert. J'ai j'ai évidemment pris pris ce ce ce nom pour faire un peu un jeu de mots avec l'océan rouge et bleu. Pour rappel, l'océan rouge, c'est comment Océan vert de billets. Oui, exactement. Justement, c'est c'est un peu le but, mais mais en gros, l'océan rouge, tu vois, l'océan, là où tu as tous tes concurrents, et caetera, où c'est c'est difficile de s'exprimer et qu'à la fin, tu es obligé de baisser tes prix pour essayer de vendre. En gros, si je résume en deux secondes, l'océan bleu, ah là, il n'y a pas de concurrent. J'ai trouvé un terrain d'expression qui est différent. Et puis, du coup, j'arrive à j'arrive à vendre au bon prix, à faire de l'argent, et caetera. Sauf qu'aujourd'hui, l'océan bleu en fait n'existe plus parce qu'à peine il y a un océan bleu que deux, trois mois plus tard Oui, c'est ta vingt-cinq concurrents parce qu'ils ont vu tes pubs sur Insta, ils ont lancé le même produit. Enfin, Tu vois, mis à part être ultra innovant, d'avoir déposé des brevets de ouf et tout. C'est quand même très compliqué quoi, tu vois. Parce que tout va trop vite, parce qu'en plus aujourd'hui, c'est mondial que tu lances un truc, il y a un mec qui l'a peut-être lancé déjà en Espagne. C'est c'est c'est complexe. Donc en fait, l'océan bleu est devenu rouge et du coup, tu dis, mais qu'est-ce que je fais Et en fait, ce qui fait qu'aujourd'hui, tout est rouge, c'est parce qu'en fait toutes les marques essaient de de de communiquer auprès de gens qui comprennent, enfin qui comprennent, qui sont finalement prêts à acheter. Tu sais, c'est les fameux cinq niveaux de conscience Oui, trois pour cent de choix. Exactement. Tu as trois pour cent de gens qui sont prêts à acheter. Et en fait, toi, tes concurrents et tes concurrents indirects, ils essayent de toucher les trois mêmes pour cent. Donc ça coûte cher parce que dès que tu vas faire de la pub sur Meta, vu que c'est tous les mêmes mecs qui sont touchés, ça coûte très cher. Il y a une concurrence de dingue. Ils voient toi et tous tes concurrents. Il y a deux deux jours, je suis allé pour un nouveau client faire une petite étude sur les sites de matelas. Je peux te dire que depuis trois jours, je prends vingt-cinq mails, enfin vingt-cinq affichages de concurrents de machin, et caetera. Enfin, tu es cliente, tu ne sais même pas quoi faire quoi. Tu vois. Donc moi, ça me fait rire, mais mais quand tu es vraiment client, tu dis, mais qui choisit, pourquoi, et caetera. Donc c'est très compliqué. Et donc tu essayes toujours de toucher ces ces trois petits pourcents. Sauf qu'en fait, il y a quatre autres niveaux. Donc, il y a les gens qui sont prêts à acheter, les gens qui connaissent ton produit, les gens qui connaissent la solution, les gens qui connaissent le problème que tu résous et les gens qui sont, qui ne connaissent rien. Et en fait, tu te rends compte que plus tu montes, plus tu as des gens qui sont prêts à être éduqués, qui sont prêts à comprendre les choses, surtout ceux qui au moins connaissent ton problème. Si si tu ne connais pas là, c'est plus compliqué de de de les convertir. Mais au moins ceux qui connaissent ton problème et en fait tu te rends compte que d'un coup tu n'es plus à trois pour cent, mais tu es en gros à cinquante pour cent du marché et en fait tu vas pouvoir aller chercher des gens qui sont moins targêtés, qui sont moins ciblés par par tes concurrents et tu vas pouvoir leur raconter autre chose et tu vas pouvoir leur raconter une vraie histoire. C'est des gens que tu vas à qui tu vas pouvoir raconter ton problème, comment tu le résous, combien de gens t'a aidé à résoudre ce problème aussi, comment ça a changé leur vie, et caetera, et caetera. Et ça, ça fait vraiment, ça fait vraiment vraiment la différence parce que d'un coup, tu te rends compte que tu prends un peu de recul, que tu racontes ta marque un peu différente, que tu vas tester des propositions de valeurs différentes toujours évidemment autour de ton produit, autour de tout ça, mais mais tu vas pouvoir aller tester des choses, tu vois. Nous, c'est un travail qu'on fait depuis neuf mois avec avec Spring qui est une marque de de de lessive. Et tu vois, on a on a été chercher des angles très pratiques autour de je viens de me faire livrer la lessive à la maison, je n'ai plus besoin d'y penser, je n'ai plus besoin d'avoir comment de porter des bidons hyper lourds, machin, et caetera. Des angles beaucoup plus écologiques, des, enfin, tu vois, des angles aujourd'hui on teste des angles aussi bébés tu vois en mode la lessive elle peut être nocive pour notre bébé etc parce qu'en fait c'est la vérité il y a un échange et ça cartonne. Tiens tu vois on a lancé alors ça c'est assez rigolo parce qu'on a lancé un ebook justement pour pour se dire tiens, il y a peut-être aussi des moyens d'aller convertir des gens de façon un peu dérivée, de se dire plutôt que d'essayer de leur vendre un abonnement de lessive direct, peut-être qu'on peut aller les les narreries avec autre chose, récupérer du mail, faire en sorte qu'ils comprennent et au bout d'un moment, ils vont acheter. On a lancé un ebook hyper généraliste sur la maison, comment prendre soin de la maison, et caetera. On a lancé le même avec spécial bébé, tu vois. On s'est dit, évidemment, le bébé, il va coûter plus cher, on va avoir moins de conversions, on va machin, et caetera. C'est tout l'inverse. C'est tout l'inverse. Tu dis le généraliste, pas les gens ouais ok. Le bébé, c'est tellement un problème chez les gens qui ont un bébé que du coup, ils sont prêts à le télécharger, que du coup, ils sont prêts à passer à l'action. Et tu vois, c'est ça qui est intéressant. Et jamais au début, Spring, en se lançant, il se serait dit tiens je vais aller toucher les femmes qui ont des enfants qui se posent la question de la lessive pour leur bébé tu vois. Parce qu'en fait c'est ce n'est pas un marché de base. Tu vois genre il n'y a pas des requêtes Google de ouf tu vois et donc tu dis il n'y a pas de marché sauf qu'en fait tu peux le créer parce qu'il y a un vrai problème et donc c'est ça qu'il faut faire et donc il faut aller chercher ces vrais problèmes sur des gens sont prêts à passer à l'action. Et en fait, il y en a beaucoup plus qu'on ne le croit. Ok et pourtant on pourrait dire que tu vois la méthode aussi en vert, ça prend plus de temps du coup. Parce que tu vas parler à des gens qui ne sont pas encore prêts à acheter. Mais du coup là, tu disais dans ton exemple typiquement sur les bébés. Du coup, potentiellement, c'est des gens qui, tu vois, n'étaient même pas conscients en fait de ce problème-là. Ils sont très prêts à acheter. Et du coup, ils sont chauds. Parce qu'une fois qu'ils savent. Ouais. Tu imagines qu'une fois que tu sais que la lessive que tu utilises pour laver les vêtements de ton bébé est hyper toxique parce qu'il y a des produits mauvais pour la santé, et caetera. Déjà, tu tu défonces la planète. Ensuite, tu prends des risques pour toi et ton enfant. Là, tu passes à l'action très, très vite. Tu vois Genre, tu n'as pas besoin de, tu n'as pas besoin d'attendre. Donc en fait, tu as un vrai, tu as un vrai taux de conversion qui est qui va qui va augmenter. Donc non non, ce n'est pas et c'est là où c'est important et c'est là où justement, il y a un vrai, il y a un vrai truc à aller chercher. C'est c'est de se dire et et je sens depuis que je l'ai lancé que les gens le comprennent parce que je suis devenu un calendrier aussi aussi rempli. C'est qu'en fait, tu te rends bien compte qu'il y a des gens qui ont des vrais problèmes, mais qui ne le savent pas encore. Et ces gens-là, je peux te dire que c'est du gâteau parce que personne ne leur dit. Ouais. Et une fois que tu leur dis que tu as trouvé le bon angle, c'est bingo. Est-ce que tu as des des tips un peu, tu vois, pour justement trouver les trouver les bons angles. Est-ce que tu as d'autres exemples, tu vois, auxquels on pourrait s'inspirer Les tips pour pour pour trouver les bons angles. Alors, il y a il y a vraiment déjà de se dire encore une fois, tu vois, c'est qui mon mon client prioritaire Quelles sont ses problématiques, et caetera Et c'est de se dire une fois que tu as tu as vraiment été là-dedans, c'est de se dire, tu vois par exemple, nous, quatre-vingt-dix pour cent des gens qui achètent la lessive, c'est des femmes. Ok. Ok. Qu'est-ce qu'elle peut avoir comme tu vois sous problème entre guillemets tu vois Est-ce que c'est la vie occupée Est-ce que c'est enfin tu vois, est-ce que c'est le bébé Est-ce que c'est tout ça Donc c'est de se dire qu'est-ce que qu'est-ce que sont tous les éléments qui constituent finalement alors tu ne peux pas, tu ne peux pas généraliser cent pour cent des femmes, mais tu vois, quels sont les éléments qui constituent finalement leur quotidien et qui pourraient être des problèmes que tu vas résoudre. Et une fois que tu as ça, tu vois que tu que tu as cette liste, tu te dis tiens, il y en a qui ont plus de potentiel que d'autres. Il y en a qui collent parfaitement à notre, à notre produit et d'autres peut être un peu moins. Et une fois que là, par exemple, tu vois, tu dis OK, il y a un vrai sujet bébé machin. C'est tu viens, tu vas lancer plutôt des landing pages parce que l'idée ce n'est pas de de changer tout ton site et de te dire demain je suis un spécialiste de la lessive pour bébé, tu vois pas du tout. C'est de se dire je vais lancer trois ads qui va mettre en avant ce problème. Attention, la lessive peut être hyper nocive pour votre bébé, et caetera, d'expliquer pourquoi. Tu les emmène sur une landing page qui raconte que justement, c'est c'est un danger, qu'il faut faire hyper gaffe, que les produits sont hyper mauvais, et caetera, mais qu'il existe des solutions. Et et d'un coup, les gens, elles vont, elles vont au moins être intéressées, voire voire acheter très très vite, tu vois Et tu peux atteindre les taux de conversion qui seraient très, très élevés. Tu vois Parce que tu viens chercher ce fameux problème dur, tu vois, douloureux, urgent et récurrent. Tu vois, dur, dur, dur et reconnu, pas récurrent, reconnu. Que la personne, tu vois, quand tu as un bébé, tu sais que tu n'as pas envie de Ouais. Alors des fois, tu vois le, en fait en en une landing page, tu le rends dur, tu vois, tu le rends douloureux, urgent et reconnu, tu vois, parce qu'en fait, elles ne savaient pas. Et du coup, d'un d'un coup, ça devient hyper urgent parce qu'elles en ont pris conscience. Ouais ok. Donc elles s'intéressent un peu aux problèmes qui peuvent paraître annexes pour y aller tester en fait différents attaques. Ok. Encore une fois, c'est connaître tes clients et c'est pour ça que les hacks, tu vois qu'on voit sur sur LinkedIn, ce n'est souvent pas pas une bonne façon de faire parce qu'en fait ça, ce n'est pas en changeant le bouton, en changeant la couleur de ton CTA, en changeant ce pas quoi que que tu vas aller chercher ça. Donc il y a un, il y a une vraie un vrai besoin de connaître son client, de s'intéresser à lui. Moi, ce que je dis toujours si fais du marketing, c'est parce que tu aimes les gens. Sinon tu ne fais pas du marketing. Parce qu'en fait, si tu n'es pas intéressé par ce qu'ils ressentent, ce qu'ils vivent, ce qu'ils font, en fait tu n'arriveras jamais à leur parler quoi, tu vois. C'est comme un ami, c'est comme un amour, tu vois. Si t'es pas capable à un moment de comprendre la personne que tu as en face de toi, de t'adapter, d'adapter ton discours, ta position, de comprendre que là, peut-être qu'elle a passé une mauvaise journée et que du coup, il va falloir que tu te testes parce qu'elle n'a pas besoin de parler au monde maintenant. Mais que, si tu lui prépares un bon dîner, ça va peut-être bien se passer. Mais c'est exactement la même chose en fait. Quand tu, quand tu as une marque, c'est pareil. Il faut être capable de parler à ces gens-là, de de s'intéresser à eux, d'être amoureux et et surtout d'avoir envie de résoudre leurs problèmes. Et une fois que tu résous le problème de quelqu'un, souviens-toi de quelqu'un qui t'a appris par exemple à lire, souvent tu t'en souviens de qui t'a appris à lire. Quelqu'un qui vient résoudre un problème qui est important chez toi, qui t'a donné un tips, tu vois même de vie du quotidien et qui t'a qui t'a vraiment changé quelque chose, tu t'en souviens. Ouais, c'est bien. Mais c'est pour une dingue parce que les gens s'ils se souviennent de toi, ils te réachètent, ils te font confiance, ils te font confiance longtemps et avant et une fois que tu as confiance en quelqu'un, avant d'aller ailleurs, tu vois je sais pas si tu as je ne sais pas un boulanger avec qui à chaque fois que tu vas le voir il te demande si ça va sincèrement tu vas le voir lui peut-être qu'il est un peu meilleur ailleurs mais lui il est quand même vachement plus sympa c'est ça le branding et c'est ça la conversion parce qu'à la fin c'est complètement aligné tu vois si tu n'as pas un bon branding c'est dur de convertir et et et en fait convertir sans sans du tout avoir fait de branding c'est très compliqué. Justement est-ce que tu dirais que c'est ça un peu une des erreurs courantes que tu vois chez chez les marchands et donc ouais intéressé de savoir si ça déjà c'est un truc récurrent, je pense que ça ça l'aide. Est-ce qu'il y a d'autres trucs tu vois qui sont vraiment récurrents à chaque fois que tu accompagnes des clients qu'on peut peut-être éviter tu vois à ceux qui nous écoutent. En fait le truc c'est que les marchands souvent, ils pensent silo, tu vois Ouais. Il y a du branding, il y a la conversion, il y a du SE0, il y a du, tu vois des campagnes méta, il y a machin. Mais en fait, ils ont tendance à aller voir en silo et à ne pas associer tout ça. Et en fait, quand, quand on leur fait la réflexion, souvent, ça leur paraît être une montagne parce qu'encore une fois, ils veulent du très rapide, des résultats, tu vois, qui font, qui font leurs preuves demain matin. Moi, j'ai un client là récemment, Il m'a, il a que de la mission au bout de deux jours de test. C'est rapide. C'est rapide. C'est rapide. C'est rapide. En se disant, ça, ce n'est pas mes, ce n'est pas les résultats que j'attendais, et caetera. Mais en fait, tu ne peux pas réussir comme ça du jour au lendemain par hasard quoi, tu vois. Avec Spring, on a mis un mois à avoir des résultats qui n'étaient pas bons. Après, au bout de quelques semaines, tu vois, on fait plus trente-quatre pour cent de revenus par utilisateur. Quand tu sais, les millions d'euros qui dépensent en acquisition, c'est beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent en en résultat à la fin de l'année. Donc, c'est, tu vois, ça prend du temps parce que justement, connaissance, parce que tu ne connais pas quelqu'un en deux jours, tu as besoin d'apprendre la marque, de comprendre, et caetera. Donc c'est vraiment de de de d'arrêter les silos et vraiment de de voir aussi sur du sur du moyen terme. Tu vois la conversion, ça se voit sur du moyen terme. Ça, c'est vraiment un truc important et un truc important que je vois souvent l'erreur, enfin ce n'est pas une erreur. C'est un constat qu'ils ne savent pas faire. C'est que souvent au début de ton ton aventure entrepreneuriale, au début de ta boîte, tu as un taux de conversion qui va être assez important parce que tu en parles à tes amis, parce que tu sais de la nouveauté, parce que tout ça, tu vois. Et en fait, tu vois, tu as un vrai product market fit et après il y a, tu vois et j'en ai d'ailleurs fait une vidéo sur la chaîne YouTube, le product market fit deux point zéro, c'est que tu vois, tu passes une courbe positive, tu as un taux de conversion qui est bon et en fait, au bout d'un moment, tu es obligé d'élargir pour aller chercher les nouveaux clients. Et là, ton taux de conversion, il chute. Mais ça ne veut pas dire que ta boîte, elle est en train de mourir quoi, tu vois. C'est juste que c'est normal parce qu'en fait, les gens, ils ne fait plus de nouveautés, tu es dans la concurrence un peu plus classique, et caetera. Donc en fait, ils ne vont pas t'acheter tout de suite, ils ne vont pas avoir cette même excitation, et caetera. Et en fait, ce cet objectif, enfin l'objectif à ce moment-là est de se dire ok, en fait, je n'ai plus les clients du début. Les attentes ne sont plus les mêmes. Les les, tu vois, le problème que tu résous n'est plus tout à fait le même. Et du coup, c'est de de comprendre qui sont ces nouveaux clients pour faire remonter le truc. Et souvent, nous, nos clients, nos prospects, ils viennent au moment où ils descendent et ils disent je ne sais pas, je ne comprends pas ce qui se passe. Parfait, en fait, en plus normal. C'est ça un cycle comme si vous Exactement. C'est un cycle obligatoire. Sauf qu'une fois que tu arrives à remonter le taux de conversion, vu que tu as une base qui est dix fois plus grosse, tu fais beaucoup plus de chiffre d'affaires, tu vois. Mais il faut être capable, tu vois, d'accepter ce ce petit tronc qui peut durer dès fois quelques mois pour certaines marques, le temps de comprendre, de temps d'analyser tout ça. Et et ça, c'est ouais, c'est c'est c'est super clé. Donc ce n'est pas facile parce que quand tu es une marque, tu as envie que tout soit positif, tu vois, ton taux de conversion et ton chiffre d'affaires est facile. Mais en fait la vérité, ça ne marche pas. Tu vois, c'est un peu comme tout quoi. Ouais, c'est sûr, c'est sûr. Donc ouais, il faut être assez résilient et puis aussi comprendre que c'est une question de cycle et mettre les bons trucs en place pour tester, tester, encore tester jusqu'à ce que ça remonte quoi, tout simplement. Oui, puis c'est vrai que quand tu parles de résilience, moi, c'est c'est vraiment un point sur lequel j'insiste beaucoup, mais qui n'est pas facile à faire entendre à quelqu'un qui est en face, qui a qui a une trésorerie, qui a des salaires à payer, et caetera. Ce n'est pas évident et je le comprends à cent pour cent. On est entrepreneur aussi, donc ça, des fois, j'ai des discussions honnêtes avec les gens en disant en fait, ça va prendre du temps. Si tu n'as pas ce temps-là, on ne va pas pouvoir faire grand-chose parce qu'en fait, tu vas nous mettre une pression qu'on ne va pas être, qu'on ne peut pas supporter. En fait, ce n'est pas à nous de de de supporter tes tes frais fixes, ce genre de choses, tu vois. Mais mais ce qui est important, c'est c'est qu'aujourd'hui, on est souvent biberonné aux aux aux business qui ont explosé en trois mois, qu'on fait à cent-cinq-mille euros parce qu'ils sont passés sur qui va être mon associé, qu'on fait machin, et caetera. Mais en fait, c'est c'est une infime minorité, tu vois, des business et quelques cas par an, tu vois. Sauf que quatre-vingt-dix-neuf pour cent des marques, ça ne se passe pas comme ça. Tu vois Et et et du coup, il faut avoir conscience. On a tous envie d'être super spécial, d'être au-dessus de la mêlée, de tout ça. Mais en fait, souvent on ne les bat quoi, tu vois. Et à la fin, tu vois, c'est un peu comme des joueurs de foot, tu sais, qui ont fait ça toute leur vie et qui, quoi qu'il se passe, ils seront remplaçants. Sauf que si tu prends le remplaçant du PSG, c'est un, tu vois, il fait partie du zéro virgule zéro zéro zéro un pour cent, tu vois. Sauf que peut-être qu'il se trouve loser. Et en fait, souvent les marques, elles sont elles sont un peu comme ça. C'est c'est elles elles se prennent des exemples qui ne sont pas les bons ou et il y a beaucoup de mensonges aussi. C'est un des sujets qu'on avait évoqués lors du premier lors du premier podcast, c'est que c'est que pour moi, il y a dans l'écosystème français, pas assez solidaire. Il y a beaucoup trop de mensonges, tu vois. Encore là, j'écoutais un podcast, je ne vais pas le citer, mais j'écoutais un podcast où quelqu'un disait à quel point une marque sur Pinterest cartonnait parce qu'il vendait du Pinterest, tu vois. Ok. Et et cette marque est chez nous, j'ai les résultats et ils sont catastrophiques tu vois, mais vraiment catastrophiques. Donc je lui ai envoyé un message, je lui ai dit mec je trouve ça pas ouf parce qu'en fait prends un autre exemple. Tu vois genre j'espère que tu as d'autres exemples, prends un autre exemple parce qu'en fait tu es en train de mentir. Si quelqu'un se dit tiens, c'est une inspiration, je vais faire comme lui, tu l'envoies dans le mur. Tu vois Et ce n'est pas cool, tu vois Donc paraître bien beau, et caetera, c'est c'est chouette, mais il faut faire attention à ce que à ce que l'on raconte. Et je pense que là-dessus, il y a un vrai travail, tu vois, de transparence, d'éducation, de partage dans l'écosystème. Moi, je serais trop pour que les marques partagent plus de résultats. Tu vois même nous on a on a des fois du mal, il y a des pas mal de marques qui nous disent non mais moi je veux rien partager, je veux pas que les gens sachent, tu vois je veux pas que mes concurrents puissent venir voir et caetera. Je comprends tu vois, mais en fait tu n'éduques pas le marché, tu n'éduques pas l'écosystème et donc tu as des marques qui galère, qui qui s'en sortent pas et caetera. Donc nous c'est quelque chose qu'on essaye de de pousser à fond, de créer vachement de contenu. Tu vois la méthode au sein vert c'était ça, c'est de se dire on vous donne tout ce que l'on sait et après vous faites vous-même, mais on vous donne tout ce que l'on sait. Et donc vous pouvez progresser, vous pouvez progresser comme ça et on accompagne, tu vois aujourd'hui, on l'a lancé il y a un mois, je regardais avant de venir, on a eu cent-trente-quatre clients. Tu vois cent-trente-quatre marques qui n'auraient jamais pu avoir mes mes conseils, enfin nos conseils parce que peut-être pas les moyens, peut-être pas envie, peut-être pas tout ça. Sauf que là, ils les ont, tu vois Combien appelle-moi le document Il est à trois-cents euros. Mais ce n'est pas juste un document, c'est-à-dire qu'il y a dix heures de dix heures de vidéo, on a on a dix heures de vidéo, on a les templates déjà faits dans figma de landing page, les templates déjà fait dans on a un outil qu'on a développé, on a enfin c'est vraiment un un truc hyper complet et d'ailleurs on va augmenter le prix tu vois parce que parce qu'en fait on va rajouter des trucs et on va vraiment augmenter le prix et moi ce que je l'ai mis clairement sur le site Ouais c'est pas très cher tu vois. Non non non mais l'idée au dé, moi mon objectif, je l'ai pas dit mais vraiment la mission de bourse conversion c'est d'aider nos clients, l'e-commerce français à générer au moins cent millions d'euros de chiffre d'affaires qu'ils auraient pas eu sans nous, tu vois. Un jour j'espère qu'on dira qu'on visera le milliard tu vois, mais là on n'est pas loin des vingt millions en un an et demi, ça ça accélère tous les mois beaucoup plus parce qu'on a plus de clients, on a les plus gros clients donc ça a des impacts beaucoup plus forts. Tu vois là, on a signé le sanctuaire, et caetera, ça va beaucoup plus vite. Donc donc c'est un peu l'objectif et du coup, c'est de se dire, tu vois toutes ces marques, elles vont, elles vont pouvoir bénéficier de tous ces conseils. Clairement trois cents euros, tu vois, ce n'est même pas une journée de freelance. Et autant te dire qu'à l'intérieur, tu as cent fois plus de valeur que ça. Mais parce qu'en fait, mon objectif n'est pas de devenir riche avec ça. L'objectif, c'est d'aider, mais c'est c'est de remplir ma mission. C'est d'aider les gens. Je ne le fais pas gratos parce que ça m'a coûté quinze mille balles, tu vois, à faire entre les tournages de vidéos, les matchs, enfin tu vois, ça coûte de l'argent, ça prend un temps de ouf, ça coûte de l'argent. Donc c'était hors de question que je le donne. Mais tu vois, c'est trois cents euros aujourd'hui. Et l'objectif, c'est qu'à la fin de l'année ça soit mille, mais parce qu'en fait on va venir compléter avec plein de trucs et caetera et qu'une fois que tu as tout ça, tu sais comment convertir. Tu as tous les outils pour, tu vois et on va développer des outils, tu vois on a développé par mail de prompt et caetera. Là on est en train de travailler sur un outil justement pour aller encore plus vite, permettre aux gens d'aller encore de faire les choses encore plus facilement. C'est notre mission de marque quoi tu vois. Notre mission de marque, elle est vraiment d'aider l'écosystème français, d'être le plus transparent possible. À l'intérieur, on partage tout. Donc les résultats de Spring, de nos sanctuaires, de machin, tu les as à l'intérieur. Si tu si tu ne l'as pas, tu ne les as pas. Mais parce que du coup, ça s'adresse, tu vois, à un micro, tu vois, c'est cent-trente personnes, tu vois. Si je mets ça sur YouTube et que je fais trois-mille vues, Spring, ils ne vont pas être contents. Pour cent-trente, ils sont prêts à l'accepter parce qu'en même temps c'est hyper utile pour tout le monde. Ouais c'est clair. Et justement tu vois intéressant de rentrer un peu plus dans le détail de toutes ces métriques là, tu vois pour comprendre un peu ton métier aussi et que les marques puissent se faire une idée un peu des benchmark finalement. Je trouve ça dans la fin on a vu le la discussion un peu taux de conversion versus revenu par utilisateur. Est-ce que tu peux déjà nous expliquer un peu toutes les KPI que tu vas suivre et puis justement ce fameux revenu par utilisateur qui va être un peu la North star, si je dis bien. Exactement. En fait, souvent, d'ailleurs, quand on dit une agence CR0, c'est une agence d'optimisation du taux de conversion. Donc, on a l'impression que c'est, c'est que ça. Sauf que c'est vraiment et le taux de conversion et le panier moyen. Et ça, ça te donne le revenu par utilisateur. Donc c'est à chaque fois qu'un client vient sur ton site web, combien il te rapporte, tu vois À chaque fois qu'un visiteur vient sur ton site web, est-ce que ce n'est même pas ton client encore et combien il te rapporte. Et nous, tu vois, on le voit, il y a des marques qui ont un revenu par utilisateur qui va être à un euro. Donc à chaque fois que quelqu'un vient, il gagne un euro. D'autres qui va être à cinq euros, à sept euros, on en a un qui a plus de dix euros. Donc à chaque fois que quelqu'un arrive, qui l'achète, qui l'achète pas, il lui rapporte dix euros tu vois. Et en fait ça, ça te donne une vraie façon de piloter ton business. Pourquoi Parce que certains vont augmenter le taux de conversion, mais mais par exemple diminuer le panier moyen. Et du coup ça n'a aucun intérêt bien sûr. Tu vois. Et donc ça, c'est vraiment, c'est vraiment ultra important. C'est c'est de bien comprendre ces ces trois métriques en fait qui sont hyper centrales et c'est vrai que le revenu par l'utilisateur, je rencontre très peu de marques qui le connaissent et qui le et qui le et qui le pilote, tu vois. Alors que ça fait vraiment vraiment une diff une diff énorme. Et et je me souviens qu'on en avait parlé là-dessus pour savoir si ton revenu par l'utilisateur est bon. Alors il n'y a pas de réponse parfaite, mais déjà c'est de comprendre quelles sont tes sources de trafic. Si tu es cent pour cent SE0, tu as peut-être besoin d'un d'un revenu par utilisateur un peu moins faible parce que ton trafic te coûte moins cher. Si tu es cent pour cent méta, tu as déjà ton taux de clic qui va qui va rentrer en, enfin ton taux de clic, ton coût par clic qui va rentrer en compte. Si tu dépenses quatre-vingts centimes et que là, à la fin, il te rapporte un euro, tu vas être compliqué puisque tu ne pourras pas payer ton produit, tu ne pourras pas payer les gens travaillent tu pourras pas payer tout ça donc quand tu as un mix marketing à peu près bon tu vois avec un peu de SE0 un peu de meta un peu de newsletter un peu tout ça si tu as un revenu par l'utilisateur qui est en dessous des un euro cinquante c'est un peu chaud. Il va falloir travailler parce que ça veut dire que tu vois un coût par clic aujourd'hui on est à cinquante soixante centimes. Tu as ton produit, il faut le payer. Tu as tes gens, il faut les payer. Donc en dessous d'un euro cinquante, tu vois vite que c'est compliqué. Quand tu es entre eux, tu vois un euro cinquante et trois euros, tu commences à être sur une sur une bonne vibe, tu ne veux pas, parce que tu vas pouvoir avoir justement la capacité d'acquérir du client, la capacité de faire du retargeting, de faire pas mal de choses, pas mal d'actions, capacité de prendre Loyoly pour pour pour les fidéliser, pour faire en sorte qu'ils deviennent ambassadeurs. Enfin tu vois, tu as la capacité d'investir un peu plus, tu vois. Quand tu es au-dessus des trois euros, alors là, ça commence à être très très bon. Ça commence à être très très bon, surtout quand tu es à l'échelle. Si c'est au tout début et que tu as cent visites, bon. Mais mais mais tu vois, quand tu passes à l'échelle, nous, on a un client, tu vois, il fait plus de trente millions, il a un revenu par l'utilisateur à sept euros. Ah ouais. Là, c'est très très fort quoi, tu vois. C'est très très fort. Ça veut dire qu'il convertit très bien, qu'il a un gros panier moyen. Alors après, évidemment, ça dépend de tes marges, ça dépend de plein de trucs, tu vois. Mais déjà, tu sais que son business est ultra sain. Et ça, c'est important quoi. Tu vois, c'est c'est, tu vois, ça te donne un peu comme ta température de corps quoi, tu vois, tu sais où est-ce que tu dois te situer. Là tu sais que que le business est en très bonne santé. Donc ça c'est vraiment le les métriques de de de base base base que nous on regarde. Après on va regarder en gros quatre métriques, mais tu fais pour faire un diagnostic rapide. On va regarder combien de gens voient des produits sur le nombre de gens qui viennent sur ton site. Ok. Ça paraît tout con, mais alors encore une fois, c'est b to c b to b to b, donc ça peut être soit fiche produit, soit une page produit, tu vois d'un d'un site b to b. Mais souvent les gens, ils se disent, les gens qui viennent sur mon site, ils voient des produits. Tu vois, genre ça paraît logique. Sauf qu'en fait, la moyenne, elle est à quarante-huit pour cent. Donc ça veut dire qu'il y a en gros cinquante pour cent des gens qui viennent sur ton site. Qui ne voient pas de produits. Ça, c'est chelou. Comment ça se passe Ouais. Un blog important, mais un blog sur des articles, tu vois qui rapportent pas de business. Les gens, ils viennent, voient pas, ils voient l'article, ils se barrent, ils n'ont pas vu de produits. Des gens qui s'arrêtent à la haut, des gens qui s'arrêtent sur les fiches catégories. En fait, quand tu regardes toutes les toutes tes pages, que tu enlèves toutes les fiches produits, que tu regardes un peu les taux de rebond sur les pages, tu comprends vite que finalement quarante-huit pour cent, ce n'est pas déconnant. Et donc ça, c'est la moyenne. Nous des fois, on a des clients qui viennent, qui nous disent j'ai tout essayé, j'ai j'ai j'ai j'ai optimisé mes fiches produits, et caetera. Regardes le site comme ça sans la data, tu te dis c'est pareil, genre je ne citais pas mal. Qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire Et en fait tu te rends compte qu'ils ont, là j'ai j'ai eu le cas la semaine dernière, ils avaient vingt-quatre pour cent de gens qui voyaient des produits. Ça fait soixante-quinze pour cent de gens qui ne voient pas. Donc toi, tu as la sensation. Est-ce que tu calcules ton taux de conversion sur cent pour cent des sessions Donc je lui dis, regardez, si vous calculez sur vingt-quatre pour cent des sessions, vous avez un super taux de conversion. Vous avez un un ajout au panier qui est top, vous avez, mais en fait le problème, c'est votre trafic et là on ne peut pas faire grand-chose, ce n'est pas notre métier. Donc il faut aller voir une agence SEO pour que les gens n'arrivent plus sur le blog, mais arrivent sur vos pages catégories ou quoi que ce soit, tu vois. Donc encore une fois, c'est pour ça qu'on est des bons médecins. Mais et et et parce que souvent, franchement, moi c'est un c'est un truc que je fais très très très souvent, je dis aux gens, ce n'est pas nous en fait. Il faut aller voir quelqu'un d'autre, tu vois. J'ai passé du temps, certes, fine, je veux, qu'est-ce que je vais te faire Tu vois, moi, je ne vais pas, je ne vais pas te vendre pour ne pas avoir de résultats. Donc première métrique hyper importante et ça, personne ne la connaît. Vraiment, genre, personne, vraiment, encore une fois, des des marques de tous niveaux, personne ne la connaît. Et après, il y a des marques qui ont des taux de produits vus qui sont à soixante-dix pour cent. Pourquoi Parce qu'elles envoient tout leur trafic meta sur les fiches produits. Donc tu vois très bien. Donc ça, c'est important à avoir en tête. Deuxième point qui est important, ça va être le tout d'ajout au panier sur les gens qui ont vu des produits. Parce que pareil, si tu calcules sur toutes les sessions, on revient au même sujet. Là, en moyenne, on est autour des douze pour cent. Ok. Tu vois Donc si tu recalcules sur cent pour cent de ton trafic, ça fait à peu près du cinq et demi, 6 pour cent. Oui. Sur que les gens qui voient, c'est c'est à peu près du douze pour cent. Donc ça, là, tu viens jouer, tu viens connaître exactement la qualité de ton produit, la qualité de ton positionnement prix et la qualité de ta fiche produit en général, tu vois. Si là tu vois que tu es vraiment en dessous de ces douze pour cent, ça m'est arrivé de voir du quatre pour cent, et caetera. Là tu dis un vrai problème d'offre, tu vois, qui n'est pas juste de l'UX, et caetera. Donc là, ça peut être intéressant. Quand tu as une marque avec pas trois mille produits, c'est intéressant parce que tu te dis tiens, on va peut-être retravailler l'offre, peut-être le prix, on va faire des ABT sur des choses, et caetera. Ça, ça peut être intéressant. Après, si si tu vois que ça, tu as trois mille produits et que tu as un taux d'ajout au panier qui n'est pas bon, c'est qu'il y a un problème quelque part. Donc ça, c'est vraiment la deuxième métrique qu'il faut absolument regarder. La troisième super clé, ça va être évidemment le taux de gens qui ont ajouté au panier versus le taux de gens qui ont acheté, tu vois Et là, tu vas avoir tout ce qui se perd dans ton funnel. Donc ça va être, tu vois, tiens, tu as rajouté cinq euros de frais de port alors c'était pas prévu tu as une connexion où tu es obligé d'envoyer je sais pas un mail de validation pour que le gars il doit aller cliquer pour que il puisse créer son compte avant de pouvoir acheter enfin tu vois comme ça tu vois tu ne peux pas y arriver, genre c'est sûr. Tu vois ça ça va ça peut être plein de choses comme ça, les les les les moyens de paiement qui ne sont pas les bons. Enfin franchement aujourd'hui, surtout quand vous avez une cible qui est entre les les quinze et les trente-cinq ans, si tu n'as pas Apple Pay, si tu n'as pas Google Pay, si tu n'as pas tout ça, laisse tomber quoi. Enfin tu perds un pourcentage de de business qui est énormissime. Moi ça m'est arrivé en tant que client, il n'y a pas Google Pay, il n'y a pas Apple Pay, je n'ai pas ma carte, je n'achète pas. Ça m'est arrivé récemment et je me suis dit, mais punaise, mais ce n'est pas possible quoi. Mais parce qu'en fait, les les les marques et ça, ça, c'est un point que j'ai du mal à expliquer, mais c'est que tu vois, moi, des fois, je travaille avec des avec des gens qui sont hyper, je sais pas comment dire, mais in quoi tu vois genre ils sont à la top de la tendance et tout. En tant qu'humain, en tant que fondateur de boîte, ils sont en mille-neuf-cent-quatre-vingt-douze tu vois et tu comprends pas pourquoi tu te dis putain t'achètes avec Apple Pay ouais tout le temps mais pourquoi tu l'as pas sur ton site je sais pas. Tu vois ce que je veux dire genre tu tu te rends compte que quand tu as Apple Pay chez n'importe quelle marque tu cliques dessus ouais Alors qu'est-ce que tu fais tu vois Parce qu'en fait on a plus moi j'ai plus jamais ma carte bleue sur moi. Tu vois donc donc s'il n'y a pas enfin bref donc tu vois c'est ce genre de choses qui va faire que et donc tu vois tu as ces trois métriques-là qui te donnent déjà en en aperçu global, tu vois Ça, c'est hyper une une sans une. Et puis tu sais exactement où est-ce que tu perds. Où est-ce que tu perds. Ouais carrément. Et après, tu peux rentrer dans le détail de tout. Mais déjà, tu vois, tu te dis OK, est-ce que les gens voient mes produits Une fois qu'ils voient mes produits est-ce qu'ils ajoutent au panier Une fois qu'ils ont ajouté le panier ce qu'ils achètent. Ouais c'est tout con. Toutes les étapes quoi. Tu vois c'est tout con. Après tu peux rentrer sur chaque étape, sur chaque. Ouais ouais. Mais déjà si si les marques qui tu vois venaient nous voir étaient capables de nous dire j'ai un problème à tel endroit et je ne sais pas le résoudre, ça ça voudrait, tu vois ça montrerait une vraie maturité visible. Souvent elles ne le savent pas. Et et encore une fois, et et j'ai eu la discussion avec un prospect il y a deux jours. Je ne suis pas en train de dire vous êtes nuls parce qu'en fait on a tous mille projets. Voilà, on a tous mille projets, on n'a pas le temps ni tu vois. Là, j'avais un un prospect qui qui presque s'autoflageller en se disant, mais je ne comprends pas comment je n'ai pas vu plus tôt et tout. Viens maintenant qu'on l'a vu, on on on travaille dessus, tu vois. Mais mais voilà, c'est c'est des, c'est vraiment des métriques sur lesquelles il faut passer du temps. Et puis après, l'une des métriques qui est vraiment vraiment clé, qui est là vous allez sur GA quatre sur Google analytics quatre vous allez dans dans événement landing page ou page d'atterrissage et vous regardez les pages sur lesquelles tu fais le plus de enfin les pages d'atterrissage donc la première page de visite des gens qui génère le plus de chiffre d'affaires. Tu vois Et là ça c'est vraiment hyper central parce que est-ce que c'est tes pages catégories Est-ce que c'est certaines de tes pages catégories Est-ce que c'est ta home page Est-ce que c'est tes fiches produits Si c'est votre home page, c'est mauvais signe parce que ça veut dire quoi Ça veut dire qu'il y a des informations sur cet home page que les gens ne retrouvent pas, que les gens qui n'arrivent pas sur cet home page ne retrouvent pas ailleurs et qui du coup ne permet pas de convertir. Donc c'est bon signe pour votre home page, ça veut dire qu'elle est bonne ou en tout cas meilleure que le reste. Ça veut aussi dire que ça, c'est une erreur très très souvent enfin que je remarque très très régulièrement, c'est que les gens jouent à la chasse au trésor sur leur site web. C'est vrai qu'ils vont mettre un peu d'infos sur la home, un peu d'infos sur les pages produits, un peu d'infos sur les pages catégories et puis ils vont mettre une page story de marque et puis pensant que comme si tu allais acheter un appartement tu regardais tout voilà les gens allaient passer sur tout le site web. Non personne ne fait ça. Ils vont sur la page sur laquelle tu l'envoies s'il n'y a pas les informations clés, ils se barrent. Et c'est pour ça que les landing pages, elles cartonnent souvent. Parce qu'en fait, on a tendance à tartiner un peu sur un peu tout, tu vois, pour que les gens, en fait, ils partent, ils ils aient une vue globale de ce que tu leur proposes, de qui tu es, de tes avantages, de tes services, de tout ce que tu Et ça, ça ça ça marche bien. Donc ça, c'est vraiment un point très clé. Donc ces pages pages d'atterrissage changées à quatre. Vous regardez et là, vous allez voir souvent si vos pages, vos pages catégories oui sont celles qui rapportent le plus de business, c'est que votre site est plutôt bon. Parce que ça veut dire que les gens arrivent sur ces pages-là, comprennent ce que vous faites, n'ont pas besoin d'aller naviguer partout, comprennent ce que vous faites, se redirigent vers le bon produit et ils passent à l'achat. Donc ça, c'est plutôt un bon signe. Ok. Et toi, est-ce que justement dans tes recours, tu aurais tendance à dire de ne pas trop diluer, tu vois les messages, mettre plein de pages, en faire des tonnes sur ta marque et tout et puis Il ne faut rien dire. Quoi, tu mets tout sur. Sur. Il ne faut rien diluer. Si tu as un truc hyper important sur ta marque que les gens doivent savoir, ça doit être sur toutes les pages. Ouais, ok. Tu vois, parce que ton client, il ne va pas avoir tous tes produits. Tu vois, si tu as dix produits Les gens n'ont pas le temps en fait. Ce qu'il faut se dire et ça, c'est un point aussi clé, c'est que les gens ils vont pas ils vont pas regarder cinquante pages de ton site et comme par exemple ils arrivent sur une page catégorie ce qu'on remarque c'est qu'ils vont s'ils sont vraiment intéressés ils vont regarder deux trois produits tu vois si parmi ces deux trois produits ils ont pas trouvé celui qui cherche il se casse peut-être que tu as le produit qui cherche mais ils l'ont pas trouvé pour eux c'est que tu n'as pas le produit qui cherche ils se cassent ils vont pas chercher beaucoup plus loin sauf si tu es vraiment à sauce où les gens ils scrollent et caetera tu vois, mais ils scrollent, ils ne vont pas spécialement regarder les fiches produits tu vois. Ils ils checkent, ils checkent les photos machin mais ils rentrent pas toujours sur les fiches produits. Donc tu te dis tiens mon client qui voit ma fiche produit, il a des informations, enfin il lui manque des informations pour prendre sa décision, alors il n'achètera pas. C'est clair et net tu vois. Encore une fois, essaye d'acheter un appartement si le mec il arrive et qu'il ne te dit pas le prix du mètre carré, s'il y a eu des problèmes dans la copropriété, et caetera, tu ne vas pas l'acheter tout de suite en tout cas. Tu vois. Et du coup, tu vas repayer pour le faire revenir, enfin bref. Donc ça, c'est vraiment hyper important. C'est de se dire tiens, très bonne très bon exercice. Ce fameux ce fameux tableau sur GA quatre de landing page, vous prenez les dix premières, vous vous dites ok, est-ce que si je suis que sur cette page, je peux acheter J'ai toutes les infos suffisantes pour me pour acheter ton vaincre, m'emmener et acheter quoi. Si ce n'est pas le cas, il y a du travail. Ok, trop bien et justement niveau landing page, toi je sais que tu es un fervent promoteur des AB test. Est-ce que tu as justement un peu quelques quelques méthodes tu vois sur sur les AB test, un peu comment les faire. Alors il y a deux sujets. Il y a les AB tests purs de site web, tu vois qui vont être plutôt enfin qui peuvent être très très larges, des AB tests de structure, des AB tests de de d'options, et caetera. Donc là, là c'est vraiment sur le trafic site web, tu vois. Donc là, on en fait beaucoup, tu vois par exemple avec Sport Découverte, on est en en, on a une roadmap d'AB test que sur le poste à joue au panier, que sur le funnel parce qu'on perd trop de gens à cet endroit-là. Il faut qu'on aille chercher du du de l'uplift et donc là, on vient tester des structures, des arguments, enfin plein de choses pour faire en sorte de booster le le taux de conversion. Donc ça, c'est vraiment tu vois AB test site web et après sur la partie landing page, on va créer des des landing pages justement alors principalement pour les ads. Tu vois dès que tu commences à à dépenser en fait souvent les gens ils me disent comment je dois je sais que je dois avoir des landing pages c'est simple par rapport à la discussion qu'on a eu tout à l'heure sur les niveaux de de conscience ce qu'au début quand tu as un tout petit budget de trois-mille euros par mois, tu vas toucher que les gens qui sont au courant prêts à acheter et caetera. Donc logiquement si tes fiches produits sont bien faites, ça va marcher. Tu vois Il n'y a pas de il n'y a pas de sujet là-dessus. Par contre, dès que tu commences à dépenser des des plus gros budgets, tu vois des dix cas par mois, des vingt cas par mois, et caetera, tu sais que tu vas élargir un peu. Et là, il va falloir aller créer des landing pages avec des propositions de valeur un peu différentes, un peu spécifiques. Tu vois un exemple que je donne souvent la salle de sport. J'ai eu le cas avec un client, il a des salles de sport. Il a le bodybuilder, la fille qui veut prendre soin d'elle, être un peu un peu tu vois sportive, gainée, feed, et caetera. Et il a la grand-mère ou le grand-père qui vient le matin pour faire un peu d'exercice s'il a une seule fiche produit il est incapable de parler à tout le monde de façon cohérente tu vois soit il va diluer soit du coup personne va se reconnaître etc c'est le fameux si tu essaies de parler à tout le monde tu parles à personne et c'est un peu ça et ben ta landing page elle va te permettre à l'inverse de cibler le bodybuilder tu vas lui parler tu vas lui dire que tu as des poids qui vont jusqu'à cinquante kilos la fille qui vient ou le la la grand-mère, tu vas lui dire qu'il y a des poids qui commencent à un kilo, tu vois, mais ce n'est pas la même chose. Et donc ça, la landing page, elle va te permettre de de faire ça. Et une fois que tu as fait tes landing pages pour justement par exemple la grand-mère, là tu vas pouvoir venir AB tester. Est-ce que la grand-mère, elle veut plutôt justement venir toute seule une petite heure Est-ce qu'elle veut venir avec un coach Est-ce qu'elle veut avoir, je ne sais pas, un accompagnement Est-ce que, enfin tu vois ce que je veux dire Est-ce qu'elle veut comprendre ce qu'elle ne veut pas comprendre Est-ce que, enfin bref, il y a plein de choses que tu vas pouvoir aller la détester. Et là, pour faire ça, moi, je conseille souvent de prendre des outils spéciaux spéciaux pour pour les landing pages parce que c'est assez facile à faire. Tu vois, il y a des outils comme un bounds, comme d'autres, mais nous, c'est un outil qu'on utilise beaucoup et tu vas pouvoir en fait venir créer des variants de tes de tes pages en venant modifier, en venant modifier, je ne sais pas la photo, mettant les avis à tel endroit, en mettant une proposition de valeur un petit peu différente, et caetera. Et ça fait la grosse diff. Ok. Tu vois, nous, aujourd'hui, avec les landing pages, comme je te disais, sprint plus trente-quatre pour cent de conversion. On a fait un Nathalie, on a fait une landing page sur le matcha. Enfin, on a fait une un AB test entre sa pub, enfin sa fiche produit matcha et une landing page. Comment le enfin comment le matcha peut remplacer le café, on fait plus soixante-douze pour cent de conversion. C'est gigantesque. Ouais ça y est je vois. Tu vois c'est gigantesque. Et et et ça tu pourras jamais le faire sur une fiche produit. Par contre, tu peux aller après modifier un peu ta fiche produit en disant tiens le learning que j'ai eu là sur le café qui est quand même très intéressant, qui a l'air de toucher quand même des gens, je vais le mettre sur ma fiche produit puisque ça peut devenir un vrai argument. Tu vois, mais tu l'as testé d'abord en landing page. Donc tu as un parcours d'achat vraiment personnalisé potentiellement avec une fiche produit qui est différente en fonction de la landing par laquelle tu passes ou Alors non. C'est possible ou C'est possible, mais tu as bien une machine de guerre. C'est possible, et ça, il faut être, tu vois, un énorme guide avec beaucoup de. Moi, moi, l'idée, tu vois, et ce que je dis toujours à mes clients, quand on est dans l'optimisation, on n'est pas dans le fait de rajouter des coûts derrière trop importants pour, tu vois, gérer le site web. Si tu commences à avoir vingt-cinq fiches produits, même en termes de logistique et tout, c'est compliqué. Tu vois de tout enfin, c'est un enfer sur terre. Donc non, c'est pour ça que les landing pages sont hyper intéressantes, c'est qu'elles vont te permettre finalement de créer comme des fiches produits à l'infini, tu vois, parce que tu vas pouvoir tester plein de choses, et caetera. Et avec les meilleurs learning, tu vas pouvoir améliorer tes fiches produits classiques. Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est qu'il y a plein de gens qui vont arriver sur ton site parce qu'ils vont avoir tapé ton nom de marque, parce qu'un copain va leur envoyer un lien, parce qu'ils t'ont revu sur les réseaux. Enfin, il y a plein de raisons et qui vont tomber sur des fiches produits classiques. Et donc il faut que ta fiche produit classique, elle fasse le job quand même. La grand-mère, elle peut taper basic feat sur sur Google et arriver sur la fiche de basic feat, tu vois Elle n'est pas tombée tout le temps sur la sur la landing page. Donc c'est pour ça que tu vois, c'est c'est c'est important de de bien avoir les deux, de bien travailler les deux. Quand en gros, quand tu ne fais pas cent mille euros par mois, focus-toi à cent pour cent sur tes fiches produits. Quand tu fais plus, là, tu peux commencer à aller faire des landing pages, à faire tout ça. Il ne faut pas aller trop vite. Ouais, c'est ça, ouais, bloc par bloc, puis pas non plus trop la vie. Moi, ce que je dis souvent aux aux aux marques, quand tu fais entre zéro et cent mille euros Ouais, ça, c'est à avoir en tête. Tu fais entre zéro et cent mille euros, concentre-toi sur ton site, sur ton offre, sur ton prix, sur tout ça. Quand tu fais entre cent mille et un million d'euros, concentre-toi sur tes landing pages. Parce qu'en fait pour scaler là, tu vois, c'est un gros gap quand même, tu vois entre cent-mille et tu es obligé d'aller chercher des nouvelles des nouvelles cohortes de clients. Et quand tu fais plus d'un million d'euros de chiffre d'affaires par mois, là, tu peux commencer à faire des vrais road maps d'AB test sur ton site web parce que tu auras du trafic, parce que tu auras des learning, parce que tu auras tout ça. Mais en fait, n'essaie pas de faire des gros road maps d'AB test. Alors tu fais quarante mille euros par mois. Mais en fait, tu perds ton temps. Alors que tu fasses un test pour te dire tiens, est-ce que mon prix, on l'avait fait ça pour avec un client. On avait avait testé le prix d'un de ses produits ou en gros, il le vendait. Si je ne dis pas de bêtises, un truc comme cent trente-neuf euros. On l'avait testé à cent quarante-neuf, à cent cinquante-neuf et en fait, on s'est rendu compte que à cent-quarante-neuf euros, il le convertissait toujours autant. Donc, tu gagnes dix euros par produit sans perdre en conversion ni rien, donc ça, c'est quand même très intéressant. Et et tu vois ça, ça peut être intéressant au début. Mais déjà, ils font un peu de trafic, tout ça, tu vois. Donc c'est toujours, c'est toujours, lui, il avait quand même un peu de trafic, donc c'était quand même intéressant, mais il ne faisait pas non plus des des milliards. Donc ouais, ces trois étapes déjà, tu vois, si tu te concentres encore une fois de zéro à cent mille euros, concentre-toi sur tes clients, concentre-toi sur ton offre, sur de la façon de présenter ton offre, sur les arguments, sur tout ça. Si ça, si en fait tu n'arrives pas à passer à cent-mille, tu ne passeras pas à un million. Donc tu vois ce que je veux dire, c'est vraiment les étapes. Et et une fois que tu as passé tes cent-mille, tes landing pages, tu vas mettre plus de budget sur ton sur ton acquisition. Donc là, il va falloir que tu fasses des landing pages une fois que tu vois. Ouais, et carrément pas se brûler, brûler les ailes et puis. Et de faire tout et de à la fin rien à faire. C'est clair. Et puis ouais bien aussi au départ, j'imagine pas vouloir parler à tout le monde tout de suite, d'abord se concentrer sur ce que tu comprends. Une mini cible, voilà, que tu connais. Une mini cible. Ouais. Parce qu'en fait, ce qui va faire, ce qui va faire la différence, c'est quoi C'est qu'au début, tu puisses parler vraiment à une cible très proche qui va bien te comprendre, qui va acheter vite et qui va te permettre d'être le plus rentable possible, le plus rapidement possible. Parce qu'au début, tu n'as pas une très haute illimitée, tu vois Donc ça va être ça l'objectif, c'est de vraiment aller toucher les gens qui sont prêts à sortir leur portefeuille tout de suite. Des fois, ça peut être une cible assez large, des fois, elle est assez petite. Mais du coup, dès que tu as trouvé ça, c'est de te dire ok, c'est qui ma prochaine cible C'est qui ma prochaine cible C'est qui ma prochaine cible Est-ce que mon offre, elle est toujours cohérente Est-ce que Et au début, et au début, c'est que ça, tu vois Et aujourd'hui, quand même, avec avec les réseaux sociaux, avec tout ça, tu as quand même moyen de de de trouver une cible, de de de de te faire connaître, tu vois. Je regardais une vidéo sur TikTok hier d'un mec qui fait des, tu sais les, comment ça s'appelle, pas les vide-greniers, mais tu sais, qui achète des palettes de trucs, qui achètent des palettes de trucs et qui les revendent, tu vois, mais il ne sait pas vraiment, il ne les achète pas Amazon, les retours, les machins. Comment ça s'appelle. Bref, et et le gars, il expliquait, il expliquait. J'ai j'avais un un local dans je ne sais plus quelle ville qui payait trois mille euros. Il dit là, j'ai acheté un conteneur que j'ai mis dans ma cour. J'ai acheté deux téléphones pour faire des des lives TikTok. Je passe ma journée en live TikTok et j'ai explosé mon chiffre d'affaires. Tu vois Et il dit, la mère de sa ville, elle lui a dit, ouais, reviens le faire dans le local, je t'offre un an, il a dit jamais de la vie. Je reste dans mon dans dans dans dans mon truc parce qu'en fait, avec TikTok, avec Insta, avec machin, il y a quand même moyen de de faire des trucs que tu ne pouvais pas faire avant, tu vois, qui coûtait beaucoup plus cher, tu vois. Et ces mecs-là, ils cartonnent. J'avais un prospect qui était venu l'année dernière où, en gros sa mère s'était lancée sur TikTok pendant le Covid qui, elle, faisait les marchés avant avec des produits de mode. Tu vois de de qualité moindre, de machin, mais qui vient me voir, dit on fait 6 millions d'euros de chiffre d'affaires. Ah ouais putain. Comment On n'a jamais fait d'ads, on fait que du TikTok naturel. Ok, je lui ai dit c'est quoi Continue. Genre ne te fais pas chier, enfin je ne sais pas quoi, continue. Genre c'est juste la merde, je ne sais pas, mais et parce qu'en fait c'est possible tu vois c'est pas tout le monde il faut avoir un vrai produit il faut avoir une facilité il faut machin et c'est possible tu vois. Ouais ouais je pense aussi tu vois par exemple Laurine de label Book qu'on à qui on travaille depuis un certain temps maintenant et qui a créé vraiment sa marque qui a tout tout tout cassé en organique pendant déjà très très longtemps qui a réussi à atteindre un bon niveau de CA avant de commencer à avoir un Shopify, des vrais trucs. Donc ouais c'est vrai que c'est une opportunité aujourd'hui qu'on a qui est quand même gigantesque. Et qui te permet du coup de comprendre qui sont tes clients. Tu vois les commentaires, tu vois les questions, tu vois les trucs, les feedbacks, peut-être tu auras des avis négatifs au début, mais fais-en des forces, tu vois et c'est ça qui est important. Moi, j'avais un, j'avais fait un stage dans une boîte et le mec, il m'avait dit ton mauvais client d'aujourd'hui doit devenir ton meilleur client. Pourquoi Parce que le mauvais client qui vient te le dire, il a une émotion particulière avec ton produit ou avec toi. Parce que s'il s'en fout, tu vois on a tous acheté des produits, on a été déçu, on n'a jamais rien dit, on n'a jamais racheté la marque. Quand tu prends le temps d'envoyer un mail, de te plaindre, et caetera, c'est tiens, tu vois, il y a une émotion particulière soit c'est parce que ça t'a coûté cher et que tu veux pas te laisser machin soit est-ce que tu avais une attente forte vis-à-vis du produit en tout cas il y avait quelque chose et donc si tu montres à cette personne ok genre c'est vrai on s'est trompé on a fait une erreur on a machin on va trouver une solution ensemble et que tu trouves une solution, souvent ça devient ton meilleur client. Et et franchement, j'avais entendu ça vite fait et et avec le temps, je me dis qu'il avait sûrement raison. Donc il ne faut pas avoir peur de ça. Il faut juste voilà être honnête, dire aux gens que tu as fait une erreur, que tu as fait une bêtise, mais que tu es prêt à trouver des solutions et ça finit par marcher. Donc aujourd'hui franchement, tu vois quand tu démarres, ne fais que ça quoi. Tu vois, ne fais que ça. Moi j'ai fait que ça au début pendant plus d'un an et j'ai fait que du LinkedIn. Ouais, aujourd'hui c'est ça qui a permis à Osse Ambert de de décoller Oui c'est ça j'imagine quoi. Je l'aurais lancé il y a un an. Je n'aurais pas, j'aurais galéré, les gens, mais vraiment, ils ne m'auraient pas spécialement fait confiance, et caetera. J'ai j'ai fait un an, un an et demi, ça fait un an et demi en gros, j'ai j'ai été vraiment à fond sur LinkedIn, mais tu vois, c'est récent. Finalement, un an et demi et en un an, j'ai dû faire, je ne sais pas, deux-cent-cinquante postes, tu vois. Et et à la fin, les gens, ils t'invitent, ils pensent à toi, ils parlent de toi, tu trouves des clients, tu machins, et caetera. Et je ne suis pas un génie. Tu vois ce que je veux dire. C'est vrai que c'est une bonne opportunité quand même. Il faut juste, ouais, il faut être résilient et Comme tout. Être, il n'y a pas de secret en tout de suite. Voilà, moi ce que je dis toujours quand on me dit, c'est quoi tes comptes, c'est quoi tes conseils pour entreprendre, on se dit il y en a deux. C'est se lancer et persévérer. Tu vois, ce n'est que ça parce qu'il y en a plein qui se lancent et qui abandonnent parce qu'ils pensent que ça ne va pas assez vite, et caetera. Mais en fait, ça ne va pas vite. Tu vois, c'est très très rare de trouver trois cents clients le premier mois, tu vois Ça ne va pas vite, tu vois Mais si tu es résilient et que tu tu t'accroches, ça finit toujours par marcher. Est-ce que tu feras des milliards ou est-ce que tu feras juste des centaines de milliers Ça, je ne peux pas te le dire, mais ça fait, tu tu finiras par pouvoir te te nourrir tous les mois et pouvoir payer ton équipe si si tu si tu tiens à ce que l'on trouve. Ouais, c'est vrai, c'est vrai. Et justement, donc tu vois, ça va mener à la question un peu pour clôturer l'épisode justement, c'est toi, ça serait quoi un peu des conseils pour une marque qui se lance typiquement, à part celui que tu viens de donner et une question pour pour une marque tu vois qui plutôt à l'image de celle que tu décrivais tout à l'heure qui est plutôt l'étape de scale tu vois tu veux vraiment passer je ne sais pas de dix à cent millions d'euros de chiffre d'affaires. C'est deux approches totalement différentes. Ça n'a rien à voir. Déjà ils n'ont pas les mêmes équipes, ils n'ont pas les mêmes ressources, ils n'ont pas les mêmes budgets. Donc tu ne peux pas, tu ne peux pas comparer. Franchement pour ne pas trop me répéter, mais pour les petites, c'est vraiment focus-toi sur l'offre, sur l'offre, sur l'offre, tu vois. Genre il n'y a que ça qui compte, il n'y a que ça qui va faire que tu peux, tu vas pouvoir à un moment trouver ton public, faire en sorte que les gens, ils apprécient ton produit, que ce soit un plaisir d'acheter ton produit, et caetera. C'est vraiment la seule, le seul conseil que je peux donner. Le conseil que je peux donner à celui qui veut passer de dix millions à cent millions, c'est de m'appeler. Parce que ça m'intéresse. Je pense qu'on va avoir des trucs à faire et à tester parce que parce que Zéro 6. Ouais, c'est ça. J'ai fait une vidéo de là-dessus, mais j'avais fait, je crois, passer de cinq cent mille à dix millions, mais mais de dix millions à cent millions, c'est c'est il y a il y a pas mal de choses à faire. Et souvent, le dix millions à cent millions, souvent il y a il y a une vraie, il y a un vrai élargissement de gamme. C'est quand même très très rare de garder la même gamme de dix à cent millions, tu vois. Il y a il y a souvent un vrai travail sur le produit, sur sur la gamme, et caetera. Mais mais après, il y a tous ces canaux d'acquisition à mettre en place. Tu vois, moi, je ne fais pas l'acquisition en tant que telle, mais toute la conversion de cette acquisition. Et là, il y a beaucoup de choses à faire quoi, tu vois genre, nous aujourd'hui, on s'éclate avec tu vois. De rétention exactement c'est la clé aussi de d'être capable de parce qu'en fait quand tu arrives à bien convertir quelqu'un c'est beaucoup plus facile de le garder longtemps tu vois et de lui mettre tu vois parce que si tu arrives à bien convertir si tu as la bonne personne et donc si demain tu lui dis tu mets un tu lui demandes de justement tu vois de de de partager sur les réseaux de créer du contenu de faire un UGC, ce sera beaucoup plus enclin. Moi, il y a des marques pour qui, si on me demandait de faire des UGC, j'ai fait peut-être. Et il y en a plein d'autres pour qui je ne les ferais pas. Parce que j'ai acheté un peu pas, parce que j'étais obligé de ne pas faire plaisir à quelqu'un ou je n'en sais rien. Mais tu vois, il y a des, a un niveau d'engagement vis-à-vis de certains achats et pas d'autres. Et et donc plus tu vas bien convertir, plus ça veut dire que les gens ils sont vraiment intéressés pour ton produit, plus ce sera facile de les garder longtemps. Donc c'est pour ça que c'est encore, c'est vraiment la clé, la clé, la clé, ce n'est pas d'utiliser des hacks un peu pourris, de cacher des trucs, de non, ça, ça ne marche pas sur le long terme, tu vois. Les dropshipper, ils font ça, tu vois Et quand tu veux monter, mais c'est c'est pourquoi pas tu vois eux sauf qu'ils savent que leur business il va tenir 6 mois un an et que dans un an ils lancent autre chose c'est une autre mentalité tu vois si tu veux vraiment construire C'est pas dans le long terme mais c'est complètement assumé Et pourquoi pas, tu vois Genre chacun sa philosophie de marque. Tu vois, moi, je n'ai pas de jugement moral là-dessus. Si par contre, tu veux construire une marque sur le long terme qui soit qui soit pérenne avec un vrai branding, et caetera, ne fais pas ça. Tu vois, fais en sorte de convertir parce que les gens ont envie d'acheter ton produit et ça change tout. Ouais. Tu vois Je trouve que c'est une belle une belle phrase de fin. Ça fait plaisir. C'était cool écoute on a balayé beaucoup de sujets et je suis vraiment content je pense que le tu vois l'épisode était peut-être encore mieux que la dernière fois. Mais mais non c'est cool tu vois ça donne pas mal je pense de d'insight en vrai aux marchands qui nous écoutent quelle que soit leur taille pour comprendre un peu les benchmark, quoi analyser dans leur parcours d'achat, les trucs sur lesquels se focus aussi en fonction de de leur stade de développement. Donc donc hyper content. Merci encore d'être venu. Merci beaucoup. Et puis à la prochaine pour Oui et puis n'hésitez pas n'hésitez pas à m'écrire sur sur LinkedIn, j'essaye de répondre à tout le monde, ce n'est pas toujours aussi rapide que les gens le souhaitent. J'ai reçu des fois des gens qui disent ouais, je t'écris il y a trois jours. Désolé, je ne sais pas que ça va le faire. Mais en tout cas, j'essaie de répondre à à tout le monde. Et puis, et puis, si vous voulez aller voir la méthode aussi envers avec plaisir. Sur LinkedIn, sur Sébastien Tortue effectivement. Sur YouTube aussi. J'essaye, j'essaye et sur le petit taille aussi. Je n'ai pas de podcast encore, mais mais mais sur YouTube, j'essaye et tout. J'ai besoin de force. Ça c'est aussi petit à petit. Pareil, résilience. C'est du temps très long. Mais non carrément, tu partages plein de contenus hyper, hyper utiles. Donc franchement, allez carrément jeter un oeil à tout ce qu'il fait sur LinkedIn et YouTube. Merci beaucoup. Et puis et puis à la prochaine pour un troisième épisode. Avec grand plaisir. À très vite tout à l'heure. Merci d'avoir écouté cet épisode de Loyoly talks jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu et que vous y avez trouvé plein d'astuces à tester pour votre marque. Si c'est le cas, abonnez-vous pour ne pas rater le prochain. Parlez-en autour de vous et laissez-nous une note cinq étoiles sur Apple podcast, ça nous aide beaucoup. Enfin, si vous avez besoin d'augmenter votre LTV, n'hésitez pas à me contacter sur LinkedIn ou sur notre site point I o. À bientôt.

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